Richard Girardot sonne la mobilisation, sur le marché français et à l’international. Le 3 avril, lors de la présentation du bilan du secteur en 2018, le président de l’Association nationale des industries alimentaires (Ania) a expliqué que l’industrie agroalimentaire est attaquée de toute part : sur le marché domestique, elle subit la sixième année consécutive de déflation consécutive à la guerre des prix menée par la grande distribution. Résultat : une destruction de valeur qu’il estime à 5,5 milliards d’euros (Md EUR) pour un chiffre d’affaires de 176,1 Md EUR en 2018.
Quant à l’international, l’excédent commercial s’érode, atteignant 7,2 Md EUR en 2018, après 7,6 Md EUR en 2017.
Pire, hors boissons, la France enregistre un déficit de ses échanges agroalimentaires depuis le début des années 2000 qui se creuse et a atteint le niveau record de -5,1 Md EUR en 2018. Le seul déficit hors boissons avec l’Union européenne s’est élevé à -4,75 Md EUR, alors que des marchés tiers s’avèrent plus porteurs pour la France, dégageant des excédents, et devraient être mieux prospectés, comme l’Afrique (+ 0,33 Md EUR), le Proche et le Moyen-Orient (+ 0,92 Md EUR) et l’Asie (+ 0,96 Md EUR)…
Ceci est un extrait de la Lettre confidentielle du MOCI n° 322
diffusée le 4 avril 2019 auprès de ses abonnés
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