Étienne Vauchez, figure de l’écosystème français du commerce extérieur, achève son deuxième et dernier mandat à la tête de l’OSCI, fédération qui rassemble les professionnels privés de l’accompagnement et du négoce internationaux. Celle-ci lance le 28 novembre, en toute discrétion, le processus d’élection de son successeur pour trois ans, un scrutin par voie électronique réservé à ses membres dans le cadre d’une assemblée générale virtuelle.
« Nous avons mis en place ce système en raison de l’éloignement de nos membres, dont beaucoup sont à l’étranger », explique-t-on à l’OSCI.
Les règles internes de l’organisation veulent que le président –ou la présidente – soit élu(e) par les membres ; il a la charge de former ensuite un nouveau conseil d’administration. Le scrutin, ouvert le 28 novembre, sera clos le 3 décembre, les résultats seront connus peu après. La passation de pouvoir officielle sera organisée début janvier 2020.
Deux blocs en lice
Qui sont les candidats pour succéder à celui qui a présidé durant 6 ans aux destinées de cette organisation, succédant en 2014 à Gille Rémy, œuvrant notamment pour faire entendre sa voix lors des réformes du dispositif public de soutien au commerce extérieur ?
Issus des membres de l’OSCI, deux blocs de candidats, tous professionnels chevronnés, sont en lice, dont, de façon assez atypique, un binôme pour un ticket de présidente/co-président, et un autre candidat seul pour la présidence.
Le binôme est constitué par Chloé Berndt, directrice associée de la société d’accompagnement à l’international (SAI) VVR International, et Hervé Druart, président de Salveo, une SAI affiliée au groupe Adit, spécialisé dans l’intelligence économique.
Le deuxième candidat est Julien Warlouzé, fondateur et président de la SAI JWA Strategy, cabinet de conseil en stratégie de croissance internationale, dont la création remonte à 2013.
Verdict début décembre.
Christine Gilguy