Les retombées économiques de l’activité des foires et
salons internationaux en France
sont importantes, particulièrement pour la région Ile-de-France, selon une étude de la Chambre de commerce et
d’industrie de Paris (CCIP), menée en partenariat avec les principaux acteurs du
secteur *. La France est classée 2ème sur
le plan européen et 4ème au niveau mondial pour l’accueil des entreprises
étrangères exposantes dans les salons internationaux. Pour la seule Ile-de-France, 13 % de l’emploi touristique (plus de 60 000 postes à temps plein) sont générés par le secteur
des foires et salons.
Selon cette étude, les étrangers constituent aujourd’hui le moteur de la
croissance du secteur des foires et salons en France. Plus de la moitié
des exposants internationaux vient d’un pays limitrophe de la France (Italie, Allemagne,
Belgique, Espagne, Suisse), et 10 % de Chine et d’Inde. La moitié des visiteurs
étrangers provient quant à elle d’Italie, d’Espagne, d’Angleterre et de
Belgique notamment. Hors Europe, 6 à 7 % sont originaires du Brésil, de Russie,
d’Inde, de Chine, et autant d’Amérique du Nord. Ils séjournent en moyenne quatre
jours, contre 2,5 jours pour les Français.
Il est donc indispensable de
poursuivre les actions en faveur de l’attractivité de la région capitale et
plus largement de la France,
gage du maintien de son leadership mondial dans l’accueil des touristes
d’affaires, estime l’étude. Les exposants et visiteurs internationaux contribuent ainsi fortement
aux retombées économiques du secteur dans l’hexagone.
En dix ans, la région Paris Ile-de-France a su répondre à
une demande internationale de plus en plus exigeante. Leader mondial dans
l’accueil de visiteurs des salons internationaux, la région Paris Ile-de-France
génère 68 % des retombées économiques nationales du secteur, soit 3,9 milliards
d’euros. L’étude démontre également que 50 % des dépenses réalisées dans la
région de la capitale sont dues à des entreprises ou des hommes d’affaires
internationaux. Ceux-ci représentent aujourd’hui 28 % des exposants et 14 % des
visiteurs non franciliens. Un visiteur étranger dépense en moyenne deux fois
plus qu’un visiteur français, précise l’enquête.
Alix Cauchoix
* Cette étude a été menée dans vingt salons français par les
instituts Ipsos et Médiamétrie de septembre 2010 à février 2011, auprès de 2
700 exposants et plus de 4 000 visiteurs français et étrangers.