Les exportateurs et les importateurs de cacao, membres de l´Organisation internationale de cacao (ICCO), se réunissent à Berlin, à partir du mardi 27 mai. L´objectif de ce rassemblement : réfléchir à un nouvel accord de réglementation du marché du cacao. L´accord actuel date de 2001. En 7 ans, les prix de cette matière première ont presque doublé, ce qui a modifié les rapports de force entre les différents acteurs du secteur.
Cette flambée résulte à la fois de mouvements spéculatifs et d´une augmentation de la demande mondiale de chocolat. « Les Indiens veulent moins de riz, ils veulent du chocolat et les Chinois veulent moins de riz, ils veulent du chocolat » synthétisait mardi, pour l´AFP, Gerd Müller, secrétaire d´Etat allemand à l´Agriculture, l´Alimentation et la Protection du consommateur et organisateur de l´évènement.
Lors de cette convention, prévue pour durer jusqu´au 31 mai, les pays producteurs, emmenés par la Côte d´Ivoire, doivent plaider pour une meilleure répartition des profits liés à la hausse des cours. « Les exploitants (de Côte d´Ivoire) ont les mêmes conditions de vie que dans les années 1960 » regrettait mardi, auprès de l´AFP, Charles Kader Goore, patron du fabricant ivoirien de chocolat, Chocodi. De leur côté, les pays consommateurs réaffirmeront probablement leurs exigences en termes de qualité et de traçabilité des produits.
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