Les plans de relance adoptés par les gouvernements un peu partout dans le monde totalisent environ 2800 milliards de dollars et constituent le seul espoir d´une reprise de la demande globale.
Toutefois, centrés sur les investissements publics nationaux (infrastructures, social, etc.) ils risquent d´être peu porteurs, à court terme, pour le commerce international. « Cette demande publique vient en substitution d´une demande privée défaillante, déclare Agnès Benassy-Quéré, directrice du CEPII, dans un entretien que publie Le Moci cette semaine. Or, la demande privée est beaucoup plus ouverte aux importations. La substitution d´une demande publique à une demande privée n´est donc pas neutre du point de vue du commerce international. Cette évolution est même de nature à accentuer la baisse des échanges internationaux comme on l´observe aujourd´hui ».