Selon une étude réalisée par l´Université Paris-Dauphine et Natixis Pramex International, les Entreprises de taille intermédiaire (ETI) françaises sont les premiers investisseurs directs à l´étranger devant les grandes entreprises, signale le 11 août un communiqué de presse de Natixis.
Pour être dans la catégorie « ETI » – située entre celle de la PME et de la grande entreprise -, la société doit compter de 250 à 5 000 salariés et réaliser un chiffre d´affaires compris entre 50 millions et 1,5 milliard d´euros. Selon cette étude, qui croise des données de l´Insee sur l´industrie manufacturière (hors énergie) pour la période 2001-2006, 83 % des ETI sont présentes à l´international, soit en exportant, soit en s´implantant à l´étranger.
Les ETI ont un chiffre d´affaires à l´export qui représente en moyenne 40 % de leur CA total. Elles sont également les premiers pourvoyeurs d´Investissements directs étrangers (IDE) dans l´industrie, représentant à elles seules 56 % des entreprises installées à l´étranger en 2006 (contre 30 % pour les grandes entreprises et 13 % pour les PME).
Enfin, c´est la sous-catégorie « unité intermédiaire » des ETI – contrôlée par un groupe de moins de 5 000 salariés – qui est la plus performante à l´international. Cette sous-catégorie regroupe à elle seule 77 % des ETI implantées à l´étranger et détient un réseau moyen de cinq implantations à l´étranger.
Isabelle Verdier