Réunis depuis mercredi soir 4 juin à Bruxelles, les leaders des 7 pays les plus riches du globe devaient profiter de cette rencontre au sommet pour aborder les questions commerciales. Au menu : le bilan des négociations multilatérales du round de Doha et un engagement réaffirmé contre le protectionnisme.
L’UE et ses États membres du G7 devaient également profiter de l’occasion pour donner un nouvel élan politique aux négociations de libre-échange avec chacun de leurs trois partenaires du G7, le Canada (CETA/ Comprehensive Economic and Trade Agreement), le Japon et les États-Unis (TTIP/Transatlantic Trade and Investment Partnership).
Mais sur ces dossiers « aucune réunion bilatérale n’est au programme », indiquait un haut responsable européen, soulignant que ces accords de bloc à bloc « ne sont pas de la compétence du G7 ». Dans ce type de pourparlers, très techniques, « les impulsions politiques permettent souvent de réelles avancées », nuançait toutefois un négociateur européen du TTIP.
Comme prévu, la cinquième manche des négociations, qui se sont tenues du 19 au 23 mai à Arlington, n’a permis aucune percée majeure sur les aspects les plus sensibles des négociations. Côté américain, par exemple, la présentation d’une offre tarifaire révisée, réclamée par l’UE, est promise, mais Washington n’a donné aucune précision quant au calendrier. Européens et Américains doivent aussi s’atteler à un premier échange d’offres sur l’accès aux marchés des services et sur l’accès aux marchés publics, autres questions centrales mais évidemment délicates.
Sur les règlementations, en revanche, les travaux auraient bien avancé « en particulier sur deux chapitres », se félicite cette même source, citant les PME et le développement durable.
Kattalin Landaburu, à Bruxelles