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Elles sont françaises, font du Made in France, et affichent des parcours à l’export prometteurs, souvent remarquables voire époustouflants : les huit sociétés et entrepreneurs lauréats du palmarès 2017 des PME et ETI leaders de l’international n’ont rien à envier aux grandes en termes de performances et de résultats ! Et elles démontrent une fois encore qu’au-delà de son déficit commercial structurel, que seule une politique durable de redressement de sa compétitivité pourra endiguer, la France recèle les capacités et les talents pour gagner des marchés à l’international : c’est l’objet de l’enquête que nous proposons en deuxième partie de ce numéro spécial.
Elles recevront leur prix le 1er décembre, lors d’une cérémonie organisée au siège de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris Île-de-France (CCIP I-d-F) à Paris, dans le cadre de la clôture de la semaine « Faites de l’international » des réseaux consulaires franciliens. Le Moci livre les secrets de leur réussite dans ce numéro.
Pour la neuvième édition de ce palmarès, nous avons complètement revu la méthodologie de la sélection : elle ne part plus d’un classement basé sur des critères quantitatifs (le chiffre d’affaires international), comme c’était le cas les années précédentes, mais elle s’appuie sur une démarche plus qualitative, et en partenariat avec, cette année, Bpifrance et la CCIP I-d-F.
La sélection 2017
Une nouvelle méthodologie
Le palmarès du Moci n’est pas un concours auquel les sociétés s’inscrivent en remplissant un dossier. Les sociétés lauréates ne sont d’ailleurs informées qu’une fois leur sélection validée. Il est l’aboutissement d’un processus de sélection minutieuse d’entreprises en fonction de critères précis, sous la conduite de la rédaction du Moci, s’appuyant sur des partenaires et des expertises.
Les critères des huit catégories de prix
Toutes les entreprises sont des PME ou ETI (moins de 250 millions de chiffres d’affaires), françaises (domiciliée en France), indépendantes de grands groupes.
Exportateur de l’année : récompense un manager et/ou entrepreneur visionnaire ayant mis en place une stratégie de développement export de long terme et des structures (direction Export, agents, distributeurs, bureaux à l’étranger…), qui recueillent les fruits de cette stratégie avec une croissance à l’export de sa société significative et constante. Part du CA à l’international d’au moins 30 %.
Entreprise exportatrice de l’année : société dont le chiffre d’affaires à l’export ou à l’international a progressé régulièrement ces dernières années, témoignant de l’existence d’une véritable stratégie dans ce domaine, et dont la part de l’international dans le chiffre d’affaires dépasse les 30 %.
Jeune pousse globale de l’année : une start-up (moins de 3 ans d’existence en phase de commercialisation) ayant, dès le début, envisagé son développement à l’international et mis en place une politique d’investissement (R&D, infrastructures, ressources humaines…), qui entre dans de nouveaux pays et se dote d’une organisation à l’étranger (VIE, distributeurs, bureaux…). La croissance de son CA est fulgurante à l’export.
Savoir-faire exportateur de l’année : société au savoir-faire traditionnel, artisanale ou semi-industrielle, qui montre une capacité d’adaptation pour percer sur de nouveaux marchés étrangers (normes, robotisation, OEA…). Plus que le montant des ventes export, c’est leur progression au regard des initiatives prises qui sera appréciée.
Produit export de l’année : un nouveau produit ou un produit déjà existant qui, après avoir fait éventuellement l’objet d’une adaptation, perce à l’international grâce à une politique d’innovation soutenue et la mise en place de structures (VIE, distributeurs, bureaux…). Part de l’export dans le CAI de l’entreprise productrice d’au moins 30 %.
Meilleure Com’ à l’export : une entreprise qui perce ou a percé à l’international dans un continent, une région, un pays, grâce à une campagne de promotion ou de communication réussie.
Entreprise Région du monde : société qui a une croissance à l’export régulière depuis trois ans, dans une région du monde dont elle a fait sa priorité. Exemples : l’Europe, l’Afrique, l’Asean, etc.
Exportateur francilien de l’année : société ayant son siège en Île-de-France et dont le chiffre d’affaires à l’export ou à l’international a progressé de plus de 30 % par rapport à l’année précédente et dont la part de l’international dans le chiffre d’affaires dépasse les 30 %. Le chef d’entreprise a fait de l’international un axe de développement stratégique.
Le processus de sélection
La liste première
La base de départ a été une liste première d’une soixantaine de PME et ETI françaises (moins de 250 millions d’euros de chiffre d’affaires), indépendantes de grands groupes et pour beaucoup familiales, issues des secteurs de l’industrie et du commerce. Cette liste première a été fournie par la banque publique Bpifrance et, pour ce qui concerne le prix « Exportateur francilien de l’année », par la Chambre de commerce et d’industrie de Paris Île-de-France (CCIP I-d-F). Pour constituer cette liste première, Bpifrance et la CCIP I-d-F ont utilisé les critères fournis par Le Moci pour chaque catégorie de prix, et puisé dans leurs bases entreprises et auprès de leurs agents.
La présélection
À partir de la liste première, la rédaction du Moci a constitué une shortlist de sociétés nommées, avec trois sociétés proposées pour chaque catégorie de prix. Un dossier contenant les fiches des 16 sociétés – trois par catégorie de prix – ainsi présélectionnées a été élaboré et transmis aux membres du jury.
La société spécialiste de l’information d’entreprise Bureau Van Dijk, partenaire de ce palmarès, a fourni un rapport d’évaluation de la situation financière pour chaque société.
La sélection finale
Un jury composé des représentants des partenaires des prix, de personnalités indépendantes et de représentants de la rédaction du Moci s’est réuni le 20 octobre pour se prononcer, par vote à main levée, sur le choix final des sociétés lauréates.