Alors que Renault, frappé par la crise mondiale, reporte son projet d´usine automobile à Tanger, le Maroc s´interroge sur les risques de transfert de cette unité de véhicules d´entrée de gamme pour Renault et Nissan dans un autre pays, comme la Pologne ou l´Algérie.
D´un montant de 600 millions d´euros, l´unité, devant profiter de la proximité du grand port de Tanger Med, devait monter 200 000 véhicules fin 2010 et le double dans un second temps. Quelque 6 000 emplois directs et 30 000 emplois en sous-traitance sont ainsi menacés.