Ces analyses, exclusives pour Le Moci, sont tirées d’outils de datamining mis au point par la société TAC ECONOMICS pour détecter les changements à venir, positifs ou négatifs, de l’environnement économique et financier.
République Tchèque
L’activité devrait ralentir dans les prochains trimestres (2,5 % en 2016 contre 3,9 % en 2015) en raison d’une baisse des entrées de fonds de l’UE et des dépenses du gouvernement. Toutefois, les exportations tchèques profitent de la reprise de la demande d’automobiles en Europe. Le pays continuera de bénéficier d’une bonne compétitivité industrielle ainsi que d’un change compétitif.
Côte d’ivoire
Le pays affiche de bonnes performances économiques en 2015 qui devraient se poursuivre en 2016 (7,6 % et 8,3 % respectivement). La production industrielle augmente fortement, tirée par les industries extractives et le pays parvient à maîtriser sa dette publique. La stabilisation politique est confirmée (réélection d’Alassane Ouattara) confortant la bonne gestion de la situation post-conflit.
Indonésie
Le pays affiche une croissance vigoureuse (5,1 % en 2016) tirée par un marché intérieur dynamique (consommation privée domestique et investissements robustes, infrastructures notamment). De plus, on observe un ralentissement de l’inflation malgré quelques pressions sur les prix alimentaires et la dette publique reste modérée. Toutefois, le change reste vulnérable renforcé par les hausses attendues des taux d’intérêt américains.
Turquie
À très court terme, l’activité devrait résister autour de 3 % pour 2015 et 2016 soutenue par la baisse des prix du pétrole et une politique monétaire expansive alors que les tensions inflationnistes perdurent, que la production industrielle baisse, et que le déficit courant reste élevé. En revanche, un choc violent sur la croissance n’est pas à exclure sur la période 2017-2018, en lien avec la nécessité d’équilibrer les comptes externes.
Bahreïn
Le risque économique et financier a enregistré une détérioration continue depuis mi-2014 et la forte chute des prix du pétrole a augmenté la vulnérabilité conjoncturelle du pays et dégradé les finances publiques (baisse de l’activité attendue, creusement du déficit public et du poids de la dette). Des risques de forte volatilité à court terme sont à prendre en considération en raison de la surévaluation croissante de la monnaie.
Russie
Le pays connaît un retour de fortes vulnérabilités à court terme liées à la nouvelle baisse des prix du pétrole, à la dépréciation de la devise, aux tensions inflationnistes. L’activité demeurera donc médiocre en 2016 avec une contraction attendue de la demande et des entreprises attentistes en matière d’investissements en raison de la volatilité financière. Le rouble restera sous pression baissière à court terme sans risque de forte dévaluation en 2016.