Ces analyses, exclusives pour Le Moci, sont tirées d’outils de datamining mis au point par la société TAC ECONOMICS pour détecter les changements à venir, positifs ou négatifs, de l’environnement économique et financier.
Russie
La bonne gestion des questions monétaires et budgétaires permet une amélioration significative des perspectives économiques avec une sortie de récession prévue pour fin 2016 même si des vulnérabilités demeurent à court terme. Les perspectives 2017 sont plus favorables en lien avec la hausse sensible des prix du pétrole et le rebond des performances commerciales. La compétitivité-change s’est nettement améliorée grâce à la dépréciation massive du rouble, même si des risques d’appréciation ne sont pas à exclure au 1er trimestre 2017. Enfin, la situation politique reste stable.
Taïwan
La croissance économique s’est accélérée en fin d’année avec des perspectives à 1,7 % pour 2017 grâce au rebond de l’investissement et la consolidation de la consommation intérieure. La situation financière reste solide grâce au niveau important de l’excédent courant et des réserves de change. La politique de transformation industrielle menée par la Présidente Tsai Ing-Wen devrait favoriser les investissements dans les secteurs des biotechnologies, des énergies vertes et des objets connectés.
Croatie
Après six années consécutives de récession, la Croatie bénéficie d’une amélioration de sa croissance depuis 2015 qui devrait se conforter en 2017 avec 2,1 % attendus en raison d’une demande intérieure robuste (consommation des ménages principalement), d’un surplus du compte-courant et d’une devise relativement stable. Les comptes publics demeurent toutefois fragiles malgré le pilotage de Bruxelles et l’économie fortement dépendante des revenus du tourisme.
Afrique du Sud
Le pays enregistre une détérioration croissante des risques d’activité et financiers (0,8 % de croissance attendue en 2017) liés à la faiblesse des prix des matières premières, aux risques croissants d’ajustement en Chine (forte dépendance des exportations minières Sud-Africaines) et à un environnement externe redevenu particulièrement volatile depuis l’élection de D. Trump. Des tensions sociales et politiques internes s’ajoutent à ce contexte incertain invitant à la prudence.
Mexique
L’élection de D. Trump détériore les perspectives économiques du pays (2,2 % en 2017), principal sous-traitant des États-Unis (impact négatif de mesures protectionnistes potentielles sur le secteur manufacturier) qui subissait déjà les effets de consolidation des finances publiques. Cela a aussi entraîné une forte dépréciation du Peso et un nouveau cycle de resserrement de la politique monétaire en anticipation des pressions inflationnistes.
Émirats arabes unis
Sous le coup de la baisse des prix du pétrole, la croissance économique a ralenti depuis 2015, avec une dégradation des soldes externes et un déficit du solde budgétaire. En parallèle, la compétitivité extérieure s’est détériorée en raison de la politique de change fixe et de l’appréciation du dollar US. Toutefois, le pays dispose de marges de manœuvre financières solides (réserves importantes, appel possible au marchés de capitaux, TVA en 2018).