Ces analyses, exclusives pour Le Moci, sont tirées d’outils de datamining mis au point par la société TAC ECONOMICS pour détecter les changements à venir, positifs ou négatifs, de l’environnement économique et financier.
Brésil
Le pays est toujours en récession (- 3 % en 2016) mais il devrait connaître une amélioration progressive d’ici fin 2016 (reprise de la production industrielle) ; la forte baisse des importations a permis une diminution du déficit commercial. Malgré la réappréciation du real, des risques de volatilité sur le change sont toujours possibles. La nomination de Michel Temer devrait assurer une certaine stabilité politique jusqu’aux prochaines élections en 2018 malgré son manque de légitimité.
Vietnam
La situation conjoncturelle est très favorable avec une croissance à plus de 6 % pour 2016 et 2017 portée par une production industrielle robuste, des investissements publics et étrangers très dynamiques et une consommation des ménages soutenue grâce à une inflation enfin maîtrisée. Cependant, les comptes publics demeurent fragiles et le dong restera exposé à un risque de dépréciation dans un contexte de resserrement des taux américains.
Sénégal
Le pays enregistre une forte croissance (5,9 % en 2016 et 6,5 % en 2017) portée par les projets d’investissements en forte progression dans les industries extractives et une consommation des ménages robuste. On observe une amélioration du déficit budgétaire (hausse des recettes fiscales) et des comptes extérieurs (dynamique positive des exportations). Enfin, la stabilité politique du pays est notable malgré une mise en œuvre des réformes trop lente.
Turquie
Le pays fait face à des situations politiques intérieure et extérieure compliquées rendant le pays instable. On observe une dérive nationaliste et autoritaire de l’exécutif, renforcée par le Coup d’état de juillet et une hostilité vis-à-vis du milieu des affaires (purge sévère) rendant incertain l’environnement des affaires. Enfin le rapprochement avec la Russie et les tensions avec l’Union Européenne milite pour une prudence accrue à court terme.
Corée du sud
L’économie coréenne restera contrainte en 2016 par le ralentissement de l’économie chinoise malgré une dynamique robuste de l’investissement. Les performances commerciales bilatérales avec la Chine enregistrent aussi une dégradation. La devise reste surévaluée et pourrait connaître des fluctuations à la baisse compte tenu de la volatilité financière élevée. Les soldes publics et courants demeurent excédentaires, témoignant d’une situation financière maîtrisée.
Koweit
Les perspectives de croissance restent faibles en raison de la persistance des prix bas du pétrole qui affectent fortement cette économie rentière. Les déficits courant et budgétaire se sont nettement creusés. D’importants investissements publics prévus dans le cadre du Plan de Développement (2015-2019) pourraient être gelés à court terme. Les réserves financières dont dispose le pays lui permettent toutefois de maintenir ses ambitions de développement économique à court-moyen terme.