Jean-Pierre Barjon met en avant la ténacité, la volonté. Pour lui, « rien n’est jamais gagné sur son marché national, et peut-être encore moins à l’export ». Il souligne qu’il faut sans cesse être proactif, aller au-devant des acheteurs, relancer… Lorina est portée par une équipe très motivée qui considère qu’arriver à obtenir un rendez-vous et savoir convaincre est un véritable métier.
Tout a été travaillé (l’étiquette, les accroches, les parfums, le bouchon, la bouteille…) pour que la limonade Lorina communique immédiatement sa valeur ajoutée et son originalité. Lorina joue sur la « rétro-innovation » : un produit porteur de modernité par son positionnement très nature, authentique, voire écologique, mais en même temps de nostalgie car présent dans l’imaginaire populaire de la fête des temps passés. Le tout arrosé d’un petit peu de French touch.
Geyer Frères a décidé d’être plus proche de ses clients afin d’être plus réactive et plus souvent sur le terrain. La société ne s’est pas contentée de poursuivre son référencement via son distributeur, spécialiste des cidres français. La création d’une filiale, employant une douzaine de personnes, a permis à la marque d’asseoir sa présence aux États-Unis. De plus, le P-dg passe environ une semaine par mois aux États-Unis pour négocier les différents contrats.
Pas question pour Jean-Pierre Barjon de faire la promotion de la limonade en général, mais bien d’imposer une marque, Lorina. « C’est avant tout un produit fantastique avec une recette unique, souligne le P-dg. Mais c’est aussi une histoire, des racines, un certain glamour… On peut faire rêver ses interlocuteurs. On ne parle plus de limonade basique, mais d’une véritable expérience liée à un seul produit, la Lorina. »