Dans le dossier de candidature remis au CIO, la ville de Rio de Janeiro a promis des investissements à hauteur de 14,4 milliards de dollars. La liste des projets comprend notamment la construction d´installation sportives, des investissements en matière d´assainissement et de traitement des eaux, la transformation de la zone portuaire, la mise en place d´un important volet sécurité, des projets sociaux et l´amélioration des transports.
C´est le volet transports qui s´annonce déjà comme étant l´un des plus compliqués. La ville de Rio de Janeiro (6,1 millions d´habitants) est confrontée à un grave problème de transport notamment entre le centre et les nouveaux quartiers au sud, autour de Barra de Tijuca, d´où des embouteillages chroniques.
L´obtention des JO devrait donc accélérer la prise de décisions et déterrer des projets oubliés en matière de métro (non inclus dans le dossier de candidature) et d´autobus. Il est question de construire deux lignes de transport d´autobus articulés sur site propre, sur le modèle du Transmilenio de Bogota (coût estimé global : 1,2 milliards de reals soit 460 millions d´euros) et de prolonger la ligne de métro nº 1 vers la Barra de Tijuca (13,5 kilomètres, 6 stations et un coût estimé de 2,8 milliards de reals soit 1,1 milliard d´euros).
En matière de transports urbains, le défi est double. Il concerne la planification et la définition des projets. Mais il s´agit aussi et surtout du financement. Selon une estimation, il faudrait investir 5 milliards de reals pour résoudre les problèmes structurels du transport à Rio. Un montant dont ni l´état ni la ville ne disposent actuellement.
Daniel Solano