L’embargo sur la viande bovine de la France et des Pays-Bas étant levé depuis le 1er février au Japon, la France devrait recommencer à y exporter dans les semaines à venir.
De façon concrète, « on espère que le lobbying intense des organisations et des fédérations professionnelles, avec l’implication forte politique de Paris et de l’Union européenne, se traduira rapidement par de substantielles livraisons dans l’archipel », expose le conseiller adjoint pour les Affaires agricoles au Service économique régional à Tokyo, Nicolas Berthollet.
Selon lui, « il faut dans un premier temps se positionner sur le haut de gamme avec des viandes fraîches pour l’hôtellerie et la restauration de luxe, principalement dans la capitale, et de la viande de veau, notamment des produits spécifiques comme les ris-de-veau et les abats pour la gastronomie ». Tokyo avait interdit l’importation de viande bovine en pleine crise de la vache folle en 2001. Douze ans après, le retour des exportateurs tricolores ne sera pas simple, car le marché nippon est très qualitatif, donc exigeant. En effet, avec le bœuf de Kobé, les consommateurs sont habitués à une viande réputée pour sa délicatesse et sa saveur.
François Pargny
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