Les chiffres clés
Capitale : Tokyo.
Population : 127, 56 millions d’habitants (Banque mondiale, 2009).
Nombre de Français immatriculés : 7 527 (au 30.12.09).
Nombre d’entreprises françaises installées dans le pays : 400 (Moci).
PIB/habitant (parité de pouvoir d’achat) : 33 470 USD (Banque mondiale, 2009).
Taux de croissance du PIB : +4,3 % (FMI, 2010).
Taux de chômage : 5 % (The Economist, octobre 2010).
Coût de la vie – indice Big Mac : 3,67 USD (The Economist, 2010).
Langue : japonais.
Religions : shintoïste, bouddhiste.
Monnaie : yen (JPY).
Décalage horaire : UTC +9.
Régime politique : monarchie constitutionnelle.
Marché du travail : ce qu’il faut savoir
Les étrangers, jusqu’alors employés par les entreprises japonaises pour leurs compétences linguistiques, peuvent aujourd’hui occuper des postes dans les domaines du marketing, du commerce international, du multimédia ou des relations publiques (pour ne signaler que quelques exemples significatifs). Malgré tout, il ne faut pas oublier qu’un niveau de japonais non négligeable est souvent un prérequis pour travailler au Japon, dans tous les domaines, et cela pour toutes les entreprises basées dans ce pays, qu’elles soient nippones, françaises ou internationales.
Le cadre légal du travail
Salaire annuel minimum : variable selon les régions, 713 yens/heure en moyenne.
Nombre d’heures travaillées par an : 1 713 heures par personne qui travaille.
Durée de la période d’essai/du préavis : 30 jours.
Emploi à temps partiel/total : 20,3 % (OCDE 2009).
Rémunérations, avantages et impôts : la rémunération se compose normalement du salaire de base et du paiement des heures supplémentaires. S’y ajoute généralement une rémunération facultative, le plus souvent sous forme d’un bonus payé en deux fois (juin et décembre), représentant l’équivalent de 3 à 6 mois de salaire dans la majorité des cas. L’employeur n’a cependant pas d’obligation légale relative au paiement d’un bonus, dans la mesure où il n’en est pas fait mention dans le règlement intérieur ou dans le contrat de travail.
Comment trouver un emploi
Formalités d’emploi
Il n’existe pas, à proprement parler, de visa de travail pour le Japon. La réglementation japonaise définit en effet 27 titres de séjour différents, dits « statuts de résidence », correspondant soit à un ensemble d’activités spécifiquement autorisés (cadre ou dirigeant d’entreprise, journaliste…), soit à un statut personnel particulier donnant droit à séjourner au Japon (ex. : conjoint ou enfant de ressortissant japonais). Chaque statut de résidence est délivré pour une durée déterminée (le plus souvent 6 mois, 1 an ou 3 ans) qui définit l’échéance du séjour de l’intéressé, et donc la période de validité du visa.
Dossier de candidature type
La recherche d’un employeur japonais est une tâche ardue. Si la maîtrise de la langue japonaise n’est pas parfaite, il est déconseillé de faire acte de candidature spontanée. Le meilleur moyen de trouver un emploi au sein d’une entreprise japonaise est donc de mettre à profit ses relations, les contacts que l’on a pu établir au travers de conférences, colloques ou de toute autre occasion.
conseils pour le CV
Le CV japonais type (rirekisho) est un formulaire de quatre pages que l’on se procure dans le commerce (papeterie) ou sur Internet et que l’on remplit à la main. Les rubriques à compléter sont les suivantes : état civil, adresse, études suivies/formation, expériences professionnelles, hobbies, motivation du candidat. Les formulaires varient dans leur forme et, sur certains d’entre eux, il peut être fait mention de la profession des parents, du nombre de frères et sœurs et de son état de santé. Dans tous les cas, il est nécessaire de coller sa photo. Toutefois, depuis peu, de nombreux candidats japonais présentent leur CV sous format informatique, de forme identique à celui manuscrit ou avec une mise en page se calquant sur le modèle utilisé en France (dans le cas
de ce format occidentalisé, une photo scannée est acceptée). Mentionner son adresse au Japon, sa pratique de la langue japonaise, le visa longue durée déjà acquis et toute autre information pouvant mettre en évidence une situation stable sur le pays (donnée très importante pour des recruteurs japonais).
Les secteurs qui recrutent
Le marché du travail reste très sélectif, Si l’on possède un niveau de japonais égal ou supérieur au JLPT2, les secteurs du marketing, du business development, de la finance ainsi que les métiers de l’informatique peuvent toutefois se révéler porteurs d’opportunités.
– Conseils pratiques pour être embauché –
Les meishi (cartes de visite) sont obligatoires. L’échange de ces dernières peut être codifié à l’extrême. Serrer la main n’étant pas de coutume entre Japonais, s’y résoudre si et seulement si votre interlocuteur en entame la démarche. La ponctualité est une règle absolue et inaltérable au Japon, et le succès en affaires est lié à un respect et une confiance forts et mutuels entre les deux parties. La tenue et la présentation sont très importantes. Être calme, rester humble, éviter tout comportement frondeur, expansif ou hors propos. Mettre l’accent sur la politesse, le contrôle de soi et la capacité de travailler en équipe.
Meilleurs sites d’emploi
Service emploi-formation de la Chambre de commerce et d’industrie française du Japon : www.ccifj.or.jp/BE.
Sites japonais : http://job.japantimes. com, www.workinjapan.com, www.daijob.com, www.jobdragon.com,
www. careercross.com, www.ejobsite.jp, www. planetrecruit.com,
www.betheone.com (mode, vente au détail, cosmétiques), www.panache.co.jp (TIC),
www.skillhouse.co.jp/en/index.html (TIC); http://jobs.japandesign.ne.jp et www.find-job.net (graphisme).
Les réseaux professionnels qui marchent
Femmes actives au Japon, Freelance France Japon, Career Forum.net, Chambre de commerce américaine au Japon (www.ecentral.jp/index/index/lang/en).
Sources : Chambre de commerce et d’industrie française du Japon (CCIFJ), Maison des Français de l’étranger.