Rafale International : « Depuis 15 ans, au Brésil, Dassault Aviation et ses partenaires Snecma (Groupe Safran) et Thales, regroupés dans le GIE Rafale International, ont fait la promotion du Mirage 2000 pour l’appel d’offres FX, puis du Rafale pour FX2, animés par la volonté de coopérer sur le long terme avec l’industrie brésilienne, en particulier avec Embraer. Les transferts de technologies sans restriction et les partenariats scientifiques, techniques et industriels demandés par le Brésil comptaient parmi les points forts de l’offre du GIE Rafale International, avec le soutien des autorités françaises. Nous regrettons que le choix se porte sur le Gripen, doté de nombreux équipements d’origine tierce, notamment américaine. Il n’appartient pas à la même catégorie que le Rafale : monomoteur et plus léger, le Gripen n’est pas équivalent en termes de performances et donc de prix. Cette logique financière ne prend en compte ni le ratio coût-efficacité favorable au Rafale, ni le niveau de la technologie offerte ».
Communiqué amer que le GIE Rafale International, à diffusé dans la soirée du 18 décembre, peu après l’annonce par le ministre brésilien de la Défense, Celso Amorim, que le choix du Brésil pour le contrat du renouvellement de sa flotte militaire (36 avions de combat, un contrat d’une valeur estimée à environ 5 milliards USD) se portait sur le Gripen du groupe suédois Saab.
Jean-Marc Ayrault, Premier ministre français : « Les relations de confiance, tissées depuis un an entre l’Algérie et la France, nous permettent d’ouvrir de nouvelles perspectives, dans un climat apaisé, pour un partenariat ambitieux, d’égal à égal et à la hauteur des liens unissant nos deux pays et nos deux peuples ».
Le 16 décembre à Alger, lors du point presse qui a suivi la tenue du premier Comité intergouvernemental de haut niveau (CIHN) -une instance mise en place lors de la visite officielle du président François Hollande en 2012- qu’il a présidé avec son homologue Abdelmalek Sellal.
Tony Abbott, Premier ministre australien : « Le commerce mondial devrait progresser de 2,5% seulement en 2013, bien en dessous de sa moyenne de 6% par an avant la crise. En tant que présidente du G20, l’Australie concentrera les discussions du G20 sur la façon dont les échanges contribuent à la croissance économique et sur les moyens de les promouvoir au niveau mondial. Cela impliquera de travailler ensemble sur les actions concrètes à engager pour supprimer les obstacles aux échanges ».
Déclaration début décembre à propos du futur Sommet 2014 du G20, prévu les 14 et 15 novembre à Brisbane, alors que l’Australie venait de prendre la présidence du G20. Tony Abbott, Premier ministre conservateur élu en septembre, a précisé attendre de ses partenaires d’y « venir en s’engageant à prendre des dispositions concrètes ». La présidence australienne du G20 en 2014 a pour objectif la levée des barrières aux échanges.