Nicole Bricq, ministre du Commerce extérieur : « Nous devons aussi approfondir les évolutions engagées dans le domaine des financements à l’exportation. Ceux-ci restent massivement tournés vers les grands contrats de biens d’équipement qui appellent des crédits export de moyen ou long terme. Ils sont indispensables. Il ne convient pas de désarmer mais au contraire de se mettre à niveau des offres de nos principaux concurrents. Mais, nous en sommes tous conscients : ils ne sont pas pour nos ETI sauf indirectement lorsqu’elles sont fournisseurs d’une de nos très grandes entreprises. Elles sont surtout présentes dans des secteurs beaucoup plus diversifiés, regroupés dans la rubrique « englobe-tout » du «commerce courant » : cosmétique, industries de santé, édition de logiciel, agro-alimentaire, agro-industrie, mécanique. Les exportations dans ces domaines relèvent de paiements au comptant ou court terme. C’est là où nous devons agir, en substitution du marché, chaque fois que l’assurance-crédit privée est momentanément défaillante. Avec Pierre Moscovici, nous prévoyons une mesure en ce sens qui sera discutée lors de l’examen de la loi de finances rectificative pour 2013″.
Extrait du discours que la ministre a prononcé lors des Assises de l’Industrie organisées par notre confrère l’Usine Nouvelle le 6 novembre.
Jean-Claude Volot, vice-président du Medef : « Laurent Fabius a mis la pagaille. Aller à l’international en ordre dispersé, c’est le meilleur moyen de perdre des contrats ».
Cité dans un article du Nouvel Observateur (31 octobre 2013) relatant les querelles de territoires entre le Quai d’Orsay et Bercy et très opportunément intitulé : « Zizanie à l’export ».
Nicolas Dufourcq, directeur général de Bpifrance :« Il était nécessaire de réagir. Dès qu’une entreprise est incubée en France, financée en premier tour en France, elle se tourne vers un acteur étranger pour devenir mondiale ».
Cité dans un article du quotidien les Echos (5 novembre 2013) relatant l’annonce du déblocage par la banque publique d’une enveloppe de 500 millions d’euros pour financer des investissements en capital dans les entreprises de gros montants, de l’ordre de 10 à 50 millions d’euros.
B. Simmat, journaliste spécialiste du vin : « On agite le spectre d’une pénurie mondiale de vin, mais les réserves sont telles que c’est impossible. Aujourd’hui, une centaine de pays dans le monde produit du vin. Même si la demande se renforçait, avec l’équivalent de 37 milliards de bouteilles en 2013, on serait loin d’une pénurie. La preuve, des capacités de production se créent partout. Les Chinois, grands amateurs de vin, sont les 5e producteur mondiaux (…).
Extrait d’une interview publiée sur le site d’information l’expansion.lexpress.fr le 31/10/2013, beaucoup reprise sur le web, réagissant aux annonces de la banque Morgan Stanley annonçant une possible pénurie mondiale de vin…