François Hollande, président de la République française : « Nous-mêmes avons des efforts à faire. Les autorités cubaines, comme d’autres d’ailleurs dans le monde, nous disent que nous avons d’excellents produits mais que nous n’avons pas nécessairement les accompagnements financiers correspondants. Alors aujourd’hui, un avenant à l’accord Coface a été prolongé. Une ligne d’assurance-crédit permettra de soutenir nos entreprises et donc de développer encore davantage les investissements.»
Extrait de la fin de son allocution faite lors de la clôture du Forum économique franco-cubain, pendant sa visite d’État à Cuba le 11 mai. Cette ligne de crédit, garantie par Coface, est destinée à faciliter l’achat par les Cubains de produits français, notamment alimentaires. Lire en accès libre sur notre site : France/Cuba : les relations économiques renforcées par la visite de François Hollande
Gérard Araud, ambassadeur de France aux États-Unis : En 200 ans d’indépendance, « la France est le seul pays du G7 à ne jamais avoir fait la guerre contre les États-Unis. Je ne manque pas une occasion de le rappeler à nos amis britanniques ».
Extrait de son discours au Symposium mondial des CCE (Conseillers du commerce extérieur de la France) à Miami le 8 mai, par ailleurs jour de commémoration en France de la Victoire des alliés lors de la seconde Guerre mondiale 1939-1945. Une façon, certes, malicieuse de rappeler aux Américains que la France est une amie critique, mais sûre…
David Petraeus, ex-commandant de la Force internationale d’assistance et de sécurité en Afghanistan et directeur de la CIA : « A conservative at home, internationally comprehensive and social inclusive abroad can not be the prime in this country ».
« Un homme conservateur chez lui, qui défend une politique internationale constructive et une stratégie d’inclusion sociale à l’étranger ne peut être le président aux États-Unis». C’est en substance le sens en français de la réponse ironique faite par cet ancien général de l’Armée américaine à la question d’un CCE français lui demandant pourquoi il ne présentait pas sa candidature à l’élection présidentielle américaine, le 8 mai, lors de la deuxième journée du Symposium mondial des CCE à Miami.
Pascal Lamy, ex-directeur général de l’OMC : « Ce sera bon pour tout le monde à partir du moment où la convergence des normes et des règles sera faite par le haut et non pas par le bas ».
Extrait de son analyse des enjeux des négociations du projet de Partenariat Transatlantic, le TTIP (Transatlantic Trade and Investment Partnership) livrée le 7 mai lors du Symposium mondial des CCE à Miami, et à propos desquelles il pense que les négociateurs européens et américains « s’y sont très mal pris ». Lire en accès libre sur notre site : Libre échange/TTIP : les Américains et Européens “s’y sont très mal pris”, selon Pascal Lamy
Elchin Amirbayov, ambassadeur d’Azerbaïdjan en France : » Dans mon pays, la diversification économique et le développement des régions sont devenus une priorité. Et, depuis 2012, la coopération décentralisée s’est développée avec des villes françaises, donnant lieu à des jumelages, des chartes de coopération. Nous sommes également favorables au souhait de la France de créer un cadre plus institutionnel pour la coopération décentralisée dans plusieurs secteurs comme le tourisme, pour lequel il y a un potentiel inutilisé, mais aussi l’agriculture, l’agroalimentaire, le vin, le transport, l’énergie alternative et renouvelable, l’industrie et la technologie ». Propos tenus, le 13 mai à Paris, à l’occasion du 2e Forum d’affaires France-Azerbaïdjan, organisé par la fondation Taes et Business France.
Arnaud Vaissié, président de SOS International : » Nous n’allons pas abandonner Singapour, mais nous allons de plus en plus étendre nos activités à partir de la Malaisie ».
Propos tenus, à l’occasion du Forum France-Malaisie, le 12 mai à Paris, par le patron de cette société spécialisée dans la prévention médicale, l’accès aux soins et les interventions d’urgence. Celui qui est aussi le président de CCI France International a expliqué que » l’environnement amical d’Invest KL et de Mida » (l’organisme public chargés d’attirer les plus grandes entreprises mondiales à Kuala Lumpur et l’autorité en charge de l’investissement en Malaisie) et » la présence d’infrastructures et de coûts très compétitifs » l’avaient convaincu d’une implantation en Malaisie. Il évalue ainsi à 30 % le gain de compétitivité en Malaisie par rapport à Singapour.