Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères : « Il y a 20 projets représentant plusieurs dizaines de milliards d’euros s’ils sont menés intégralement à bien », a déclaré mardi 5 mai à Riyad Laurent Fabius, en marge de la visite du président François Hollande en Arabie saoudite. Selon le ministre français des Affaires étrangères, sont concernés les investissements croisés, l’armement où «un certain nombre de projets vont être finalisés avec des conséquences dans les mois qui viennent», ou encore l’énergie, « surtout dans le domaine solaire, avec une perspective sur le nucléaire», peut-être aussi l’aéronautique civile, les infrastructures de transport (à La Mecque et Djeddah) et la santé. Propos cités par www.Challenges.fr dans son article intitulé » Arabie saoudite et France vont collaborer sur 20 projets économiques « .
Eric Trappier, P-dg de Dassault Aviation : « Le Rafale est entré dans une dynamique du succès. Pourquoi ? Avant tout, grâce à l’avion et à ses qualités intrinsèques. Le Rafale est un très bon avion, polyvalent. Il est le résultat du travail mené par les états majors et la Direction générale de l’armement (DGA) qui ont défini ses capacités opérationnelles afin qu’il remplace sept avions différents. Il est aussi le fruit des travaux menés par les ingénieurs de Dassault Aviation et de ses partenaires, pour développer un très bel appareil qui tienne ses promesses opérationnelles et qui reste dans le budget défini (…). Son succès à l’exportation relève aussi de facteurs géopolitiques. Je salue la mobilisation des autorités françaises qui ont renforcé la relation stratégique déjà ancienne, avec le Qatar. François Hollande et son bras armé, Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, ont conforté la relation politico-militaire tandis que Laurent Fabius, le ministre des affaires étrangères, a consolidé la relation diplomatique bilatérale. Les armées, engagées sur les théâtres d’opération, ont démontré la valeur du Rafale. C’est un avion « combat proven ». Quant aux industriels, ils ont mené les négociations commerciales. En jouant, chacun dans notre compartiment du jeu, nous avons, ensemble, fait gagner l’équipe France ».
Extrait de l’entretien accordé au Figaro et publié le 3 mai sur le site en ligne du journal www.lefigaro.fr, à la veille de la signature à Doha, en présence du président François Hollande, du contrat pour l’achat de 24 Rafale + une option sur 12 appareils supplémentaires. Lire en accès libre : Moyen-Orient/Défense : nouveau jackpot pour le Rafale, cette fois-ci au Qatar
Cecilia Malmström, la commissaire européenne au Commerce : « Conclure un accord avec notre plus grand partenaire commercial et d’investissement contribuera de manière considérable à l’accroissement du montant de nos échanges couverts par des règles commerciales ambitieuses. » (…) « Les deux parties envisagent d’aller plus loin dans la coopération réglementaire au sein du TTIP (Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement) que dans tout autre accord de libre-échange, y compris l’Accord de partenariat transpacifique. Nous voulons un accord qui renforce les protections réglementaires tout en facilitant le commerce ».
(…) « Enfin, le TTIP doit également protéger et renforcer nos valeurs communes transatlantiques –de la libéralisation des marchés à des niveaux élevés de protection réglementaire pour l’environnement, la santé et la protection du consommateur. En se rassemblant autour de tels principes, les États-Unis et l’Europe renforcent notre partenariat pour les défendre. C’est pourquoi le TTIP sera un élément crucial de la future structure du système mondial du commerce ».
Déclaration faite à l’occasion d’un discours prononcé à Washington, le 4 mai, lors de la rencontre avec son homologue Michael Froman, représentant américain au Commerce et avec les diverses parties prenantes aux négociations du TTIP (Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement). Lire dans la Lettre confidentielle aujourd’hui : TTIP : des « avancées significatives » techniques, notamment dans l’énergie