Laurent Fabius, président de la COP 21 : « A ce jour, 183 INDC (Ndlr : contributions nationales) ont été publiées, représentant plus de 95 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Certes elles diffèrent par leur ambition, mais le fait même que la quasi-totalité des pays ait accompli cette démarche montre une évolution remarquable et permet d’anticiper les progrès qui seront nécessaires dans le futur. Car attention ! Le total de ces contributions nous éloigne des 4°, 5° ou 6° de réchauffement évoqués par le GIEC dans les scénarios inacceptables de l’inaction, mais cela ne suffira pas pour rester sous les 1,5° ou 2° maximum. D’où le caractère crucial des mécanismes de rendez-vous périodiques et d’amélioration que nous pourrons, je l’espère, inclure dans notre accord (…) La France transmettra fin 2016 le témoin à nos amis marocains, de même que nous l’avons reçu de nos amis du Pérou qui ont accompli un remarquable travail. Mais en cette année 2015, il y a urgence. Les gaz à effet de serre continuent en effet de s’accumuler dans l’atmosphère, au point d’aboutir, si rien n’était fait ou pas assez vite, à une situation irréversible. Ici, maintenant, il existe un «momentum » particulier. C’est à cette Conférence-ci que la COP de Durban en 2011 a confié expressément la tâche de parvenir à un accord. La COP21 doit être un basculement, un tournant. Tout ne se résoudra sans doute pas à Paris ; mais on ne résoudra rien sans Paris. »
Extrait du discours du ministre français des Affaires étrangères et du développement international (MAEDI) à l’ouverture de la COP21 , le 30 novembre, sur le site des négociations climatiques au Bourget, ouverture à laquelle assistaient quelque 150 chefs d’Etats et de gouvernement, dont Barack Obama, Vladimir Poutine, Xi Jinping et Narendra Modi. Ils résument les enjeux historiques de cette 21ème Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP21). Lire l’intégralité du discours sur : www.diplomatie.gouv.fr/
Tarek Kabil, ministre égyptien du Commerce et de l’industrie : » Le gaz est vital pour nous, il y a un problème d’approvisionnement de nos usines et le champ géant de Zohr – 33 trillons de pieds cubes, dont on peut extraire 75 % – va nous permettre d’assurer la consommation domestique. Nous allons d’abord nous focaliser sur celle-ci… après, on verra, mais c’est sûr qu’il y aura des projets à l’export. Nous collaborons déjà avec Chypre et d’autres pour tirer profit du réseau égyptien ». Déclaration, faite le 1er décembre à l’Institut du monde arabe (Ima), à l’occasion des Rencontres de l’Ima sur le développement des échanges économiques entre la France et l’Égypte.
Lire aussi l’article de la LC de cette semaine : Égypte/Risque pays : la « dévaluation », mot tabou pour le pouvoir, mais pas pour le secteur privé ;
et l’article paru sur www.lemoci.com : Égypte/France : des relations économiques et politiques au beau fixe favorables aux projets des entreprises françaises
Stéphane Israël, P-dg d’Arianespace et président du comité des mécènes de l’Année France-Corée 2015-2016 : » Il y a la puissance de feu des grands groupes, l’énergie créatrice et la volonté de mieux se connaître des deux pays « . Propos tenus à la clôture de la séance plénière du 2e Forum franco-coréen d’innovation industrielle, le 26 novembre à Bercy.
Lire à ce sujet en accès gratuit sur notre site : » Forum d’innovation franco-coréen à Paris : la France et la Corée cherchent des « solutions » ensemble « .