Ils ont dit (accès gratuit) : J-M. Ayrault, P. Gattaz, G. Bonnenfant

Jean-Marc Ayrault, ministre des Affaires étrangères et du développement international (1) : « Les conditions pour les échanges économiques entre nos deux pays sont équilibrées et mutuellement bénéfiques. Nous avons la possibilité de les renforcer encore davantage, notamment au travers d’investissements croisés, notamment coréens en France. Nos entreprises ont la capacité, et je crois qu’elles en ont la volonté – beaucoup les représentent ici aujourd’hui – de coopérer davantage ».
Extrait du discours prononcé par Jean-Marc Ayrault le 24 mars à l’occasion de l’ouverture du « Forum franco-coréen des Leaders » en marge de son déplacement en Corée du Sud du 23 au 25 mars.

Jean-Marc Ayrault (2) : « Nous avons dépassé les 8 milliards d’euros d’échanges commerciaux en 2015. Nous avons plus de 200 entreprises qui sont implantées ici et qui emploient 25 000 personnes, et la France est le deuxième investisseur en Corée. En matière d’innovation, notre coopération est déjà très forte. (…) Donc, ce que nous espérons avec cette inauguration, c’est une accélération, un nouveau départ pour tous ceux qui sont prêts à avancer. (…) Voilà donc à quoi va servir ce French Tech Hub, de mettre en lien avec l’écosystème français que je viens d’évoquer qui permettra aussi de soutenir de nouveaux partenaires franco-coréens dans les services à valeur ajoutée. Je pense aux technologies numériques, les industries culturelles et créatives, la communication et sans doute dans beaucoup de domaines encore insoupçonnés. Cela permettra à de jeunes entreprises françaises de trouver ici des mentors, qui connaissent le marché coréen et qui les aideront à s’implanter ».
Extrait de son discours prononcé le 24 mars à l’occasion du lancement du French Tech Hub de Séoul, en marge de son déplacement en Corée du Sud du 23 au 25 mars.

Pierre Gattaz, président  du Medef : « Avec l’Allemagne, l’écart de compétitivité s’élève à 135 milliards d’euros, répartis entre le coût du travail et la fiscalité. Aujourd’hui, on ne veut plus d’aides, mais une baisse de la fiscalité sur le capital ».
Propos tenus, le 29, mars à la veille du départ d’une délégation d’entreprises françaises, les 30 et 31 mars, à Munich et Berlin. Lire également à ce sujet dans la LC l’article de Une  France / Allemagne : les patrons français veulent plus de convergence avec leurs homologues allemands et l’article intitulé TTIP, Iran : Frédéric Sanchez (Medef) veut des positions communes avec le patronat allemand.

Gilles Bonnenfant, administrateur du CNCCEF en charge de l’attractivité : « Si les attentats de novembre 2015 ont eu une influence importante à court terme sur l’attractivité du pays en termes de « sûreté des personnes », mais aussi un impact subjectif non négligeable, il semble encore trop tôt pour mesurer l’impact des décisions adoptées par le Gouvernement en termes de politiques publiques ».
Cité par un communiqué du CNCCEF donnant les principaux résultats du deuxième Indice d’attractivité du territoire réalisé en janvier 2016 à partir d’un sondage auprès de 3 900 Conseillers du commerce extérieur (CCEF). Lire en accès gratuit sur notre site : France / Attractivité : la perception des CCEF est stable, sauf pour la sécurité