Angel Gurría, secrétaire général de l’OCDE: «Quitter l’Europe imposerait une taxe Brexit aux prochaines générations. Au lieu de financer les services publics, cette taxe serait une perte sèche, sans aucun bénéfice économique » (Leaving Europe would impose a Brexit tax on generations to come. Instead of funding public services, this tax would be a pure deadweight loss, with no economic benefit).
Cité dans un communiqué de l’OCDE à l’occasion de la publication par cette organisation internationale d’une étude sur les conséquences économiques et fiscales d’une sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (UE). Conclusion de cette étude intitulée The Economic Consequences of Brexit: A Taxing Decision ? On s’en doute, très négative pour les Britanniques, à quelques semaines du référendum qui doit décider du maintien ou non de leur pays dans l’UE. D’après cette étude, le « Brexit » couterait ainsi pour chaque foyer britannique l’équivalent de 3 200 livres sterling (GBP) par an d’ici 2030 dans le meilleur scénario, et près de 5 000 GBP par an dans le pire… Un argument choc qui vient à point nommé pour alimenter le moulin des partisans du maintien du pays dans l’UE.
Matthias Fekl, secrétaire d’État au Commerce extérieur : « Nous avons posé des critères très stricts sur la défense de l’agriculture, les indication géographiques (…) Il y a des exigences. On ne veut pas signer à tout prix, il n’y a pas de frénésie ni française, ni européenne d’ailleurs, à signer avec n’importe quel pays n’importe quoi (…) ».
Extrait de son intervention le 26 avril au micro de RTL sur la reprise des négociations sur le traité de libre échange Europe-États-Unis (TTIP ou Tafta) au lendemain de l’ouverture, le 25 avril, à New York du 13ème round des discussions. Lire également au sommaire de la LC aujourd’hui : UE / États-Unis : les marchés publics, pomme de discorde dans les négociations TTIP
Bernard Hourcade, directeur de recherche émérite au CNRS : « Depuis 37 ans, les mêmes personnes sont au pouvoir. ce qui explique que les Iraniens soient passés à côté de la mondialisation, mais ils ont la stabilité. Aujourd’hui, le Parlement est composé de 60 % de conservateurs, qui sont des modérés par des radicaux, 20 % de réformateurs qui prônent l’ouverture, et 20 % de radicaux qui veulent un République islamique pure et dure et désirent rayer Israël de la carte du monde. Ce sont eux qui contrôlent tout, notamment l’appareil politique et policier, ce sont les gardiens de la Révolution, ils ont connu la guerre Iran-Irak et ont environ 60 ans ». Propos tenus le 21 avril, lors des Matinales du Club du Cepii, consacrées à l’Iran. Lire aussi en accès libre sur notre site : Iran / Export : les contraintes intérieures et extérieures que doivent affronter les entreprises