Etienne Vauchez, président de l’OSCI : « Ce qui est frappant, c’est que chacune de ces organisations, l’OSCI la première, est très contente de ce qu’elle fait et affiche de très bons résultats. Il est étonnant qu’un ensemble d’acteurs affichant chacun d’aussi bons bilans produisent un résultat collectif aussi mauvais. Et je ne parle même pas du déficit, je pense au fait que depuis presque vingt ans, les exportations françaises n’ont pratiquement pas augmenté en valeur, alors que sur la même période le PIB mondial a été multiplié par deux ».
Le président de l’OSCI, la fédération des sociétés d’accompagnement, de gestion export et de négoce international, fait référence aux 40 organismes présents au sein du Conseil stratégique de l’export, organisme consultatif placé auprès du secrétaire d’État au Commerce extérieur. Extrait de l’entretien exclusif publié aujourd’hui par la Lettre confidentielle, en avant-première de la sortie, entre les deux tours de la présidentielle, de son livre L’export est l’avenir de la France, dont Le Moci est l’éditeur. Lire : Étienne Vauchez : « Bien sûr qu’on peut tout à fait réussir à l’export avec des salaires élevés et une devise forte »
Raphaël Bello, directeur du bureau France à la Berd : « Le Kazakhstan est une opportunité pour la Berd, car ce pays est à un carrefour, en termes de transition économique, écologique et transformation industrielle. En outre, il existe de fortes contraintes internationales, avec un prix du dollar que fait porter une pression sur le gouvernement, notamment pour les réformes. Il y a une volonté de les faire, mais nous regrettons que ce soit un peu lent au regard des attentes des entreprises ».
Propos tenus, le 18 avril, lors des 5ème Rencontres Kazakhstan, organisées par Business France, par Raphaël Bello, directeur du bureau France à la Banque européenne de reconstruction et de développement, qui a précisé que la Berd était « le premier investisseur hors hydrocarbures au Kazakhstan », ayant investi pour plus de 1 milliard d’euros en 2016 et 33 projets, dont 40 % dans l’énergie, 40 % les infrastructures et le transport et 20 % dans le reste : agriculture, institutions financières accordant des prêts aux PME, etc. Lire dans la LC d’aujourd’hui : Kazakhstan / France : la nouvelle agence Kazakh Invest veut séduire les entreprises françaises
Ronan Venetz, chef des Services économiques en Asie centrale : « Le plan de privatisation annoncé par les autorités en 2106 devait se poursuivre en 2017 avec Air Astana, puis KazAtomProm et Kazakh Telekom, mas les principales introductions en Bourse ont été reportées à 2019-2020. Toutefois, des filiales des groupes publics ont été privatisées en 2016 et çà va continuer ».
Propos tenus par le conseiller économique, chef des SE en Asie centrale, à l’ambassade de France au Kazakhstan, le 18 avril, lors des 5e Rencontres Kazakhstan, organisées par Business France. Lire dans la LC d’aujourd’hui : Kazakhstan / France : la nouvelle agence Kazakh Invest veut séduire les entreprises françaises.
Hicham Amadi, vice-président de l’Asmex : « Les entreprises marocaines doivent être agiles. En Afrique subsaharienne, on veut des partenaires, pas seulement de la vente, il faut aussi donner en expertise, en savoir-faire. Avec la France, on n’y est pas concurrent. D’abord, avec le Maroc, elle a un fuseau, une proximité géographique, un ancrage et y dispose de la plus grande chambre de commerce française au monde. En s’implantant chez nous, avec notre culture commune, c’est encore plus facile. Il faut considérer le Maroc comme un point d’entrée. C’est un pays facile pour l’investissement, qui est libre et garanti. Il faut seulement accepter que le Royaume soit un point de passage. Quant au développement des banques marocaines en Afrique subsaharienne, c’est dû au retrait ou au recul de nombre d’établissements français, ce qui explique que leurs homologues marocains y accompagnent et financent aujourd’hui de grands projets ».
Propos tenus par ce dirigeant de l’Association des entreprises marocaines exportatrices (par ailleurs, P-dg fondateur de 2WLS (gestion de programmes de fidélité), une société de Casablanca, partenaire du français Bilendi), le 20 avril, à la Lettre confidentielle du Moci, qui va publier dans son magazine un dossier sur le thème « le partenariat franco-marocain en Afrique est-il possible ?», le 18 mai prochain.
Laurent Ruben, P-dg de French Accelerator : « Il faut adapter la marque française au marché américain et donc refaire son site. Il y a de vraies différences de culture des deux côtés de l’Atlantique. Et notamment en terme commercial. En France, vous avez des technico-commerciaux, aux États-Unis, vous avez, d’une part, les vendeurs de tapis, qui sont de véritables show men, et, d’autre part, les techniciens. Les premiers vont être moins bons techniquement, mais les deux travaillent ensemble ».
Extraits d’un entretien exclusif accordé à la Lettre confidentielle par Laurent Ruben, le 18 avril à Paris, à l’occasion de la sortie de l’enquête « les huit erreurs à éviter pour implanter sa force commerciale aux US », réalisée par sa société privée d’accompagnement French Accelerator, basée à Los Angeles. Lire aussi dans la LC d’aujourd’hui : États-Unis / Implantation : les huit erreurs à éviter pour recruter une équipe commerciale, selon L. Ruben.