Le projet de création d’un club Maghreb au sein du Groupement des entreprises et des professionnels des hydrocarbures et des énergies connexes (Gep AFTP) refait surface à quelque quinze jours de la 11e Convention France-Maghreb (7-8 mars, Paris).
Depuis longtemps, Jean-Jacques Royant, le responsable de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient au Gep, essaie de convaincre l’Andi et l’Amdi, les organismes publics chargés de la promotion de l’investissement en Algérie et au Maroc, de la pertinence de sa démarche. « Une réponse polie, mais sans lendemain, lui a été à chaque fois donnée », témoigne auprès du Moci une entreprise du secteur.
Comme le Gep a participé à toutes les éditions de la Convention, Mohamed El Ouahdoudi, le fondateur de la manifestation soutenue par la mairie de Paris, et Jean-Jacques Royant, comptent sur l’édition 2013 pour relancer le projet. Toutefois, il faudra aussi convaincre les membres du Gep de l’intérêt d’accroître leur présence au Maroc, un pays qui attire aujourd’hui des majors des hydrocarbures, comme Total et Chevron.
« Si nous sommes déjà assez présents dans le secteur en Algérie, au Maroc, les entreprises françaises sont trop discrètes », reconnaît l’interlocuteur du Moci. Parmi les solutions possibles, selon lui, « les sociétés tricolores pourraient coopérer avec des homologues marocaines ». Les partenariats franco-marocains permettraient aussi « d’attaquer de conserve les marchés d’Afrique subsaharienne ».
F.P