Vivre et travailler dans 50 pays : attention à la pollution !
Lorsqu’on passe en revue quelques indicateurs choisis, la diversité et les écarts de conditions de vie qui existent entre chaque pays est toujours aussi frappante. Il en est ainsi du fameux indice Big Mac du magazine économique britannique The Economist, qui permet de comparer les pouvoirs d’achat locaux réels entre eux en gommant notamment les effets des taux de change : il vous en coutera 1,77 USD pour en déguster un à Johannesburg, mais le double aux Émirats arabes unis et le quadruple dans de nombreux pays d’Europe occidentale.
Autre exemple, le logement. Malgré un certain rattrapage en cours dans les métropoles des pays émergents et en développement, les futurs locataires (ou colocataires…) feront un grand écart budgétaire selon leur destination : environ 200 euros/mois pour un studio au centre de Tunis, 270 pour la même chose à Almaty (Kazakhstan) mais le double à Helsinki, Moscou, Shanghai ou Séoul, le triple à Dubaï, et dix fois plus à Hong Kong et Singapour…
Quant aux formalités de visa et aux différences de réglementations du travail applicables aux étrangers, le monde reste un vaste patchwork, y compris l’Union européenne.
Ces données font partie du socle des informations de base que nous proposons depuis quatre ans dans les fiches de notre Guide de la mobilité internationale afin de faciliter les préparatifs d’un projet mobilité : coût de la vie et informations pratiques sur les conditions d’hébergement et de transport, formalités (visa, travail), environnement économique, social et fiscal, bonnes sources d’informations françaises, internationales ou locales…
Cette année, toutefois, trois nouveaux indicateurs bien dans l’ère du temps ont été intégrés:
-un indicateur sur le niveau de pollution avec le taux de production de Co2 par habitant (source Banque mondiale), qui varie de moins de 1 tonne (t) dans certains pays en développement (Abidjan 0,4 t/habitant) à plus de 20 t./hab. dans certains pays du Moyen-Orient (21,4 t./hab. aux Émirats arabes unis) ;
– un Indicateur général de sécurité, le « Global Peace Index », mis au point par The Economist et différents organismes d’études et de recherche. Il classe les pays du plus haut niveau de sécurité (n° 1) au plus faible (n° 152) ;
– et le classement Mercer de la destination, qui donne une idée du niveau du coût de la vie dans les grandes métropoles du monde.
Autre nouveauté de cette édition 2016 : deux nouvelles destinations sont traitées, la Slovaquie et Hong Kong. Ce qui porte à 50 au lieu de 48 jusqu’à présent le nombre de pays et territoires couverts par ce guide
Qu’il s’agisse d’une expatriation encadrée par un employeur, d’une formation dans le cadre d’un cursus, d’un projet personnel d’entrepreneuriat, un projet de mobilité international ne s’improvise pas. Mises à jour et enrichies avec le concours de Daniel Solano et du Cercle Magellan, un réseau de professionnels de la gestion des ressources humaines (RH) qui fait référence en matière de gestion des ressources humaines à l’international, les fiches de ce guide seront utiles à tous candidat au voyage : elles permettent en un clin d’œil en quelques minutes les spécificités d’un pays et invitent à approfondir les sujets clés. De quoi aider les candidats au départ à bien se préparer et mettre toutes les chances de leur côté pour faire de leur projet un succès !
Christine Gilguy