L‘Atlas 2013 des risques pays à l’usage des exportateurs, dont c’est la cinquième édition cette année, aide les entrepreneurs à se forger leur propre politique de gestion des risques d’impayés à l’export. Il fournit, pour 104 pays répartis sur tous les continents, des informations et des recommandations directes et claires sur des points clés tels que les meilleures sources d’information sur les entreprises du pays, les pratiques de paiement les plus répandues chez les exportateurs ayant des opérations avec le pays, ou encore les conditions de la logistique et des transports.
Toutes les fiches ont été actualisées tant au plan des chiffres clés puisés aux meilleures sources que des notes de risque, informations et conseils livrés par Jean-Claude Asfour, notre expert indépendant du risque pays.
Deux grands partenaires ont contribué à nouveau cette année à enrichir les fiches pays de leur expertise internationale et de leur conseil : Euler Hermes et Société Générale. Nous les en remercions d’autant plus vivement que leurs avis sont mis à jour et documentés avec beaucoup de sérieux !
Chaque fiche répond aussi à trois préoccupations concrètes des exportateurs :
• évaluer le risque de non-paiement de leurs clients ou prospects, que ce risque résulte de la situation politique et socio-économique du pays, de la solvabilité du client potentiel lui-même ou de conditions de livraison difficiles ;
• évaluer les risques pesant sur les expéditions de marchandises et le respect des délais ;
• mettre en œuvre les solutions pour anticiper et réduire au mieux ces risques et, in fine, réussir ses expéditions et se faire payer.
Pour chaque pays, nous rappelons les principales notes de risques pays des assureurs-crédits lorsqu’elles sont disponibles, ainsi que la note du risque commercial et du risque de transfert quand elles sont précisées par ces derniers.
Nous ajoutons les appréciations du crédit manager Moci, sur le risque pays et sur le risque client, qui est plutôt celle de l’homme de terrain : excellent, très bon, bon, moyen, mauvais, très mauvais.
Ces notes (à l’exception de celle de l’OCDE) donnent un indicateur de la perception du risque à court terme, c’est-à dire à moins d’un an.
Elles ne sont pas figées : elles sont susceptibles d’évoluer dans les prochains mois, d’où l’importance d’avoir précisé la période où elles ont été relevées. Une note qui s’améliore est plutôt un signal positif pour l’exportateur, une note qui se dégrade est au contraire un signal négatif qui doit l’inciter à redoubler de prudence dans ses transactions.