Grâce à Bpifrance, un export « plus vite, plus haut, plus fort » ?

Proposé par Bpifrance

Rester maître de son environnement même lorsque les éléments vous sont défavorables, ne pas sous-estimer l’importance du retour d’expérience, savoir s’entourer des bonnes personnes : nombreux sont les parallèles entre le sport de haut niveau et les défis que rencontrent les entreprises en matière d’export. Pour aider les exportateurs à mieux s’ancrer sur des marchés très compétitifs, Bpifrance a donc lancé sa nouvelle offre, Parcours Business International. Rencontre dans les starting-blocks avec Olivier Vincent, Directeur Exécutif en charge de l’Export de Bpifrance.  

Que l’on parle d’entrepreneuriat ou de sport de haut niveau, un même mot revient souvent : celui de la performance. C’est justement pour jeter des ponts entre ces deux univers que Bpifrance avait convié, ce mardi 1er octobre, plusieurs personnalités bien connues des amateurs de sport : le perchiste et champion olympique Jean Galfione, l’entrepreneuse Sophie Lacoste-Dournel – PDG du groupe Fusalp – ainsi que Ronny Turiaf, qui a brillé durant une décennie sur les courts de basket de la NBA. Tous trois ont participé à une table ronde animée par le serial-entrepreneur Mathieu Stefani, connu pour son podcast Génération Do It Yourself, et ont souligné l’importance qu’avaient joué au cours de leurs carrières des facteurs extérieurs sur lesquels ils n’avaient pas prise, au-delà de leur intention initiale, primordiale pour débuter toute aventure, qu’elle soit sportive ou entrepreneuriale.

Faciliter l’export pour les PME et ETI…

Garder la mainmise sur des facteurs externes qu’on ne contrôle pas toujours passe aussi par l’accompagnement par des mentors, de coachs et de structures en qui l’on pourra avoir confiance et sur qui l’on pourra se reposer en temps voulu. Faire le choix des bons partenaires, c’est donc primordial pour les entreprises qui souhaitent se lancer dans l’aventure de l’export. Celles-ci pourront être épaulées par Bpifrance, guichet unique ouvert depuis toujours vers l’international, et qui vient de lancer son offre Parcours Business International, nouveau programme d’une vingtaine de parcours adaptés aux besoins des entreprises, quelle que soit leur taille, leur secteur d’activité ou leurs zones-cibles de développement international. Ces différents programmes ont pour but de développer les courants d’affaires des entreprises françaises ; nombre d’entre elles demeurent encore trop frileuses à ce sujet, particulièrement les PME et ETI, alors même que celles-ci sont le fer de lance de la réindustrialisation de la France.

Pour ces organisations, il sera en effet primordial de bénéficier de solutions de financement afin de rester compétitives sur des marchés où les places sont particulièrement chères. Et surtout de se projeter sur le temps long et d’anticiper les potentielles crises à venir. Olivier Vincent, Directeur Exécutif de la Direction en charge de l’Export de Bpifrance, explique : « Notre nouvelle offre repose sur trois piliers, qui correspondent aux trois grandes ambitions de la direction de l’export de Bpifrance. Faciliter les courants d’affaires, tout d’abord. Connecter les acheteurs et les exportateurs, ensuite. Financer et assurer les ventes de nos clients, enfin. »

… et l’inscrire dans le temps long

Ce n’est donc pas par hasard si Bpifrance parle à présent de « parcours » internationaux plutôt que de « missions », comme auparavant : « Ce dont nous nous sommes rendus compte, c’est que cela n’avait plus de sens de partir pour quelques jours dans un pays lointain pour initier un ‘one shot’ à l’export. D’où ce nouveau format que nous avons imaginé, jusqu’à neuf mois, qui laisse plus de temps, à la fois à la préparation, à l’immersion et au suivi par nos équipes. » Un diptyque que les primo-exportateurs doivent bien garder à l’esprit puisque, toujours selon Olivier Vincent, « il est capital de se préparer lorsqu’on débute un tel cheminement. Cette préparation, toutefois, ne peut constituer qu’un premier pas, un prologue : vient toujours le moment où il faut se lancer, se propulser ! Quoiqu’il en soit, il faut se méfier de cet effet d’aubaine, sur lequel un entrepreneur pourrait être tenté de se reposer. La chance du débutant existe, certes, mais ce n’est pas elle qui permet de durer dans le temps. Ni de se faire une place de choix sur des marchés hyperconcurrentiels… »

Si Bpifrance fournit tout un continuum de produits et de solutions facilitant le quotidien des entrepreneurs, ceux-ci devront, toujours selon Olivier Vincent, ne jamais se défaire de quelques qualités primordiales : « Qu’il exporte pour la première fois ou depuis longtemps, un entrepreneur devra toujours rester enthousiaste et être porté par une ambition, celle de créer de la valeur pour son entreprise. En retour, ce sera l’ambition de Bpifrance d’apporter sa pierre à l’édifice pour concrétiser et faire fructifier cette ambition. »