La Grèce va mieux et les assureurs-crédits, qui s’en étaient désengagés au moment de sa grande crise financière, y reviennent. Signe des temps, Coface vient d’annoncer son implantation sur le marché grec avec le lancement d’une offre locale d’assurance-crédit grâce à l’obtention d’une licence auprès des autorités de régulation grecques. Une annonce présentée par le groupe comme en ligne avec « son ambition de croissance dans de nouveaux marchés à fort potentiel ».
C’est le cas d’Athènes. D’après l’assureur-crédit français, numéro 3 sur le plan mondial, « la Grèce a entrepris des réformes qui ouvrent la voie à un marché prometteur de l’assurance-crédit, analyse-t-il dans un communiqué. L’assainissement des comptes publics et le renforcement de la crédibilité budgétaire ont permis au pays de faire son retour sur les marchés internationaux et de lever partiellement ses contrôles de capitaux ».
Quant aux entreprises grecques, elles sont elles aussi dans une nouvelle dynamique, selon Coface : « les entreprises grecques sont devenues plus compétitives et ont réduit leurs dettes. Elles sont aujourd’hui davantage orientées vers l’exportation, ce qui a facilité le développement des nouveaux secteurs et l’évolution du tissu productif ».
Pour l’assureur-crédit français, il s’agit aussi de continuer à tisser sa toile dans une zone qu’il considère comme stratégique. « Notre licence grecque prolonge la présence historiquement forte de Coface dans la région Méditerranée et Afrique, qui représentait 27% du chiffre d’affaires du Groupe en 2018 », commente ainsi son directeur-général, Xavier Durand.
Desk Moci