Sur le dossier de l’accord commercial Union européenne (UE)-Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay), Emmanuel Macron semble privilégier pour le moment la défense de l’environnement sur les intérêts commerciaux de la France. D’où son opposition à la ratification par la France de l’accord d’association, conclu le 29 juin entre l’UE et le Marché commun du Sud (Mercosur), et ouvrant de nombreux secteurs.
Le président français s’est exprimé à ce sujet, ce qui peut paraître logique, voire légitime. Avec l’Accord de Paris sur la lutte contre le changement climatique, conclu sous sa présidence de la Cop 21 fin 2015, la France a affiché son leadership à la face du monde dans ce domaine. Un leadership que le président a cherché très rapidement à ancrer encore un peu plus dans les esprits, avec l’Alliance internationale solaire cofondée avec l’Inde.
Reste à savoir si cette position est raisonnable sur le plan économique pour un pays qui affiche grosso modo chaque année un déficit commercial de 60 milliards d’euros. Une chose est certaine, cela fait débat dans l’écosystème franco-sud-américain parisien…
Ceci est un extrait de la Lettre confidentielle du MOCI n° 350
diffusée le 28 novembre 2019 auprès de ses abonnés
Pour lire la suite, cliquez ICI
Pour consulter gratuitement le sommaire de la dernière Lettre, cliquez ICI