A l’occasion des premiers forums d’affaires France-Afrique du Sud et France-Angola, Ubifrance, en collaboration avec Bpifrance et les Chambres françaises de commerce et d’industrie en Afrique du Sud et en Angola, emmène, du 25 au 29 novembre 2013, une délégation de 47 PME et ETI françaises à Johannesburg et à Luanda. Ces dernières participeront à plus de 400 rendez-vous BtoB avec des partenaires sud-africains et angolais sélectionnés en amont par Ubifrance. Les chefs d’entreprises français rencontreront également près de 150 entreprises dans chacun des deux pays en vue de développer des partenariats commerciaux et renforcer le commerce bilatéral entre la France, l’Afrique du Sud et l’Angola.
L’Afrique du Sud, première économie d’Afrique dont la France n’est que le 41ème fournisseur, présente des opportunités de marché dans les domaines des transports, de l’énergie, de l’environnement, des mines, du BTP, des télécommunications, des NTIC, de la santé, des cosmétiques, du matériel agricole, de l’agroalimentaire…
En Angola, où Ubifrance a renforcé depuis septembre 2013 son bureau, la France jouit d’une position plus affirmée (6ème fournisseur du pays et 2ème investisseur étranger). Les besoins identifiés portent sur les secteurs pétrolier, parapétrolier, BTP, agroalimentaire, les produits alimentaires, l’industrie, les produits de santé, les produits de décoration, les Technologies de l’information et de la communication (TIC) et les équipements électriques.
Ces deux forums d’affaires s’inscrivent dans la continuité des déplacements les 18 et 19 novembre de Nicole Bricq en Côte d’Ivoire et au Ghana. La ministre du Commerce extérieur a fait de l’Afrique subsaharienne une priorité pour l’export français. Ainsi, au Ghana, le but est « d’atteindre deux milliards d’euros d’échanges commerciaux en 2017 contre 1,3 milliard en 2012 et de doubler la présence des entreprises françaises ». En Côte d’Ivoire, il s’agit « d’accroître de 50 % les échanges commerciaux d’ici 2017 » et donc de parvenir à un montant de 2,25 milliards d’euros contre 1,5 milliard l’an dernier.
V. A.