Économie
Informations pays
Population (millions, 2020)1 : 83,2
Capitale : Ankara
Devise : Livre turque
Décalage horaire avec la France : +1 heure en été et en hiver.
Climat :
Méditerranéen, océanique continental ou montagnard selon les régions.
À Ankara
• Température moyenne la plus basse en janvier : – 2°C.
• Température moyenne la plus élevée en juillet : 39°C.
Indicateurs économiques :
Taux de croissance du PIB réel1 : 2020 : 1,8 % ; 2019 : 0,9 %
Revenu national/hab. en parité de pouvoir d’achat (USD, 2020)2 : 27 780
Source : (1) FMI (2) Banque mondiale.
Conjoncture
La crise sanitaire a entrainé un recul des échanges commerciaux (14,1 Mds EUR, -4,4 % en g.a). Les exportations atteignent 6,3 Mds EUR, soit leur niveau le plus élevé depuis 2018. Elles ont été tirées par le rebond de l’activité économique à compter du 3e trimestre (croissance de +6,7 % en g.a) et de sa principale composante, la consommation interne. Ainsi, alors que les ventes françaises en Turquie affichaient sur les six premiers mois de l’année une baisse de 10 %, elles connaissent une croissance de +5,9 % sur l’année. De leur côté, les importations françaises en provenance de Turquie ont été ramenées à 7,8 Mds USD (-11,4 % en g.a), soit leur plus bas niveau depuis deux ans, et ce malgré la dépréciation de la monnaie locale (en 2020, la lire turque a perdu respectivement 25 % et 37 % de sa valeur face au dollar et à l’euro) qui a amélioré la compétitivité-prix des biens turcs. Compte-tenu de son positionnement dans les chaines de valeur françaises, les performances de la Turquie à l’exportation sont étroitement liées au niveau de la production industrielle dans l’hexagone.
La contraction des importations en provenance de Turquie et la hausse de nos exportations ont permis à notre déficit commercial bilatéral, lequel se creusait de manière continue depuis 2016, de diminuer de 47,4 % en g.a, s’établissant à -1,49 Md EUR. La part de marché française s’est stabilisée à 3,2 %, alors que celle de nos principaux concurrents européens, à l’exception de l’Allemagne (dont l’empreinte sur le marché turc est passée de 9,2 % à 9,9 %) et de la Suisse, baissait. La Turquie devient notre 12e client et le 4e hors UE, Royaume-Uni et Suisse. Sa part dans les exportations françaises totales progresse, passant de 1,20% en 2019 à 1,51% en 2020. De surcroît, la Turquie devient notre 12e fournisseur (4e hors UE, Royaume-Uni et Suisse) et sa part dans les importations françaises est passée de 1,53 % en 2019 à 1,56 % en 2020.
Les matériels de transport représentent près de 29 % des exportations françaises. Les véhicules automobiles deviennent le premier poste d’exportations vers la Turquie (629 M EUR, +103 % en g.a), bénéficiant d’un marché domestique très dynamique (les ventes ont augmenté de 67,3 % en g.a) alimenté par les facilités de crédit mises en place par les banques locales. Le poste aéronautique progresse également de 20,3 % en g.a (589 M EUR), avec un rythme de livraison soutenu auprès des deux compagnies aériennes turques. Les exportations d’« accessoires pour véhicules automobiles » enregistrent également une hausse significative (476 M EUR, +13,2 % en g.a), devenant le 3e poste d’exportations devant les produits sidérurgiques (383 M EUR, -15,8 % en g.a). Le poste « préparations pharmaceutiques » (284 M EUR) recule à la 6ème place en raison d’une contraction des exportations de 16,2 % en g.a. En matière agricole, les exportations de machines agricoles et de céréales, bien que demeurant à des niveaux bas, ont significativement augmenté, respectivement de 158 % (à 71 M EUR) et de 35 % (à 48 M EUR).
Les importations en provenance de Turquie restent largement dominées par les véhicules automobiles (2,6 Mds EUR, soit 33 % des importations), lesquelles se sont néanmoins contractées de 11,9 % en g.a en raison de la diminution des ventes de voitures en France (fermeture des concessions, baisse de la consommation, etc.) et de la baisse de la production en Turquie (-10 %) causées par la crise sanitaire. De même, les autres principaux postes d’importations sont en baisse, à l’image des « appareils électroménagers » (497 M EUR, -3,9 % en g.a) et des « autres vêtements de dessus » (423 M EUR, -10 % en g.a), lesquels deviennent notre 3ème poste d’importations, supplantant les « accessoires pour véhicules automobiles » (331 M EUR, -28,3 % en g.a).
In fine, le déficit bilatéral dans le secteur des matériels de transport s’est significativement résorbé (1,22 Md, -48,5 % en g.a). Cette diminution s’explique par la contraction des achats français en provenance de Turquie (ceux de pièces d’aéronefs ont diminué de 66 % en g.a) et par la vive hausse des livraisons françaises de véhicules automobiles en Turquie. Dès lors, la part des matériels de transport dans le déficit total que la France entretient avec la Turquie a été ramenée de 84% en 2019 à 82% en 2020.
Commerce extérieur
Échanges de marchandises (2020, Md USD, évolution sur 2019)3 :
Export : 169,651 (-6 %)
Import : 219,515 (+4 %)
Cinq premiers fournisseurs (avec part de marché)3 :
1 – Union européenne 33,4 %
2 – Chine 10,5 %
3 – Russie 8,1 %
4 – États-Unis 5,3 %
5 – Irak 3,7 %
Exportations françaises 20204 : 7,265 Md USD, +9,06 %
Source : 3. OMC. 4. IHS Markit.
Risques et paiements
La Rédaction du Moci a réuni un ensemble de notes, scores et paramètres d’évaluation couvrant d’une part le risque macro-économiques associés à un pays, d’autre part la solvabilité générale des entreprises de chaque pays.
A ces indicateurs de solvabilité sont associés les environnements et procédures associées aux démarches de recouvrement pouvant être réalisées dans chaque pays.
Enfin, un expert du Moci a rédigé une note de synthèse associée à cet environnement risque pour la plupart des pays du globe.
Appréciation du crédit manager Moci
Risque pays : moyen, mais à surveiller car forte dégradation
Risque client : élevé
Notes de risque pays
OCDE : 5/7 (octobre 2021)
Euler Hermes : C3, risque de court terme significatif (octobre 2021)
Coface : pays C ; environnement des affaires A4 (octobre 2021)
Credendo : court terme : 5/7 ; commercial : F ; risque de transfert : 5/7 (octobre 2021)
Atradius : 6/10 positif (octobre 2021).
Environnement des affaires
Indice de perception de la corruption (2) : 86/180
Sources : (2) Transparency International.
Obtenir des renseignements de notoriété sur l’acheteur
La qualité des informations sur les entreprises turques demeure déplorable, conséquence d’un manque de transparence en matière de comptes. Privilégier les échanges d’informations entre confrères. Pour les informations de base, on peut essayer les principaux acteurs présents en France sur le marché de l’information sur les entreprises : Altares, Bureau Van Dijk, Ellisphere, Intersud…
Moyens de paiement
Monnaie locale
La nouvelle lire turque (TRY).
Taux de change au 7 octobre 2021 :
1 TRY = 0,0974 EUR
1 EUR = 10,264 TRY
1TRY = 0,1126 USD
1 USD = 8,8817 TRY
Ces derniers mois, le gouvernement turc a essayé sans succès de freiner la chute de la lire. Depuis le début 2020, elle a chuté de plus de 30 %.
Le 9 novembre 2020, on constatait une très timide remontée suite aux annonces de démission du ministre des Finances et de licenciement du Gouverneur de la Banque centrale. Sur 2021 elle a recommencé sa descente pour atteindre fin septembre son niveau historique le plus bas.
Meilleure monnaie de facturation des échanges
L’euro (EUR).
Conseillés
Selon les montants concernés, soit un virement bancaire (Swift de préférence), garanti par une lettre de crédit standby ou par une assurance-crédit, soit un crédit documentaire confirmé.
Déconseillés
Tous les autres, et plus particulièrement la remise documentaire qui n’offre aucune sécurité compte tenu du comportement payeur médiocre des entreprises turques.
Conditions de paiement
Délais de paiement habituels
Environ 30 % de paiements d’avance et 20 % de paiements à vue. Sinon, 30 à 60 jours maximum. Localement, pour les conditions standards, les délais s’allongent. Selon une étude d’Atradius parue en novembre 2020, le délai moyen de paiement accordé serait de 42 jours. Il nous semble que les entreprises qui ont répondu à cette enquête ont été un peu timides dans leurs réponses. Dans sa récente étude sur le comportement payeur des entreprises turques, publiée en janvier 2020, Coface mentionnait des données plus proches de ce que l’on constate sur le terrain : 85 jours de délai accordé sur le marché domestique. Et l’on verra plus loin les délais de retard constatés.
Risques de retards de paiement
Certaines des données ci-après sont issues d’informations recueillies avant la pandémie de Covid-19. Suite à celle-ci, on a constaté dans la quasi-totalité des pays de nombreux retards de paiement, de 15 jours au minimum à plus de 30 jours selon les premières estimations.
Selon Atradius, au troisième trimestre 2020, 77 % des entreprises interrogées ont constaté une augmentation de leur DSO (Days Sales Outstanding) de 10 % minimum.
Dans son étude sur l’évolution du BFR dans le monde, publiée fin juillet 2021, Euler Hermes mentionne pour la Turquie, en 2020, un DSO moyen de 82 jours (76 en 2019). L’année précédente, Euler Hermes soulignait que 25 % des entreprises payaient en moyenne après 102 jours.
Les retards sont en hausse et de plus en plus fréquents si l’opération n’est pas sécurisée par une garantie, atteignant une quinzaine de jours à un mois, voire plus. Cribis Dun and Bradstreet, dans son Payment study 2021, couvrant l’année 2020, mentionne que 58,3 % des entreprises respectent les échéances négociées. Dans son étude précitée, Coface indique un délai moyen de retard de 41 jours sur le marché domestique (avec 3 % de paiements à plus de 150 jours de retard).
Acomptes à la commande
En demander à son client turc est très fortement recommandé.
Garanties bancaires locales
Il est possible d’en obtenir. À noter que la lettre de crédit standby est de plus en plus souvent utilisée.
Tribunal compétent en cas de litige
• En théorie, le tribunal de commerce turc ou un arbitrage international si le montant élevé du contrat le justifie.
• En pratique, compte tenu de la lenteur et de la lourdeur des procédures locales, privilégier l’action devant les tribunaux français, car l’issue sera très aléatoire si l’action est engagée en Turquie.
• Attention, la décision rendue en France sera scrupuleusement revue par une cour locale avant qu’elle puisse être exécutée. Cela peut prendre quelques mois, dans le meilleur des cas… Commencez par rechercher un accord amiable.
Classement Banque mondiale, règlement insolvabilité, 2020 : 120/190.
Le conseil du crédit manager
En matière de défaillances d’entreprises, dans son étude publiée le 6 octobre 2021, Euler Hermes indique une hausse de 13 % à fin 2020. L’assureur-crédit prévoit une baisse de 15 % à fin 2021 (13 500) avant un rebond de 16% pour l’année 2022 (15 700).
De son côté, Atradius prévoit une hausse de 9 % des défaillances entre 2019 et 2022.
Le très mauvais comportement payeur des entreprises turques est dû essentiellement à la faiblesse du financement bancaire court terme dans ce pays. Ajoutons également que le risque de non-transfert est toujours très élevé : 5/7 selon Credendo, au 6 octobre 2021. En matière de risque commercial, Credendo note également la Turquie F, sur une échelle de A à G (G étant la pire des notes).
Et la situation ne s’améliore pas avec l’impact de la mauvaise conjoncture – et notamment la dépréciation de la monnaie turque face au dollar et à l’euro –, la situation politique et sociale de plus en plus instable ces derniers mois,
ainsi que les conflits avec ses voisins proches, tensions avec la Syrie, entre autres, sans oublier le risque sécuritaire, bien évidemment.
L’apparente baisse des incidents de paiement constatée par certains assureurs est due essentiellement à la prudence des exportateurs qui sécurisent davantage leurs opérations avec la Turquie. Dans les précédentes années, un certain relâchement de la part des exportateurs, suite vraisemblablement à une pression des clients auprès des commerciaux, avait bien évidemment été à l’origine de la remontée des incidents de paiement. Compte tenu de la situation politique et économique actuelle, il faut continuer de verrouiller les clauses financières des contrats et des offres, ne pas céder à la demande des acheteurs de payer par remise documentaire.
En matière de crédit documentaire, éviter le paiement aux caisses d’une banque turque. Attention également à la lourdeur administrative des opérations de dédouanement. Et, bien évidemment, la plus grande prudence est recommandée pour les affaires de montant significatif.
Mobilité
Chiffres clés
Population (2018) : 81,9 millions, dont population urbaine : 75 %.
Langues : turc, anglais dans les relations d’affaires.
Religions : musulmans (96 %, essentiellement sunnites). Orthodoxes, juifs, catholiques et protestants.
Nombre de Français immatriculés (2018) : 11 694.
Nombre d’entreprises françaises implantées : 490.
PIB/hab. en parité de pouvoir d’achat (2018) : 27 956 USD.
Taux de croissance du PIB (2018) : + 2,6 %.
Émissions CO2 (t/hab., 2017) : 5,3 t.
Indicateur global de sécurité (GPI, 163 pays, 2018) : 149e, niveau « bas ».
Sources : MEAE, Banque mondiale, Commission européenne (base de données EDGAR), FMI, Institute for Economics & Peace pour le GPI et Le Moci.
S’y rendre
Formalités
Pour une durée inférieure ou égale à 90 jours, les ressortissants français entrent et séjournent en Turquie sur simple présentation d’un passeport ou d’une carte nationale d’identité (dates de validité supérieures de 150 jours à la date d’entrée sur le territoire turc). La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est nécessaire. Pour un séjour de plus de 90 jours, visa obligatoire.
Sources : MEAE.
Y travailler
Le marché du travail
Compte tenu du niveau de développement enregistré par la Turquie au cours des dernières décennies et de la qualité de son système de formation, les possibilités d’emploi pour les étrangers sont restreintes et se trouvent surtout dans des niches, même lorsqu’il s’agit de filiales de sociétés françaises ou internationales. Il s’agit généralement de postes de très haute technicité, exigeant des compétences très pointues. Il convient de rappeler que des ingénieurs turcs sont très prisés : ils sont sollicités en dehors de leur pays par des sociétés étrangères, y compris dans les nouvelles technologies du digital.
Pour ce qui est des secteurs, des possibilités peuvent se dégager dans l’énergie, la chimie, la pétrochimie, la mécanique et l’environnement un secteur qui connaît un développement important en Turquie.
Une autre possibilité concerne l’enseignement dans les établissements turcs francophones, sous condition et après agrément des autorités (matières : français, langues étrangères, mathématiques, notamment). Il y a également des possibilités pour des professeurs de français dans des établissements turcs (maternelle, primaire et lycée).
Une très bonne maîtrise de l’anglais est indispensable, cette langue étant couramment utilisée dans le business. La connaissance du turc, une langue d’accès relativement facile, est très appréciée par la population et constitue un facteur évident d’intégration. C’est évidemment un élément incontournable pour toute personne souhaitant développer une carrière en Turquie.
Source : Ilker Onur, directeur exécutif, Advantis Consulting Turquie.
Le cadre légal du travail
Le marché du travail est très restrictif pour les étrangers et la démarche est complexe. Le Français souhaitant travailler et résider en Turquie doit, dans un premier temps, obtenir un contrat de travail dans une société turque. Il doit alors se rendre dans un consulat avec le contrat de travail et un numéro d’identification lui est transmis.
Puis, ce numéro doit être transmis à la société turque. Celle-ci doit poursuivre la démarche auprès du Ministère du Travail et de la Sécurité Sociale afin d’obtenir le permis de travail qui ouvre droit au séjour du futur salarié français pendant une durée d’un an. Le délai d’approbation est compris entre 30 et 45 jours. Une fois que la société turque aura finalisé ce processus, le candidat à l’expatriation pourra concrétiser son projet.
La législation turque comprend d’autres restrictions. Il est interdit d’embaucher des ingénieurs étrangers sauf lorsqu’il s’agit de la réalisation de projets dans le cadre des relations bilatérales entre l’État turc et un État étranger. La législation prévoit également la règle du « 5 pour 1 ». Autrement dit, toute embauche d’un étranger doit être accompagnée de l’embauche de cinq salariés de nationalité turque. Cette règle est valable quel que soit le type de société et la nationalité du capital. Cependant, lorsqu’il s’agit de nouveaux investissements étrangers (projets dits « greenfield »), cette règle peut être assouplie au cas par cas.
Source : Ilker Onur, directeur exécutif, Advantis Consulting Turquie.
Salaire minimum légal : 2 558 TRY/ mois (405 euros).
Nombre d’heures travaillées par an (2015) : 1 832 heures par personne.
Emploi à temps partiel/total (2017) : 9,5 %.
Durée de travail : 45 heures/semaine.
Durée de la période d’essai/du préavis : officiellement, 3 mois.
Rémunération, avantages et impôts : sécurité sociale, assurance-maladie privée, véhicule de fonction (généralement pour les postes de cadres), déjeuner, téléphone mobile et ordinateur portable (parfois), congés (en fonction de l’ancienneté). Le taux de l’impôt sur le revenu des personnes physiques varie entre 15 % et 35 %.
Jours chômés hebdomadaires : samedi et dimanche.
Horaires de travail
Administrations : 8 h 30 – 12 h 30 et 13 h 30 – 17 h 30.
Entreprises : 9 h – 12 h 30 et 13 h 30 – 17 h 30.
Banques : 9 h – 12 h 30 et 13 h 30 – 17 h 30 (horaires variables selon que la banque est fermée ou ouverte le samedi).
Meilleurs sites d’emploi
www.turkeytalent.com
www.linkedin.com/jobs/search/?location= istanbul%20turkey&locationId=tr%3A7585
www.learn4good.com/jobs/language/english/list/country/turkey/
www.bayt.com
https://tr.indeed.com
www.kariyer.net
www.iagora.com
Vie pratique
Coût de la vie
Monnaie : livre turque (TRY).
Taux de change : 1 EUR = 6,5 TRY (12-04-2019).
Indice Big Mac : 2 USD
Se loger : à Istanbul, pour un studio en centre-ville, compter en moyenne 290 euros/mois ; pour un trois pièces, 500 euros. En banlieue, les prix tombent à 170 et 300 euros respectivement. Les loyers sont la plupart du temps, pour les expatriés, exprimés et payables en devises (euros ou dollars). À noter que la loi turque oblige les propriétaires à percevoir leurs loyers sur un compte bancaire.
Indice Mercer du coût de la vie (logement compris, 209 villes) : Istanbul (163e).
Sources : Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE), Mercer, Numbeo.com, The Economist et XE currency converter.
Informations utiles
Nature du réseau électrique
220 volts avec prises européennes.
Télécommunications
Indicatif : + 90.
Qualité du réseau mobile : bonne.
Qualité du réseau Internet : bonne.
Principaux jours fériés 2019
30 août : fête de la Victoire.
29 octobre : fête de la République.
Distances de ville à ville
Ankara – Istanbul : 454km.
Déplacements de ville à ville
Le réseau est correct et globalement bien entretenu. La plupart des autoroutes sont payantes mais le règlement se fait exclusivement à l’aide d’une carte magnétique HGS kartı.
Le réseau ferroviaire est assez peu développé. Il est même inexistant pour la côte touristique méditerranéenne. Peu onéreux aussi. Il se modernise toutefois : des lignes à grande vitesse (YHT) relient Ankara à Konya et Ankara à Eskisehir et Istanbul.
Le mode de transport recommandé est l’avion, rapide et économique. De nombreuses villes possèdent de petits aéroports pour les liaisons intérieures. Intéressant sur certaines lignes intérieures, si l’on prend en compte le temps mis par les bus pour effectuer la même distance. D’autant plus que grâce à l’apparition de petites compagnies comme Onur Air, Atlas Jet, Sun Express ou Pegasus, les tarifs ont baissé depuis quelque temps.
Source : MEAE et www.routard.com.
Contacts
Les acteurs publics
Business France
Bureau d’Istanbul
Asmali Mescit Mah. Istiklal Cad. No:142
K:10, Beyoglu34430 Istanbul
Tél. : +90 0 212 982 02 82
https://www.businessfrance.fr
Service économique régional de la DG Trésor
Antenne à Istanbul du SER d’Ankara
Tél. : +90 212 982 02 99
https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/TR
Les acteurs privés
Advantis
Inönü Mah. Sultangazi Cad. No.10
Zin D Business Center Kat 2 D.7 34785 –
Sancaktepe, Istanbul
Tél. : +90 216 622 622 8
[email protected]
https://www.advantisconseils.com
AZKAN Group
Nish Istanbul Bahçelievler Sanayi Cad.11
Istanbul
Tél. : + 33 (0) 1 40 37 26 74 (Paris)
[email protected]
http://www.azkan.fr
CCI France Turquie
Localisation : Istanbul
Ayazma Dere Caddesi – Pazar Sokak
No:4 – Bareli İş Merkezi K:2
Gayrettepe-Beşiktaş
34387 İstanbul
[email protected]
http://www.ccift.com
Salveo
Localisation : Istanbul
Tél. : 33 (0)1 84 79 17 50
[email protected]
https://salveo.international
Logistique & Douane
La Banque mondiale a annoncé en septembre 2021 l’arrêt de la publication Doing Business. Nous rappelons ici les dernières évaluations disponibles. Dans le classement « Doing Business 2020 », la Turquie était classée au 44e rang mondial (-2 places par rapport à 2019) pour la performance du commerce transfrontalier. Sont mesurés dans cette rubrique les délais et les coûts (hors droits de douane) associés à trois catégories de procédures : respect des exigences en matière de documentation, respect des procédures de commerce transfrontalier et transport intérieur. Les délais sont fournis en nombre d’heures et les coûts en dollars US. Le transport intérieur n’est toutefois pas intégré dans la note finale.
• À l’export : respect des procédures de commerce transfrontalier (durée 10 h. ; coût 338 USD) ; respect des exigences en matière de documentation (4 h. ; 55 USD).
• À l’import : respect des procédures de commerce transfrontalier (durée 7 h. ; coût 46 USD) ; respect des exigences en matière de documentation (2 h. ; 55 USD).
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