Économie
Informations pays
Population (millions, 2020)1 : 146,8
Capitale : Moscou
Devise : Rouble (RUB)
Décalage horaire avec la France : entre + 2 h et + 12 h.
Climat :
Continental.
À Moscou
• Température moyenne la plus basse en janvier : – 9,3°C.
• Température moyenne la plus haute en juillet : + 18,2°C.
Indicateurs économiques :
Taux de croissance du PIB réel1 : 2020 : -3,1 % ; 2019 : 2 %
Revenu national/hab. en parité de pouvoir d’achat (USD, 2020)2 : 27 550
Source : (1) FMI (2) Banque mondiale.
Conjoncture
En 2020, les exportations de biens de la Russie en valeur se sont élevées à 331,7 Md USD (- 21 % en g.a.) et les importations à 239,7 Md USD (-5,8% en g.a). A 92 Md USD, l’excédent 2020 de la balance commerciale a diminué de 44,4 % en g.a. et représente environ 6,2 % du PIB. Fin 2019, la Russie était le 14e exportateur mondial avec une part de marché de 2,3 % (stable par rapport à 2018) et le 21e importateur mondial (-1 place par rapport à 2018). La structure par produits des échanges extérieurs russes a peu évolué : les exportations russes restent dominées par les matières premières (hydrocarbures et métaux) tandis que les importations sont surtout constituées de biens d’équipements et de produits pharmaceutiques et chimiques. Au plan géographique, si l’Union européenne demeure le premier client de la Russie (136,7 Md USD d’exportations russes en 2020), sa part de marché en qualité de fournisseur a encore diminué au profit de l’Asie, notamment la Chine. L’Union économique eurasiatique (UEE), entrée en vigueur au 1er janvier 2015 afin de permettre une plus grande intégration régionale, a encore un effet limité sur les échanges extérieurs de la Russie.
L’Union européenne (UE) demeure en 2020 le premier débouché de la Russie (40,6 % des exportations russes, soit 136,7 Md USD) mais a vu son poids relatif diminuer depuis 2014, où elle absorbait 52,1 % des exportations russes. En 2020, les exportations russes vers l’Union européenne ont diminué de 27,9 %, et 48,6% de celles-ci étaient des produits pétro-gaziers (60 % en 2019). Parmi les autres produits exportés par la Russie vers l’UE figurent les pierres et métaux précieux (16,1 %) les métaux et les alliages (2,8 %), les bois (1,8%) et les produits chimiques organiques (1%). Par ailleurs, 14,6 % des exportations russes vers l’UE ont été comptabilisées dans la catégorie « produits non-définis » principalement composés de matériels de défense, de navigation aérienne ou spatiale. Avec un flux de 4,6 Md USD en 2020, (-27,1 % par rapport à 2019), la France absorbe 1,4 % des exportations russes (contre 1,5 % en 2019), composées à 54,2 % de produits pétro-gaziers. Au sein de l’UE, les 3 premiers clients de la Russie sont les Pays-Bas (7,4 % des exportations russes), l’Allemagne (5,5 %) et l’Italie (3 %). A noter également la progression très importante des exportations russes vers le Royaume-Uni (6,9 %), devenu le 3e client de la Russie en 2020 devant l’Allemagne.
La France bénéficie d’une position économique ancienne et stratégique en Russie : 6e fournisseur (part de marché de 3,5 %), 2e pourvoyeur de flux d’IDE hors zones à fiscalité attractive, 2e stock d’IDE dans le pays et 1er employeur étranger. Des partenariats stratégiques ont été établis de longue date (énergie, aéronautique, nucléaire, spatial) et de nouveaux secteurs de coopération porteurs d’opportunités pour les entreprises françaises émergent (transition énergétique, villes intelligentes et nouvelles mobilités, innovation, santé).
Source : https://www.tresor.economie.gouv.fr
Commerce extérieur
Population (millions, 2024)1 : 146
Taux de croissance du PIB réel1 : 2025 (estim.) : 1,35 % ; 2024 : 3,63 %
Revenu national/hab. en parité de pouvoir d’achat (USD, 2023)2 : 39 221
Échanges de marchandises (2023, Md USD, évolution sur 2022)3 :
Export : 424,2 (-28,36 %)
Import : 303,3 (+9,69 %)
Cinq premiers fournisseurs (avec part de marché en 2021)3 :
1 – Union européenne 32 %
2 – Chine 24,8 %
3 – Biélorussie 5,3 %
4 – États-Unis 5,9 %
5 – Corée 4,4 %
Exportations françaises 20234 : 2,04 Mds EUR, -33,46 %
Indice de perception de la corruption5 : 141/180
Sources : 1. FMI. 2. Banque mondiale. 3. OMC.
4. Douanes françaises. 5. Transparency international.
Risques et paiements
La Rédaction du Moci a réuni un ensemble de notes, scores et paramètres d’évaluation couvrant d’une part le risque macro-économiques associés à un pays, d’autre part la solvabilité générale des entreprises de chaque pays.
A ces indicateurs de solvabilité sont associés les environnements et procédures associées aux démarches de recouvrement pouvant être réalisées dans chaque pays.
Enfin, un expert du Moci a rédigé une note de synthèse associée à cet environnement risque pour la plupart des pays du globe.
Appréciation du crédit manager Moci
Risque pays : élevé
Risque client : très élevé
Notes de risque pays
OCDE : 7/7 (octobre 2024)
Allianz Trade : D4, risque de court terme élevé (octobre 2024)
Coface : pays D ; environnement des affaires B (octobre 2024)
Credendo : court terme : 7/7 ; commercial : G ; risque de transfert : 7/7 (novembre 2024)
Atradius : 9/10 (octobre 2022).
Obtenir des renseignements de notoriété sur l’acheteur
En temps normal, il est extrêmement difficile d’avoir des renseignements fiables sur des entreprises russes, compte tenu de la pauvreté des informations financières publiées. Attendez-vous à n’obtenir que des informations de base, guère exploitables. La situation s’est évidemment aggravée depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, qui a valu à la Russie une avalanche de sanctions qui ont entraîné le départ massif des sociétés étrangères, en particulier occidentales. Se rapprocher des entreprises et institutionnels français restés sur place.
Moyens de paiement
Monnaie locale
Le rouble (RUB). La loi russe en vigueur ne prévoit pas de limitation à la convertibilité du rouble.
Taux de change au 9 décembre 2024 :
1 RUB = 0,00941 EUR
1 EUR = 106,099 RUB
Meilleures monnaies de facturation des échanges
L’euro (EUR), qui gagnait de plus en plus de terrain avant le déclenchement de la guerre en Ukraine. Mais attention à la difficulté des transferts de fonds de la Russie à l’Europe depuis les sanctions, en raison des contrôles de conformité effectués par les banques.
Conseillés
Les vagues successives de sanctions économiques et financières prises par les États-Unis, l’Union européenne (14 « paquets » de sanctions depuis 2022, un 15ème en préparation fin 2024) et leurs alliés en réponse à l’invasion de l’Ukraine le 24 février 2022 ont rendu très compliquées les transactions avec la Russie. D’autant plus qu’une grosse partie de son système bancaire a été exclu du système Swift, sans compter les listes de dizaines d’entités et personnalités (oligarques, politiques…) russes qui ont été littéralement black listées. On ne saurait trop conseiller une extrême prudence dans ce domaine, en se tenant informés de l’évolution des sanctions. Le site de la direction générale du Trésor, tient à jour un registre exhaustif qu’il faut consulter (ci-après), et il ne faut pas hésiter à rechercher du conseil auprès des banquiers en amont de toute transaction (voir également le conseil du credit manager).
Pour rappel, au niveau mondial, avant le déclenchement de la guerre en Ukraine, compte tenu des tensions qui prévalaient depuis 2014 à la suite de l’annexion de la Crimée (sanctions économiques occidentales) et une crise économique qui frappait le pays, la majorité des opérations commerciales avec la Russie se réalisaient par paiement d’avance, et/ou offshore, avec pour des montants significatifs, la contrepartie de faire émettre une garantie bancaire de restitution d’acompte, et 15 % par paiement à vue. Le solde se partageait entre virement Swift garanti par une assurance-crédit ou par une lettre de crédit standby, le plus souvent émise offshore.
Bon à savoir
Pour une première approche, la direction générale du Trésor (mis à jour le 17 octobre 2024) propose sur son site un registre des sanctions régulièrement mis à jour sur tous les pays concernés, incluant la Russie, ainsi qu’un mail contact pour les questions particulières des entreprises qui, selon des témoignages d’entreprises, fonctionne plutôt bien :
www.tresor.economie.gouv.fr/services-aux-entreprises/sanctions-economiques/russie-en-lien-avec-la-violation-par-la-russie-de-la-souverainete-et-de-l-integrite-territoriale-de-l-ukraine
Contact : [email protected]
Déconseillés
Tous les autres.
Conditions de paiement
Délais de paiement habituels
Compte tenu du contexte actuel, impossible d’avoir des informations fiables sur les délais de paiement pratiqués sur le marché russe.
Pour rappel, avant même la guerre en Ukraine et les sanctions occidentales, dans le commerce international, comme déjà souligné, les exportateurs étaient réticents à accorder des délais de paiement à leurs clients russes, privilégiant le paiement d’avance ou comptant. C’est d’ailleurs souvent une demande des importateurs eux-mêmes compte tenu du coût élevé des opérations de financement. Très rarement, selon les secteurs, des crédits fournisseurs de 30 à 60 jours pouvaient se pratiquer, mais, dans ce cas, garantis par un crédit documentaire ou de l’assurance-crédit.
Risques de retards de paiement
Avant le déclenchement de la guerre en Ukraine et les sanctions occidentales, de nombreux retards de paiement, de 15 jours au minimum à plus de 30 jours, avaient été constatés à la suite de la crise sanitaire. Aujourd’hui, dans les rares transactions internationales liées à des opérations de commerce internationale « légales » dont nous avons pu avoir connaissance, d’importants retards dans les transferts de fonds entre la Russie et l’Europe sont signalés avec pour causes principales les délais des procédures de contrôle effectuées par les banques au regard des sanctions.
Pour rappel, puisque ces données n’ont plus grand sens dans la conjoncture actuelle, avant la guerre en Ukraine, dans son étude sur l’évolution du BFR dans le monde, publiée fin juillet 2021, Allianz Trade mentionnait pour la Russie, en 2020, un DSO (Days Sales Outstanding) moyen de 55 jours (amélioration de 2 jours par rapport à 2019).
Plus récemment, l’étude Cribis et Dun & Bradstreet (Payment study 2024 couvrant l’année 2023), indique que 79,1 % des entreprises respectent les délais de paiement négociés, et seulement 5,6% des entreprises règlent leurs factures avec un délai supérieur à 90 jours.
Mais le nombre élevé d’entreprises respectant les échéances s’explique, entre autres, par le nombre élevé de paiements d’avance ou au comptant.
Localement il apparaît que compte tenu des taux bancaires élevés, la trésorerie des entreprises s’est nettement détériorée et sur l’année 2024, les retards de paiement se sont multipliés.
Acomptes à la commande
On peut obtenir des acomptes à la commande et il est même souhaitable d’en demander.
Garanties bancaires locales
Elles sont souvent longues à obtenir, et assez onéreuses. Privilégier, quand c’est possible, les garanties émises par des banques en offshore, principalement, allemandes, suisses et autrichiennes.
Pour information, les lettres de crédit standby sont traitées comme les garanties bancaires.
Coût d’émission : en moyenne, 0,2 % du montant de la garantie ou de la standby, avec un minimum de 30 USD. Mais ce coût varie bien évidemment en fonction de la solvabilité du donneur d’ordres.
Tribunal compétent en cas de litige
• Le tribunal d’arbitrage fédéral ou une autre juridiction convenue de gré à gré. De préférence, si cela est négociable, éviter néanmoins les tribunaux locaux.
• Pour les contrats de montant élevé, choisir la cour d’arbitrage de l’ICC de Paris ou, sinon, celle d’Helsinki. Mais attention, en Russie, l’exécution des jugements rendus à l’étranger est très longue et aléatoire. L’autre partie a largement le temps d’organiser son insolvabilité.
• Privilégier la transaction amiable.
Le conseil du crédit manager
La situation actuelle, avec la guerre en Ukraine et les vagues successives de sanctions occidentales, a rendu encore plus difficiles les transactions internationales avec la Russie. Elles étaient déjà compliquées depuis le 17 mars 2014 (annexion de la Crimée), date de la première salve de sanctions de l’Union européenne (UE). Depuis, les sanctions se sont multipliées et côté russe, le gouvernement a durci les conditions d’accès au marché local par mesure de rétorsion. En cette fin d’année 2024, la situation ressemble de plus en plus à celle que l’on rencontre dans les transactions avec l’Iran : tellement de sanctions frappent le pays qu’il va devenir très difficile de les « détricoter » dans le cas d’un éventuel retour à la normale.
L’impact des sanctions sur les acteurs économiques russes devraient commencer par se faire sentir progressivement. De source locale, environ un tiers des entreprises souffrent de la baisse de la consommation locale, de défaut d’approvisionnement et également de manque de personnel suite à la mobilisation.
Depuis mars 2022, huit banques russes ont été déconnectées du système Swift. L’impact de cette exclusion est sérieux : selon les propos du directeur de Swift en Russie, ce pays était le deuxième utilisateur mondial du réseau ! Depuis, ses banques sont revenues au bon vieux telex, ou encore ont essayé d’autres techniques pour contourner cette exclusion.
Par ailleurs, la Russie, copiant la Chine, a entrepris de mettre en place un système alternatif, reliant dans un premier temps les principales banques russes à la Banque centrale (SFPS, relié à la plateforme MIR). Début 2019, plusieurs banques russes ont aussi rejoint le réseau mis en place par la Chine (le CIPS pour Cross Border Interbank Payment System).
Dans ce contexte, les défaillances d’entreprises n’ont cessé d’augmenter ces dernières années. Mais les données recueillies nous paraissent sujettes à caution. Citons néanmoins une source officielle, le Registre Fédéral des déclarations de faillite (Fedresurs), qui annonce une hausse de 20 % pour l’année 2023 par rapport à l’année précédente.
Rappelons que ces dernières années, on a recensé hélas de nombreux impayés à l’international, pour les rares exportateurs qui s’aventuraient toujours à travailler avec la Russie sans aucune garantie quelques semaines avant le début de l’intervention en Ukraine. Les entreprises russes ont souvent tendance à invoquer de faux litiges pour retarder le paiement. Le niveau des demandes de recouvrement sur la Russie émanant d’exportateurs prenant des risques inconsidérés pour faire du chiffre restait important avant cette crise.
Rappelons également qu’au niveau mondial, crise ou pas, plus de 70 % des opérations commerciales avec la Russie se réalisaient par paiement d’avance ou au comptant. Localement, on approchait les 85 %.
Bien évidemment, dans la conjoncture actuelle, la Russie est classée 7/7 en risque de non-transfert par l’assureur-crédit Credendo. Tous les assureurs-crédits ont réduit drastiquement leurs encours sur ce pays dans les premiers mois ayant suivi le déclenchement de la guerre en Ukraine et les premières salves de sanctions occidentales.
Aussi, compte tenu de la crise ukrainienne et des sanctions économiques occidentales qu’elle a entraînées, compte tenu également du comportement médiocre des entreprises russes en matière de respect des délais de paiement et de la difficulté d’obtenir des informations financières fiables, la plus grande prudence s’impose. Et surtout n’oubliez pas de soigner la rédaction des contrats.
Mobilité
Chiffres clés
Population (2018) : 144 millions d’habitants, dont population urbaine : 74 %.
Langues : russe. Affaires : russe et anglais.
Religions : 82 % des Russes sont croyants. Orthodoxes : 70 % ; musulmans : 10 % ; catholiques : 1,2 % ; bouddhistes : 0,7 %.
Nombre de Français immatriculés (2018) : 5 022.
Nombre d’entreprises françaises implantées : 508.
PIB/hab. en parité de pouvoir d’achat (2018) : 29 267 USD.
Taux de croissance du PIB (2018) : + 2,3 %.
Émissions CO2 (tonnes/hab., 2017) : 12,3 t.
Indicateur global de sécurité (GPI, 163 pays, 2018) : 154e, niveau « très bas».
Sources : MEAE, Banque mondiale, Commission européenne (base de données EDGAR), FMI, Institute for Economics & Peace pour le GPI et Le Moci.
S’y rendre
Formalités
Un visa est nécessaire pour transiter par la Fédération de Russie ou pour y séjourner. Celui-ci doit être sollicité auprès de l’Ambassade de Russie à Paris ou auprès des consulats russes de Strasbourg ou Marseille.
Les visas, à l’exception des visas de transit, sont délivrés sur présentation d’une invitation émanant d’un répondant russe (particulier, société, agent de tourisme, hôtel, institution). Durant le séjour, il faut toujours être en mesure de pouvoir contacter son répondant russe.
Tout demandeur de visa de plus de trois mois, à destination de la Fédération de Russie, est dans l’obligation d’effectuer et de présenter aux services consulaires russes un certificat HIV 1 et 2. Cette mesure est appliquée de façon stricte par l’Ambassade de la Fédération de Russie depuis le début du mois d’avril 2000.
Depuis le 6 août 2012, les voyageurs souhaitant obtenir un visa pour la Fédération de Russie sont tenus d’effectuer leurs demandes en ligne en langue russe ou anglaise sur le site Internet du Département consulaire du Ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie (http://visa.kdmid.ru). L’exemplaire du questionnaire de la demande de visa dûment complété, imprimé et signé est à joindre au dossier de visa complet à déposer aux locaux du Service consulaire de l’Ambassade de la Fédération de Russie en France, aux Consulats généraux à Strasbourg et Marseille.
Y travailler
Le marché du travail
Les candidats à l’émigration en Russie doivent comprendre que l’économie du pays est en pleine mutation et que les règles du jeu ont changé. De 2000 à 2008, le pays a connu de très forts taux de croissance et de nombreux expatriés ont « envahi » le marché du travail russe, souvent dans de très bonnes conditions. Mais depuis 2008, les taux de croissance sont plus faibles tandis que la valeur de la monnaie locale, le rouble, a été divisé par deux, passant d’un euro pour 36 roubles en mai 2008 à un euro pour plus de 72 roubles en mai 2018.
Première conséquence de cette évolution : la fin de cet âge d’or et une baisse considérable du nombre des expatriés en Russie qui sont en train de devenir une denrée rare. Cette fin du règne des expatriés s’accompagne d’une grande russification au sein des entreprises étrangères, par le recrutement de profils locaux mais aussi par un nombre croissant de Russpats, ces russes de l’étranger qui reviennent sur le marché russe avec leurs diplômes et expériences étrangers. Enfin, il faut compter sur les Repats, ces étrangers sédentarisés en Russie, russophones et russifiés et donc parfaitement opérationnels.
La Russie comprend un site d’offre d’emploi principal : le site HeadHunter (hh.ru) qui comprend aujourd’hui plus de 450 000 offres d’emploi.
Malgré son blocage officiel, LinkedIn reste également très utilisé par les recruteurs et les candidats : c’est donc un canal à ne pas négliger car il permet au candidat en recherche d’emploi d’être visible et de postuler en direct en contactant des décideurs d’entreprises implantées en Russie.
Il est également utile de chercher un emploi en faisant notamment appel aux quelques agences de recrutement qui travaillent entre la France et la Russie. Certaines proposent même des modules spécialisés pour les étrangers qui cherchent du travail en Russie, afin de les conseiller et les accompagner lors de leur recherche d’emploi.
Les secteurs porteurs pour les étrangers concernent les technologies de l’information, l’ingénierie, la construction et l’énergie. Moscou est le centre économique, politique et culturel de la Russie où l’on trouve les sièges des plus grandes entreprises du pays comme ceux de nombreuses institutions internationales.
Sources : Atsal et UFE.
Le cadre légal du travail
Salaire minimum : 11 280 RUB (154 euros) par mois au niveau fédéral. Les régions peuvent aussi fixer leur salaire minimum. Le salaire moyen mensuel brut en Russie est de 43 030 RUB (589 euros) en février 2019.
Durée de travail : 40 heures/semaine.
Durée de la période d’essai/du préavis : 3 à 6 mois.
Nombre d’heures travaillées par an (2017) : 1 980 heures par personne.
Emploi à temps partiel/total (2017) : 3,5 %.
Rémunération avantages et impôts : 28 jours de congés annuels, dédommagement pour utilisation de son véhicule privé, primes trimestrielles/semestrielles et véhicule de fonction pour la plupart des postes commerciaux.
Jours chômés hebdomadaires : samedi et dimanche.
Horaires de travail
Administrations et entreprises : de 9 h à 12 h/13 h et de 13 h/14 h à 18 h/19 h.
La plupart des magasins sont ouverts le samedi et le dimanche.
Sources : MEAE, Ambassade de Russie en France, Russie.fr, Business France, Trading economics.com et Le Moci.
Meilleurs sites d’emploi
www.trudvsem.ru
https://hh.ru
http://russie.enligne-int.com
www.superjob.ru
www.rabota.ru
www.job.ru
https://careerist.ru
www.internations.org/russia-expats/guide/working-in-russia-15574
www.atsal.com
Vie pratique
Coût de la vie
Monnaie : rouble (RUB).
Taux de change : 1 EUR = 72,65 RUB (12-04-2019).
Indice Big Mac : 1,65 USD.
Se loger : location d’un studio dans le centre-ville de Moscou : 800 euros/mois (moyenne) ; pour un trois pièces : 1 600 euros.
Les loyers baissent de manière très importante à mesure que l’on s’éloigne du centre-ville. En banlieue, compter, en moyenne, 450 et 860 euros respectivement.
Indice Mercer du coût de la vie (logement compris, 209 villes) : Moscou (17e).
Sources : Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE), Mercer, Numbeo.com, The Economist et XE currency converter.
Informations utiles
Nature du réseau électrique
220 volts.
Télécommunications
Indicatif : + 7.
Qualité du réseau mobile : le plus simple et le moins cher est d’acheter une carte SIM sur place.
Qualité du réseau Internet : excellente.
Principaux jours fériés 2019
4 novembre : journée de l’unité du peuple russe.
Distances de ville à ville
Moscou – Saint-Pétersbourg : 706km.
Déplacements de ville à ville
Par avion : au départ de Moscou ou Saint-Pétersbourg. AR entre ces deux villes.
Par la route : pour relier ces deux dernières villes, le train est une bonne option : le Sapsan, 3 h 40.
Contacts
Les acteurs publics
Business France
Bureau de Moscou
Localisation : Service économique
régional de Moscou
45, Bolchaïa Yakimanka – 115 127 Moscou
https://www.businessfrance.fr
Douane
L’attaché douanier près l’ambassade de France en Russie
Zone de compétence : Fédération de
Russie, Ukraine, Azerbaïdjan, Arménie,
Géorgie, Biélorussie, Kazakhstan,
Kirghizstan.
Tél. : 00 7 495 937 24 85
[email protected]
https://www.douane.gouv.fr/fiche/lannuaire-des-attaches-douaniersletranger
Service économique régional de la DG Trésor
SER de Moscou
Pays de la zone de compétence :
Russie, Biélorussie, Arménie,
Kazakhstan, Kirghizistan, Moldavie,
Ouzbékistan, Tadjikistan, Ukraine.
Tél. : +7 495 937 24 29
https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/RU
Les acteurs privés
Altios
Localisation : Moscou
13, 4th Lesnoy pereulok,
8th floor, of.23 – 125196, Moscou
Tél. : +7 495 960 22 85
[email protected]
https://altios.com
CCI France Russie
Localisation : Moscou
10 Milioutinski Pereulok. bât.1
101000 Moscou
Tél. : +7 (495) 721 38 28
[email protected]
https://www.ccifr.ru
CIFAL
15, Bât. 1, Ulitsa Petrovka
Bureau 21 – 107 031 Moscou
Tél. : (+7) 495 621 21 31
[email protected]
http://cifalgroupe.com
Dualest
Filiale AO Dualest
9/3, Poslannikov Pereoulok
105005 Moscou
Tél. : + 7 495 589 18 80/81
[email protected]
http://www.dualest.com
Salveo
Localisation : Moscou
Tél. : +7 495 645 59 36
[email protected]
https://salveo.international
Logistique & Douane
La Banque mondiale a annoncé en septembre 2021 l’arrêt de la publication Doing Business. Nous rappelons ici les dernières évaluations disponibles. Dans le classement « Doing Business 2020 », la Russie était classée au 99e rang mondial (inchangé par rapport à 2019) pour la performance du commerce transfrontalier. Sont mesurés dans cette rubrique les délais et les coûts (hors droits de douane) associés à trois catégories de procédures : respect des exigences en matière de documentation, respect des procédures de commerce transfrontalier et transport intérieur. Les délais sont fournis en nombre d’heures et les coûts en dollars US. Le transport intérieur n’est toutefois pas intégré dans la note finale.
• À l’export : respect des procédures de commerce transfrontalier (durée 66 h. ; coût 580 USD) ; respect des exigences en matière de documentation (25 h. ; 92 USD).
• À l’import : respect des procédures de commerce transfrontalier (durée 30 h. ; coût 520 USD) ; respect des exigences en matière de documentation (43 h. ; 160 USD).
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