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États-Unis

Consulter l’avis risque et recouvrement d’Allianz Trade pour ce pays : https://www.lemoci.com/pages-posts/analyse-des-risques-par-pays-allianz-trade/etats-unis/

Économie

Informations pays

Population (millions, 2020)1 : 330,1 

Capitale : Washington
Devise : Dollar américain
Décalage horaire avec la France : – 6h (New York), – 7 h (Chicago), – 9 h (San Francisco). Il y a quatre fuseaux horaires aux États-Unis (six, si l’on inclut l’Alaska et Hawaï).
Climat : Continental à l’est et au centre, tempéré à l’ouest, subtropical au sud-est et océanique froid en Alaska.
À Washington DC
• Température moyenne la plus basse en janvier : – 6°C.
• Température moyenne la plus élevée en juillet : 33°C.

Indicateurs économiques :
Taux de croissance du PIB réel1 : 2021 : 6,4 % (estim.) ; 2020 : -3,5 %
Revenu national/hab. en parité de pouvoir d’achat (USD, 2020)2 : 66 060

Source : (1) FMI (2) Banque mondiale.

Conjoncture

Au 1er trimestre 2021, l’activité progresse aux États-Unis (+1,6 % après +1,1 %) alors que la réouverture de l’économie s’accélère.
La consommation des ménages rebondit en mars (+3,6 % après −1,2 %), soutenue par l’envoi des premiers chèques de
1 400 $ débloqués par l’American Rescue Plan, et la confiance des ménages progresse nettement en avril (121,7 après 109,0). Les commandes de biens durables rebondissent également en mars (+0,5 % après −0,9 %). L’inflation de l’immobilier résidentiel se stabilise en février (respectivement +0,9 % selon FHFA et +1,2 % selon S&P 20). Les nouvelles demandes d’allocation chômage refluent la semaine du 19 au 24 avril (+553 k après 566 k).

Même si le chômage a diminué depuis la crise de 2008, les salaires sont aujourd’hui moins dynamiques qu’avant-crise en zone euro et aux États-Unis. Plusieurs facteurs (aplissement des syndicats, effets de composition de la main-d’œuvre, etc.) ont été avancés pour expliquer cet affaiblissement de la courbe de Phillips. Il se pourrait aussi que la mesure classique du chômage ne rende plus compte convenablement des tensions sur le marché du travail depuis le développement de formes d’emplois atypiques.

En plus du chômage standard, le chômage « élargi », qui inclut les travailleurs à temps partiel subi et ceux qui sont dits « découragés » et les enquêtes sur les difficultés de recrutement, permettraient également d’expliquer les dynamiques salariales récentes sur la période post-crise.

Les échanges de biens et services entre la France et les États-Unis s’élevaient à 150,5 Mds USD en 2019, en hausse de 16,6 % par rapport à 2018. D’après les données des Douanes françaises, ces échanges se répartissaient à hauteur de 89,8 Mds USD pour les biens et 60,7 Mds USD pour les services. En 2019, la France était la 4ème destination des exportations américaines de biens et le 3ème partenaire commercial des États-Unis en Europe (source : US Census). L’excédent commercial de la France avec les États-Unis (échanges de biens) atteignait 3,3 Md USD en 2019, La balance positive s’explique principalement par un solde positif dans les produits de l’industrie agroalimentaire (+4,7 Md USD) et dans le textile, l’habillement, le cuir et les chaussures (+2,1 Md USD).

Les équipements de transport (14,3 Md USD d’exportations françaises en 2019 vers les Etats-Unis – solde positif de +1,5 Md USD)  représentent près d’un tiers des échanges de biens entre les Etats-Unis et la France. Les échanges entre les deux pays concernent tous types de biens et services, reflétant le caractère très diversifié des liens entre les deux économies. D’après les données 2019 des Douanes françaises, les États-Unis présentent un solde positif dans certains produits comme les échanges d’hydrocarbures naturels, les autres produits issus d’industries extractives, l’électricité, les déchets (+2,9 Mds USD) et les équipements mécaniques, électriques, électroniques et informatiques (+1,8 Md USD).

Tous les États américains contribuent à la relation économique bilatérale, avec des disparités reflétant le poids économique et la spécialisation sectorielle de chaque territoire. Ainsi, le Texas est le premier exportateur de biens vers la France, principalement dû à ses exportations de produits énergétiques, suivi par le Kentucky du fait de ses exportations d’équipements de transport; l’État de New York et la Californie sont, respectivement, les deux principaux importateurs de biens en provenance de France. Réciproquement, les régions Ile-de-France, Occitanie et Auvergne Rhône-Alpes sont très présentes dans la relation commerciale franco-américaine.

Source : https://www.tresor.economie.gouv.fr

Commerce extérieur

Échanges de marchandises (2020, Md USD, évolution sur 2019)3 :
Export : 1 431,610 (-13 %)
Import : 2 407,527 (-6 %)

Cinq premiers fournisseurs (avec part de marché)3 :
1 – Chine 19 %
2 – Union européenne 17,6 %
3 – Mexique 13,7 %
4 – Canada 11,5 %
5 – Japon 5,1 % 

Exportations françaises 20204 : 36,951 Md USD, -21,50 %

Sources : 3. OMC. 4. IHS Markit. 

Risques et paiements

La Rédaction du Moci a réuni un ensemble de notes, scores et paramètres d’évaluation couvrant d’une part le risque macro-économiques associés à un pays, d’autre part la solvabilité générale des entreprises de chaque pays.

A ces indicateurs de solvabilité sont associés les environnements et procédures associées aux démarches de recouvrement pouvant être réalisées dans chaque pays.

Enfin, un expert du Moci a rédigé une note de synthèse associée à cet environnement risque pour la plupart des pays du globe.

Appréciation du credit manager Moci

Risque pays : très bon
Risque client : bon pour les grands groupes, moyen et à surveiller pour les PME et TPE

Notes de risque pays

OCDE : N.C. (octobre 2021)
Euler Hermes : AA1, risque de court terme faible (octobre 2021)
Coface : pays A2 ; environnement des affaires A1 (octobre 2021)
Credendo : court terme : 1/7 ; commercial : B ; risque de transfert : 1/7 (octobre 2021)
Atradius : 1/10 (octobre 2021).

Environnement des affaires :
Indice de perception de la corruption (2) : 25/180

Sources : (2) Transparency international.

Obtenir des renseignements de notoriété sur l’acheteur

Caractéristique notable de l’information économique sur les sociétés aux États-Unis : beaucoup d’informations sont disponibles – on pourrait même parler de trop d’informations –, mais peu sont réellement utiles dans la plupart des cas.  

Pour les informations de base, on peut essayer les principaux acteurs présents en France sur le marché de l’information sur les entreprises : Altares, Bureau Van Dijk, Ellisphere, Intersud…Pour des montants très élevés ou des opérations délicates ou de croissance externe, utiliser le Kreller Group, la référence internationale. www.kreller.com

Important : les credit manager américains sont très coopératifs, surtout quand on est membre d’associations professionnelles comme le FCIB (Finance, Credit, and International Business association) ou l’ICTF (International Credit and Trade Finance Association).

Moyens de paiement

Monnaie locale
Le dollar (USD). 

Taux de change au 9 octobre 2021 :
1 USD = 0,86477 EUR
1 EUR = 1,15615 USD

Conseillés
Le virement Swift, parce que rapide et sûr, bien qu’il dépende de la bonne volonté de l’acheteur. En fonction du montant de la transaction, garantir soit par une lettre de crédit standby, soit par une assurance-crédit. Le crédit documentaire est nettement moins utilisé. 

Déconseillés
Éviter les chèques d’entreprise. S’ils sont toujours l’objet d’une pratique locale très courante aux États-Unis, un rapport publié en janvier 2020 par the Federal Reserve, montre néanmoins le lent déclin de la pratique de ce moyen de paiement dans le pays : -7,2 % en nombre et -4 % en valeur, entre 2015 et 2018. Les États-Unis demeurent, avec la France, les champions incontestés de l’utilisation du chèque. Il est vivement recommandé de s’en méfier. Comme au Royaume-Uni, l’acheteur peut en effet faire opposition quand il le souhaite, sans aucun motif. Et si cela se révèle assez rare sur le marché domestique, c’est relativement fréquent dans les opérations d’importation. Sur le marché domestique, en matière d’encaissement des chèques, il existe des systèmes de « lock-boxes » très efficaces. Les effets de commerce ne sont quasiment jamais utilisés. 

Conditions de paiement

Délais de paiement habituels
Le délai moyen contractuel est en théorie de 30 jours. Compte tenu de la situation de trésorerie encore tendue de beaucoup d’entreprises américaines et plus particulièrement des PME, tout nouveau client devrait payer à réception de la marchandise ou, mieux, d’avance. Lorsque la relation s’affirme, le délai peut s’allonger dans un cadre contractuel, mais pas au-delà de 30 jours. Au-delà, il faut refuser énergiquement. Connaissant les délais pratiqués en France (plutôt de l’ordre de 60 jours), l’acheteur américain va en effet souvent faire pression sur le vendeur pour obtenir un délai identique.

Risques de retards de paiement
Dans son étude sur l’évolution du BFR dans le monde, publiée fin juillet 2021, Euler Hermes mentionne pour les États-Unis, en 2020, un DSO (Days Sales Outstanding) moyen de 53 jours, soit une dégradation de 3 jours par rapport à l’année précédente.

Plus récemment, Atradius a publié son Baromètre des pratiques de paiement, enquête réalisée sur les premiers mois de 2021 : celle-ci indique un délai moyen de 44 jours. 64 % des entreprises réglent leurs factures dans les 1 à 30 jours, 19 % à plus de 60 jours. 47% des entreprises reconnaissent subir des retards de paiement. 

Cribis D&B, dans son World payment Study 2021, estime qu’environ 55,7 % des entreprises respectent les échéances négociées et environ 3 % affichent des retards de plus de 90 jours.  

Les retards continuent d’être en hausse, 30 jours en moyenne pour les PME et 35 jours pour les corporates. 

Côté grands groupes, ils sont le plus souvent liés à une mauvaise interprétation du contrat, due à un manque de clarté et de rigueur. Selon les différents prestataires, le délai moyen de retard de paiement est de 10 à 20 jours. Comme dans de nombreux pays, le secteur de la grande distribution se distingue par des délais approchant plutôt les 90 jours. 

Acomptes à la commande
Demander un acompte à la commande est possible, même si, sur le marché domestique, ce n’est pas une pratique courante.

Garanties bancaires locales

La lettre de crédit standby (standby letter of credit/SBLC) est la garantie de la bonne fin de paiement la plus couramment utilisée aux États-Unis. Elle peut être assez onéreuse si la solvabilité du débiteur est fragile, surtout actuellement avec les restrictions de crédit aux entreprises. Elle est également très utilisée sur le marché domestique. N’étant pas un moyen de paiement dans les transactions internationales, elle sera à adosser à un virement Swift. On utilise les garanties bancaires classiques essentiellement en tant que garanties de marché, dans le cadre d’appels d’offres, notamment. 

Tribunal compétent en cas de litige et droit applicable

On distingue deux cas :

• il existe une clause contractuelle indiquant la compétence du tribunal. Le tribunal retenu sera celui choisi a priori par les deux parties. Attention aux contrats d’adhésion dans lesquels figurent des clauses d’attribution de compétence que l’on ne souhaiterait pas se voir opposer ;

• aucune attribution de compétence n’a été définie. Le tribunal de compétence sera celui du défendeur. Si le défendeur est américain et qu’il s’agit d’un particulier, le tribunal sera celui de son lieu de résidence. 

S’il s’agit d’une entreprise, le tribunal sera celui du lieu de l’enregistrement ou du lieu du principal centre d’affaires ou du lieu de résidence de l’un des associés. 

Ce sera le tribunal fédéral si les parties résident dans deux États différents (États américains ou États étrangers) et, enfin, le tribunal étatique si les parties résident dans le même État. Si le défendeur est français, et n’est pas présent sur le territoire américain, ce sera celui du lieu de résidence du défendeur. 

Recommandation : la transaction extrajudiciaire est la solution la plus efficace. Choisir un très bon avocat. 

Important
Les États-Unis sont par excellence le pays du droit et ils sont protectionnistes. Il est très difficile d’y faire exécuter une décision rendue dans un pays étranger. 

Si l’on souhaite vraiment aller devant les tribunaux (action très coûteuse), ne pas avoir peur d’ester sur place et non devant une cour d’arbitrage de la CCI. Ce sera beaucoup plus efficace. Compte tenu du système fédéral, attention à la compétence de l’avocat choisi en fonction du lieu où se déroulera l’action en justice.

Classement Banque mondiale, règlement insolvabilité, 2020 : 2/190. 

Le conseil du credit manager

Après la crise financière qui a touché les États-Unis en 2008 et les défaillances en cascade de nombreuses banques régionales, on a constaté chaque année pendant neuf ans une baisse significative des défaillances d’entreprises, interrompue seulement en 2019 par une légère hausse (3 %). 

Dans son étude publiée le 6 octobre, Euler Hermes mentionne une baisse de 5 % à fin 2020, et de 22 % à fin 2021. Les mesures exceptionnelles prises par les autorités américaines en soutien à l’économie et pour éviter une explosion des faillites durant la crise sanitaire expliquent en partie cette résilience. L’assureur-crédit anticipe toutefois une hausse des défaillances de 5 % (à 17 600) pour l’année 2022.

On constate toujours chez les PME américaines un niveau assez significatif des retards de paiement dus à de faux litiges. Les banques régionales ne finançant quasiment plus les PME, celles-ci cherchent à allonger le délai de paiement sous le moindre prétexte. Signe préoccupant qui ne peut qu’inciter à la prudence, selon les statistiques de l’Union de Berne sur l’année 2020, publiées en août 2021, les États-Unis figurent toujours à la première place du top 5 des pays sur lesquels les assureurs ont versé des indemnisations, pour des opérations à court terme.  

On constate toujours également une pratique condamnable dans certains secteurs : lorsque le client final est une entité publique, l’importateur va souvent essayer d’imposer une clause appelée « if and when » : vous serez payé quand mon client m’aura payé. À refuser énergiquement ou alors, exiger en contrepartie des acomptes substantiels. Compte tenu de la dégradation de la trésorerie de nombreuses entreprises américaines, plus particulièrement des PME, et également du coût exorbitant des actions de recouvrement, il faut être très vigilant dans la rédaction des clauses financières et la négociation des conditions de paiement. De même, il faut être très ferme dans les actions de suivi des créances. Éviter le laxisme en matière d’action de recouvrement. Dès l’échéance dépassée, agir fermement. Attention : en matière de prescription commerciale, selon les États, le délai varie de deux à quinze ans.

Mobilité

Chiffres clés

Population (2018) : 328,1 millions d’habitants, dont population urbaine : 82 %.
Langues : anglais ; l’autre langue importante est l’espagnol, langue maternelle de 10,7 % des Américains.
Religions : protestants : 51,3 % ; catholiques : 23,9 %. Autres confessions représentées : juive : 1,7 % ; orthodoxe : 0,6 % ; musulmane : 0,6 % ; bouddhiste : 0,7 % ; mormone : 1,7 % ; hindouiste : 0,4 % ; autres ou non spécifiés : 2,5 % ; pas affiliés : 12,1 %.
Nombre de Français immatriculés (2018) : 164 542.
Nombre d’entreprises françaises implantées : 2 700.
PIB/hab. en parité de pouvoir d’achat (2018) : 62 605 USD.
Taux de croissance du PIB (2018) : + 2,9 %.
Émissions CO2 (tonnes/hab., 2017) : 15,7 t.
Indicateur global de sécurité (GPI, 163 pays, 2018) : 121e, niveau « moyen ».

Sources : MEAE, Banque mondiale, Commission européenne (base de données EDGAR), FMI, Institute for Economics & Peace pour le GPI et Le Moci.

S’y rendre

Formalités
La France fait partie du programme d’exemption de visas. Si votre séjour est inférieur à 90 jours et remplit certaines conditions, il est possible que vous n’ayez pas besoin de visa pour votre voyage aux États-Unis mais simplement de l’autorisation électronique de voyage « ESTA ». Depuis le 1er avril 2016, seules les personnes titulaires d’un passeport électronique ou biométrique pourront bénéficier du programme d’exemption de visa. Les personnes titulaires d’autres passeports devront solliciter un visa auprès des autorités diplomatiques et consulaires américaines compétentes.

Il existe plusieurs catégories de visas de travail (types H, L et Q) en fonction notamment du statut professionnel du demandeur, de son domaine d’activité ou de certaines qualifications particulières. La durée de séjour autorisée et la possibilité de prolonger son séjour est fonction du type de visa. Le tableau des différentes catégories de visa de travail est disponible sur le site de l’Ambassade des États-Unis en France (http://france.usembassy.gov). Pour tous les visas de travail, une offre d’emploi est nécessaire.

À suivre : le président Donald Trump a intensifié la lutte contre l’immigration illégale mais il souhaite aussi restreindre l’immigration légale par tous les moyens. Le dispositif global des visas n’a pas été modifié mais les personnes qui demandent des visas de travail constatent un allongement de la durée d’obtention et des difficultés accrues. C’est le cas notamment pour le visa H1-B pour travail temporaire (jusqu’à 3 ans de résidence autorisés). Les conditions d’obtention ont encore été durcies par l’administration américaine à compter du 1er avril 2019 (www.uscis.gov/news/news-releases/dhs-announces-final-rule-a-more-effective-and-efficient-h-1b-visa-program).
L’entrée en vigueur du « visa start-up », un moment envisagé, n’est plus d’actualité. En mai 2018, l’administration Trump a officiellement annoncé l’abrogation du décret daté d’août 2016 qui instaurait un visa spécialement destiné aux créateurs de start-up.

Bon à savoir
L’attention des voyageurs est appelée sur les règlements très stricts à respecter en matière de sécurité. À l’enregistrement des bagages, comme à l’arrivée, au dédouanement, il convient de répondre avec sérieux et précision aux questions posées par les employés et d’éviter toute plaisanterie sur le contenu de vos bagages, de très sérieux ennuis avec les services de sécurité (pouvant aller jusqu’à l’incarcération) étant susceptibles de résulter de toute attitude prêtant à équivoque.

Les voyageurs empruntant l’avion à destination ou en provenance des États-Unis doivent savoir que tant les compagnies aériennes que les autorités (américaines aussi bien qu’européennes) portent une attention de plus en plus vigilante aux incidents provoqués à bord de vols commerciaux par des passagers irascibles ou violents.

Qu’il s’agisse d’un simple refus d’obtempérer aux consignes de bord (interdiction de fumer ou interdiction d’utiliser certains appareils électroniques, par exemple) ou, a fortiori, d’actes de violence à l’égard du personnel navigant ou d’autres passagers, notamment en cas d’ivresse, les compagnies aériennes desservant les États-Unis appliquent le plus souvent la règle de la « tolérance zéro ».

Les voyageurs doivent donc être conscients de la gravité de tels comportements et des suites pénales auxquelles ils s’exposent. Dès qu’il a connaissance d’un incident, le commandant de bord peut dérouter l’appareil sur l’aéroport le plus proche. Des exemples récents démontrent que les compagnies aériennes n’hésitent plus à appliquer cette procédure. Le passager en cause est immédiatement arrêté par la police (FBI) à sa descente d’avion et inculpé. Ces faits constituent en droit américain un crime (« felony ») ; ils relèvent des juridictions fédérales et sont passibles d’au moins un an de prison. Les frais occasionnés par le déroutement de l’appareil sont à la charge du passager.

Source : MEAE.

Y travailler

Le marché du travail
Le marché du travail aux États-Unis se caractérise par un grand libéralisme. Une maîtrise parfaite de l’anglais est indispensable afin de pouvoir être compétitif face à un candidat local.

Secteurs porteurs : luxe, cosmétiques et coiffure ; alimentation et restauration ; communication et médias (publicité, cinéma, graphisme) ; tourisme ; nouvelles technologies ; enseignement du français ; secteur infirmier.

Le marché du travail américain est relativement protégé par le fait que l’on ne délivre pas de visa de travail pour un emploi qu’un Américain pourrait occuper. S’installer aux États-Unis est donc difficile. Les étrangers sont recrutés pour leurs compétences linguistiques ou leurs spécificités culturelles. Les visas de travail constituent le seul moyen de travailler légalement sur le territoire américain pour des ressortissants étrangers. C’est à l’employeur américain de remplir et de déposer une requête auprès des services d’immigration américains. Une fois la requête approuvée, l’employeur reçoit une autorisation de travail appelée « notice of approval ». Le requérant disposant de cette autorisation peut alors postuler pour l’obtention du visa.

Le cadre légal du travail
Les vérifications d’informations deviennent la norme (casier judiciaire et solvabilité). Elles sont effectuées avant le recrutement dans le cadre du processus de sélection. Le contrat de travail peut être rompu par l’employeur ou l’employé.

Salaire minimum légal : le salaire minimum horaire fédéral est depuis le 24 juillet 2009 de 7,25 USD/heure (6,45 euros). Certains États ont un salaire minimum supérieur.

Durée de travail : 40h/semaine.

Durée de la période d’essai/du préavis : le préavis généralement accepté et pratiqué est de deux semaines.

Nombre d’heures travaillées par an (2017) : 1 780 heures par personne.

Emploi à temps partiel/total (2016) : n.d.

Rémunération, avantages et impôts : niveau directeur et au-delà : salaire fixe (lié à l’expérience du candidat et à son titre), téléphone mobile, ordinateur portable, stock-options.

Jours chômés hebdomadaires : le dimanche est en général un jour où les Américains ne travaillent pas : le rythme de la vie est plus reposé, même dans les grandes villes comme New York. Mais la plupart des magasins et services restent ouverts comme en semaine.

Horaires de travail
Administrations entreprises : 9 h – 17 h, du lundi au samedi.
Commerces : 10 h – 9 h, du lundi au samedi et 12 h – 18 h le dimanche.

Sources : MEAE, OCDE et Business France.

Meilleurs sites d’emploi
https://jobs.livecareer.com
www.usajobs.gov
www.indeed.com
www.simplyhired.com
www.monster.com/jobs/search
www.careerbuilder.com
www.job-hunt.org

Vie pratique

Coût de la vie
Monnaie : dollar des États-Unis (USD).
Taux de change : 1 EUR= 1,13 USD (12-04-2019).
Indice Big Mac : 5,6 USD.

Se loger : loyer moyen pour un studio dans un « bon quartier » de New York : 2 800 USD ; pour un trois pièces : 5 900 USD.
La recherche d’un logement s’effectue en s’adressant aux agences immobilières (Real Estate Agencies) ou en consultant les annonces dans la presse locale (section Real Estate) et les sites internet.
Il ne faut pas hésiter à solliciter les réseaux de francophones, très présents sur les réseaux sociaux ou la presse spécialisée. Selon l’Etat, la durée du bail peut varier d’un à trois ans.
La majorité des logements ne sont pas loués meublés. Il faut lire attentivement son contrat de bail, certaines résidences interdisant par exemple les animaux de compagnie ou donnant des consignes strictes pour l’utilisation des services communs (piscine, lave-linge, etc.).

Indice Mercer du coût de la vie (logement compris, 209 villes) : New York (13e), San Francisco (28e), Los Angeles (35e), Washington (56e), Boston (70e) et Atlanta (95e).

Sources : Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE), Mercer, Numbeo.com, The Economist et XE currency converter.

Informations utiles
Nature du réseau électrique
110-115 volts.
Les fiches électriques américaines sont à deux broches plates.

Télécommunications
Indicatifs téléphoniques : 1 (l’indicatif régional de chaque État compte 3 chiffres).
Qualité du réseau mobile : variable selon la zone géographique et la compagnie de téléphone.
Qualité du réseau Internet : bonne.

Principaux jours fériés 2019
3 septembre : fête du travail.
9 octobre : jour de Christophe Colomb.
11 novembre : jour des anciens combattants (Veterans Day).
23 novembre : action de grâce (Thanksgiving).
25 décembre : Noël.

Distances de ville à ville
Washington DC – Los Angeles : 4 320km.

Déplacements de ville à ville
Les compagnies d’aviation desservant l’intérieur des États-Unis sont nombreuses et les retards de vol sont presque banals, tant le trafic est dense.

Contacts

Les acteurs publics

Business France
– Bureau de Boston
50 Milk Street, 16th Floor
Boston, MA 02109
Tél. : +1 617 398 2416
– Bureau de Chicago
Localisation : Consulate General of France
205 North Michigan Avenue, Suite 3730 –
Chicago, IL 60601
Tél. : +1 312 327 5250
– Bureau de Detroit
525 E Big Beaver Road, Suite 202
Troy, MI 48083
Tél. : +1 248 457 1150
– Bureau de Houston
Localisation : Consulate General of
France
777 Post Oak Boulevard, Suite 600
Houston, TX 77056
– Bureau de New York
1700 Broadway, 30th floor
New York, NY 10019
Tél. : +1 212 400 2160
– Bureau de San Francisco
88 Kearny Street, Suite 700
San Francisco, CA 94108
Tél. : +1 415 781 0986
https://www.businessfrance.fr
Douane
– L’attaché douanier près l’ambassade de France aux États-Unis
Zone de compétence :
États-Unis, Canada, Mexique.
Tél. : 00 1 20 29 44 63 75
[email protected]
https://www.douane.gouv.fr/fiche/lannuaire-des-attaches-douaniersletranger
– L’attaché douanier adjoint près le
consulat général de France à Miami
Zone de compétence : États-Unis,
Jamaïque, République dominicaine,
Cuba.
Tél. : 00 1 305 403 41 85
[email protected]
Service économique régional de la DG Trésor
SER de Washington
Tél. : +1 202 415-1488
https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/NotreEquipe/US

Les acteurs privés

Altios
Localisation : New York
10-34 44th Drive 2ND FL
Long Island City NY
Tél. : +1 (917) 224-2570
[email protected]
https://altios.com
ExportUSA Corp.
18 Bridge Street 2A Brooklyn
NY 11201 New York
Tél. : +1 718 522 5575
[email protected]
https://www.exportusa.eu
French-American Chamber of Commerce
Bureau de New York
1375 Broadway, suite 504
New York, NY 10018
Tél. : +1 (212) 867 0123
[email protected]
http://www.faccnyc.org
Réseau : Atlanta ; Boston ; Chicago ;
Charlotte ; Dallas ; Houston ; Los
Angeles ; Cleveland ; Miami ; Michigan ;
Minneapolis ; New York ; New Orléans ;
Philadelphia ; San Diego ; San Francisco ;
Seattle ; Washington D.C.
International Boost USA
274 Redwood Shores Parkway – Suite 407,
Redwood City, CA 94065
Tél. : +1 650 274 5563
[email protected]
https://www.internationalboost.com
OCO Global
– New York
524 Broadway, 11e étage
New York – NY 10012
Tél. : +1 646 350 3490
– Los Angeles
5792 West Jefferson Blvd,
Los Angeles – CA 90016
Tél. : +1 626 524 0511
https://www.ocoglobal.com/fr
Ouino Consulting
3302 Canal St,
Houston, TX 77003
Tél. : +1 832 516 8125
[email protected]
https://www.bti-consulting.com
Salveo
Localisation : Washington D.C.
[email protected]
https://salveo.international

Logistique & Douane

La Banque mondiale a annoncé en septembre 2021 l’arrêt de la publication Doing Business. Nous rappelons ici les dernières évaluations disponibles. Dans le classement « Doing Business 2020 », les États-Unis était classés au 39e rang mondial (-3 places par rapport à 2019) pour la performance du commerce transfrontalier. Sont mesurés dans cette rubrique les délais et les coûts (hors droits de douane) associés à trois catégories de procédures : respect des exigences en matière de documentation, respect des procédures de commerce transfrontalier et transport intérieur. Les délais sont fournis en nombre d’heures et les coûts en dollars US. Le transport intérieur n’est toutefois pas intégré dans la note finale.

• À l’export : respect des procédures de commerce transfrontalier (durée 2 h. ; coût 175 USD) ; respect des exigences en matière de documentation (2 h. ; 60 USD).

• À l’import : respect des procédures de commerce transfrontalier (durée 2 h. ; coût 175 USD) ; respect des exigences en matière de documentation (8 h. ; 100 USD).

Actualités : États-Unis

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