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Égypte

Économie

Informations pays

Population (millions, 2020)1 : 100,9 

Capitale : Le Caire
Devise : Livre égyptienne (EGP)
Décalage horaire avec la France : + 1 h en hiver.
Même heure en été (changement d’heure supprimé en 2011).
Climat : Saharien.
Le Caire
• Température la plus basse en janvier : 8°C.
• Température la plus élevée en juillet : 45°C.

Indicateurs économiques :
Taux de croissance du PIB réel1 : 2021 : 2,5 % (estim.) ; 2020 : 3,6 %
Revenu national/hab. en parité de pouvoir d’achat (USD, 2020)2 : 12 210

Source : (1) FMI (2) Banque mondiale.

Conjoncture

Le PIB de l’Egypte, le deuxième d’Afrique, était d’environ 362 Mds$ en 2019/20. Il résulte d’une économie diversifiée, structurée autour des secteurs manufacturier (16%), immobilier et construction (17%), commerce de gros et de détail (14%), agricole, forestier & pêche (11%) et extractif (10%). Le secteur public occupe une place prépondérante dans l’économie, représentant 31% de l’activité et 56% des investissements (tout secteur public confondu). L’Armée est également un acteur économique important, y compris dans le domaine civil. Par ailleurs, l’inclusion du secteur informel, qui représenterait 50% de l’emploi total, augmenterait le PIB d’au moins 40%.

L’Egypte bénéficie traditionnellement des revenus de trois – voire quatre – rentes : les transferts de la diaspora (22 Mds$ / an en moyenne depuis 2013/14), le tourisme ( les revenus sont tombés à 3,8 Mds$ en 2015/16 puis ont significativement augmenté  pour retrouver en 2018/19 un niveau pré-révolution avec 12,6 Mds$, avant d’être ramené à 9,9 Mds$ l’année dernière en raison de la crise sanitaire), et les redevances d’utilisation du Canal de Suez (5,8 Mds$ en 2019/20. A cela s’ajoute les ventes d’hydrocarbures (11,6 Mds$ en 2018/19 ramenés à 8,5 Mds$ en 2019/20, soit un tiers des exportations de marchandises) malgré  une balance énergétique de nouveau déficitaire (8 M$ d’excédent symbolique en 2018/19 après cinq années de déficit, ramené à -420 M$ en 2019/20).

La croissance économique est l’une des plus dynamiques de la région ANMO. Elle est néanmoins insuffisante pour compenser le poids des dépenses publiques qui se sont multipliées par 2,2 en 5 ans. Celles-ci se décomposent principalement en remboursement des intérêts de la dette (33% du total), en salaires et traitements des fonctionnaires (20%), et en dépenses sociales (23% du total). En 2018/19, seul 9% du budget a été consacré aux dépenses d’investissement. La croissance est également insuffisante pour absorber de façon inclusive les quelques 800 000 jeunes qui rejoignent chaque année le marché du travail et réduire de façon durable la pauvreté (29,7% des égyptiens vivraient sous le seuil de pauvreté en 2019/20 – fixé à environ 1,7$ par jour par les autorités – contre 16,7% vingt ans plus tôt).

En matière énergétique, après être redevenue importatrice nette en 2012, l’Egypte est devenue momentanément exportatrice nette d’hydrocarbures en 2019 suite à l’entrée en activité du champ gazier Zohr notamment, performance qui n’a pas résisté en 2020 aux conséquences de la crise sanitaire mondiale.

Sur le plan des infrastructures, le gouvernement a lancé une série de méga projets dont les plus emblématiques sont le doublement du canal de Suez, le développement de la région économique attenante et la construction d’une nouvelle capitale administrative. Parmi les autres grands projets dits « nationaux » en cours de développement ou finalisés, on pourra citer : 36 complexes urbains touristiques, 13 villes nouvelles, de nouveaux centres industriels dans 22 villes, une centrale nucléaire, la bonification de terres désertiques ou encore 8000 km de nouvelles routes.

Si l’Egypte se présente en 2021 dans une situation macroéconomique relativement plus satisfaisante que la plupart de ses pairs régionaux et émergents, l’enjeu sera désormais de protéger et prolonger les acquis des précédentes réformes structurelles tout en s’assurant qu’ils bénéficient désormais au plus grand nombre : renforcement de la qualité des services publics (santé, éducation, …) et des filets de protection sociale, et développement du secteur privé associé à une plus grande transparence de l’intervention du secteur public dans l’économie.

Source : https://www.tresor.economie.gouv.fr

Commerce extérieur

Population (millions, 2024)1 : 107,3

Taux de croissance du PIB réel1 : 2025 : 4,08 % (estim.) ; 2024 : 2,67 %

Revenu national/hab. en parité de pouvoir d’achat (USD, 2023)2 : 16 218

Échanges de marchandises (2023, Md USD, évolution sur 2022)3 :
Export : 42,1 (-17,93 %)
Import : 83,2 (-13,06 %)

Cinq premiers fournisseurs (avec part de marché en 2022)3 :
1 – Union européenne 22,5 %
2 – Chine 14,3 %
3 – Arabie saoudite 8,9 %
4 – États-Unis 7,2 %
5 – Inde 4,3 %

Exportations françaises 20234 : 1,742 Md EUR, -23,8 %

Indice de perception de la corruption5 : 108/180

Sources : 1. FMI. 2. Banque mondiale. 3. OMC.
4. Douanes françaises. 5. Transparency international.

Risques et paiements

Appréciation du credit manager Moci

Risque pays : élevé à surveiller car risque géopolitique très incertain
Risque client : Très élevé

Notes de risque pays

OCDE : 6/7 (octobre 2024)
Allianz Trade : D3, risque de court terme significatif (décembre 2024)
Coface : pays C ; environnement des affaires B (décembre 2024)
Credendo : court terme : 6/7 ; commercial : G ; risque de transfert : 7/7 (décembre 2024)
Atradius : 7/10 positif (octobre 2024).

Obtenir des renseignements de notoriété sur l’acheteur

Il est très difficile de trouver des renseignements réellement fiables en Égypte. Quelques pistes toutefois :

• I-Score
En 2005, a été constituée une société, I-Score, créée par 27 banques et le Fonds social de développement. Elle n’est réellement opérationnelle que depuis fin 2007, début 2008. Elle propose des services d’informations sur les particuliers et les PME.
http://www.i-score.com.eg/en/information-for-businesses/home/ (pages en anglais)
[email protected]

• General Authority for Investment and Free Zones (GAFI)
L’administration chargée de l’investissement international, organisme local sis au Caire, peut éventuellement fournir des renseignements sur une entreprise : https://www.gafi.gov.eg/English/Pages/default.aspx
Tél. : +202 4055460

• Cedar Rose Int. Services Ltd
Société de l’Arab Business Information, basée à Chypre et spécialisée sur le Maghreb, le Proche et le Moyen-Orient.
www.cedar-rose.com

Moyens de paiement

Monnaie locale
La livre égyptienne (Egyptien Pound, EGP). Le 25 janvier 2003, le pays est passé d’un système de change fixe à un système de change à taux flottant déterminé par le marché.

Taux de change au 6 janvier 2025 :
1 EUR = 53,3026 EGP
1 EGP = 0,01909 EUR
1 USD = 50,7406 EGP
1 EGP = 0,01968 USD
A noter que la livre égyptienne a perdu plus de 50% en deux ans.

Meilleures monnaies de facturation des échanges
L’euro est de plus en plus accepté. Certaines entreprises égyptiennes ayant des comptes en euros dans des banques européennes, ne pas hésiter à faire les opérations de virement bancaires ou de faire ouvrir les crédits documentaires ou les lettres de crédit standby dans ces banques plutôt qu’en Égypte… Sinon, le dollar.

Conseillés
Attention à l’instabilité réglementaire dans ce domaine. Exemple : l’année 2022, qui aura été une année galère pour les exportateurs (et pour les importateurs égyptiens…), avec une nouvelle réglementation annulée au bout de quelques mois. Copiant une orientation qu’avait prise l’Algérie il y a quelques années, la Banque centrale égyptienne (CBE) avait imposé comme seul et unique moyen de paiement des importations, le crédit documentaire, mesure entrée en vigueur le 22 février 2022. Pour accompagner les importateurs, la CBE recommandait aux banques émettrices de réduire les commissions pour ces derniers et d’augmenter les lignes de financement. Bien évidemment, de nombreuses exceptions à cette règle avaient été introduites, relatives au paiement des produits de première nécessité ou à des secteurs spécifiques. Cette réglementation a finalement été annulée fin 2022, à la suite d’un accord avec le FMI.

Quoiqu’il en soit, compte tenu du risque de non-transfert maximum, selon le montant de la créance, ne traiter que par crédit documentaire confirmé ou transfert garanti.

Déconseillés
Refuser plus particulièrement la remise documentaire, hélas trop souvent proposée par les importateurs égyptiens compte tenu des contraintes imposées par leurs banques dans le cadre de l’ouverture des crédits documentaires. Comme le soulignait il y a quelques années une banque française, « la remise documentaire et les paiements par transferts sont, quant à eux, à réserver à des contreparties connues de l’exportateur mais déconseillés actuellement ». La remise documentaire n’est acceptable que si couverte par une assurance-crédit.

Conditions de paiement

Délais de paiement habituels
Compte tenu de la situation politique et économique actuelle, plutôt instable et incertaine, accorder des délais de paiement à un importateur en Égypte est à déconseiller.

Plus de 50 % des opérations se font désormais par paiement d’avance, le plus souvent contre délivrance d’une garantie à première demande de restitution. Sinon, si crédit documentaire ou virement garanti, 30 jours maximum.

Risques de retards de paiement
Curieusement seul Cribis Dun and Bradstreet, dans son étude Payment Study 2024, couvrant l’année 2023, analyse le comportement payeur des entreprises égyptiennes. C’est d’ailleurs le seul pays d’Afrique analysé par cet organisme…

Cette étude mentionne une très nette dégradation des délais de paiement en Égypte : 18,4 % seulement des entreprises respectent les échéances négociées contre 29,1 % en 2021 et 38,1 %  en 2020. Et 55 % règlent avec plus de 90 jours de retard (19,7 % deux ans plus tôt).

Localement, plus de 70 % des transactions sont payées avec un retard de 30 à 60 jours en moyenne. Sur les transactions à l’international, si l’opération n’est pas sécurisée, les retards de paiements sont fréquents et plus longs, essentiellement à cause de problèmes d’insuffisance de devises : ils sont en moyenne de 20 jours, mais peuvent aller bien au-delà. On voit actuellement des retards de paiement de plusieurs mois pour des exportateurs français qui ont fait aveuglément confiance à leur client…

Acomptes à la commande
Demander un acompte à la commande est une pratique non seulement fréquente, mais de plus fortement conseillée. Pas de plafond légal. Toutefois, une garantie de restitution d’acompte est exigée en contrepartie. Dans tous les cas, il faut suivre de près les règlements mis en place par la CBE qui, depuis fin 2015, sous prétexte de lutter contre la fraude, complique de plus en plus le financement des opérations d’importation.

Garanties bancaires locales

Il est possible d’en obtenir. Exemple de coûts standard appliqués par une banque locale :
• garantie de soumission, 0,3 %, avec un minimum de 50 EGP par trimestre ;
• garantie de restitution d’acompte, 0,6 % avec un minimum de 100 EGP par trimestre.

Tribunal compétent en cas de litige et droit applicable

Le Tribunal civil local est compétent en cas de litige car les décisions des tribunaux étrangers sont très difficiles à faire appliquer en Égypte.

À noter toutefois que le droit commercial local, droit codifié d’inspiration française, est assez favorable au vendeur.

Le conseil du credit manager

Dans le dernier classement de l’OCDE, la note de risque pays de l’Égypte a été ramenée de nouveau à 6/7.Plusieurs assureurs-crédit ont durci leurs positions. Ainsi Credendo a attribué la plus mauvaise note en matière de risque de non-transfert, 7/7, et 6/7 en risque politique court terme.

La situation économique est plus dégradée que jamais.  Un nouvel accord a été trouvé avec le FMI en décembre 2024 mais son impact sera très mineur.

Comme nous l’avons mentionné dans cette fiche, prudence aussi concernant l’évolution de la réglementation ; 2022 a été à cet égard une année assez chaotique : une circulaire de février a rendu obligatoire le paiement par crédit documentaire, puis une autre circulaire, 29 décembre 2022, a annulé la précédente…

Rappelons l’autre grande nouveauté importante pour les exportateurs entrée en vigueur en 2021 : afin de faciliter les opérations de dédouanement, les douanes égyptiennes ont mis en place un nouveau système électronique pour le préenregistrement des informations relatives aux expéditions : l’Advanced Cargo Information (ACI). Cette procédure est obligatoire, depuis le 1er octobre 2021, pour tous les envois arrivant dans les ports maritimes égyptiens. Elle est assez complexe et les deux parties, importateur et exportateur, doivent la respecter scrupuleusement, faute de quoi, les documents concernés – facture commerciale et connaissement maritime ­–, seront rejetés et la marchandise ne pourra pas être dédouanée et sera réexpédiée. Sans faire preuve de pessimisme, on peut aisément s’attendre à quelques retards de paiement liés à la phase d’adaptation à cette nouvelle procédure.

Pour en savoir plus sur cette dernière législation, visiter le site du Trésor : www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2021/06/24/nouvelle-loi-douaniere-en-egypte-mise-en-place-du-advanced-cargo-information-system-et-du-guichet-unique-nafeza

Au moment où nous actualisons cette fiche, le contexte social n’encourage guère à l’optimisme, sans compter le risque toujours élevé de terrorisme. En outre, l’Egypte est privée d’une partie de ses ressources liées au canal de Suez depuis l’automne 2023, à la suite des attaques des rebelles houthis en mer Rouge, qui ont fait chuter le trafic de 40 %.

Comme nous l’écrivions dans les précédentes éditions de cette fiche, le nombre d’incidents de paiement a explosé depuis 2010, laissant penser que les exportateurs avaient sous-estimé le risque de crise en Égypte et travaillé « en confiance » avec leurs partenaires égyptiens.

Or cette attitude semble perdurer chez certains exportateurs français, qui manifestement n’ont pas su tirer la leçon des retards de paiement subis et continuent de s’exposer sans vraiment de garantie autre que la bonne foi supposée de leur partenaire. Ces dernières années, on a encore vu des opérations de montants significatifs sur la base de remises documentaires, avec pour certaines, des retards de deux à trois mois, voire beaucoup plus… Ajoutons que certaines entreprises égyptiennes (ainsi que leurs banques) continuent d’utiliser des Incoterms non conformes aux définitions de la Chambre de commerce internationale (ICC), FOB ou CIF avion, par exemple, avec tous les risques qui peuvent en découler. Attention également au système bancaire, qui est fragilisé par la crise actuelle, les banques étant de plus en plus endettées et de plus en plus réticentes à émettre des crédits documentaires.

Rappelons que le mauvais comportement payeur des entreprises égyptiennes est principalement dû à un manque de liquidités.

Les observateurs locaux auraient noté une baisse des défaillances d’entreprises à fin 2023. Information à prendre avec prudence. Une révision de la loi sur les faillites, avec introduction d’une procédure de sauvegarde, a vu le jour en janvier 2018, mais selon certains analystes, elle profite surtout aux banques.

Par ailleurs, il faut rester prudent car le pays est toujours sujet à des difficultés de paiement, en raison, notamment, de la fragilité du cours de la livre égyptienne qui maintient un risque de transfert très élevé, comme on l’a vu plus haut.

Les pénuries de devises, notamment le dollar, sont récurrentes depuis le début du « printemps arabe » en 2011 : les réserves de change sont en effet très dépendantes du tourisme et des revenus du canal de Suez. On se souvient que le tourisme a été durement frappé avec la montée du risque terroriste, puis la crise sanitaire liée à la Covid-19. Quant au canal de Suez, il représente la troisième source de rentrée de devises.

En conclusion, il est impératif de demeurer très prudent et ne traiter que via des transactions sécurisées.

Mobilité

Chiffres clés

Population (201ç) : 99,33 millions d’habitants, dont population urbaine : 43 %.
Langues : l’arabe classique est la langue officielle de l’État mais n’est compris que par environ 50 % de la population. L’arabe égyptien (Masri) est la langue parlée par l’ensemble de la population.
Religions : musulmans : 90 % ; coptes : 7 %.
Nombre de Français immatriculés (2018) : 5 951.
Nombre d’entreprises françaises implantées : 140.
Revenu national/hab. en parité de pouvoir d’achat (USD, 2019) (2) : 11 810
Taux de croissance du PIB (2018) : + 5,3 %.
Émissions CO2 (tonnes/hab., 2017) : 2,7 t.
Indicateur global de sécurité (GPI, 163 pays, 2018) : 142e, niveau « bas ».

Sources : MEAE, Banque mondiale, Commission européenne (base de données EDGAR), FMI, Institute for Economics & Peace pour le GPI et Le Moci.

S’y rendre

Formalités
Le visa est obligatoire.
Le visa de tourisme peut être obtenu auprès d’un consulat égyptien, à l’arrivée en Egypte ou en ligne sur le site visa2egypt.gov.eg (demande à déposer au moins sept jours avant le départ). D’une durée initiale d’un mois, le visa peut être prolongé auprès du bureau de l’immigration (au Caire, place Tahrir, immeuble « Mogamma »).
Le visa est payant (25 USD pour une entrée simple, 60 USD pour un visa à entrées multiples).

Sources : MEAE et Business France.

Y travailler

Le marché du travail
L’Égypte conserve un gros potentiel de développement et devrait continuer à offrir des opportunités d’emploi pour les Français qui doivent cependant tenir compte des spécificités du cadre juridique.

Il est possible pour un étranger de travailler dans presque tous les secteurs, sauf ceux touchant à la sécurité, à l’exportation ou au dédouanement. Il est également interdit à un étranger de posséder une société d’import ou une agence commerciale. La législation du travail prévoit que 90 % du personnel d’une entreprise doit être égyptien et représenter 80 % de la masse salariale.

Le cadre légal du travail
Un permis de travail est exigé pour toute personne qui n’est pas de nationalité égyptienne. Les procédures étant assez complexes, c’est l’employeur qui s’en charge au nom du candidat.

Salaire minimum légal : 1  200 EGP (61 euros par mois).

Durée de travail : la durée de travail est de 8 heures par jour, 6 jours par semaine avec un maximum de 48 heures par semaine, obligation d’un repos de minimum 24 heures.

Durée de la période d’essai/du préavis : la durée de la période d’essai est de 3 mois au maximum. En cas de démission, un préavis de 3 mois peut être exigé de l’employé.

Rémunération avantages et impôts : salaire fixe en fonction de la formation et de l’expérience. Les heures supplémentaires de jour sont rémunérées avec une majoration du salaire normal de 25 % ; les heures supplémentaires de nuit sont rémunérées avec une majoration du salaire normal de 50 %.

À titre d’exemple, le salaire mensuel d’un cadre moyen commence à partir de 800 euros (en contrat local dans le secteur privé) mais peut varier selon le domaine d’activité et l’employeur, dépendamment si c’est le secteur privé ou public qui recrute.

Jours chômés hebdomadaires : vendredi et samedi.

Horaires de travail
Administrations : 9 h 30 – 15 h.
Entreprises : 9 h – 17 h.
Banques : 8 h 30 – 14 h 30.
Commerces : 10 h 30/11 h – 22 h.

Sources : MEAE et Business France.

Meilleurs sites d’emploi
www.cantalop.com
https://wuzzuf.net/jobs/egypt
https://cairo.craigslist.org/
https://olx.com.eg/en
http://eg.waseet.net/en/site/cairo/offers
www.jobzella.com/search/egypt/jobs

Vie pratique

Coût de la vie
Monnaie : Livre égyptienne (EGP). La livre égyptienne évolue librement.
Taux de change : 1 EUR = 19,56 EGP (12-04-2019).
Indice Big Mac : 2,2 USD.

Se loger : la location d’un appartement de trois pièces au Caire se situe dans une fourchette comprise entre 200 et 600 euros/mois.
Pour rechercher un logement, il est préférable de passer par une agence immobilière. Les frais d’agence sont à la charge du propriétaire. On peut également interroger les concierges d’immeubles (bawabs), consulter les petites annonces dans les représentations françaises ou faire appel à un intermédiaire professionnel (simsar) rémunéré de l’équivalent d’un mois de loyer.

Indice Mercer du coût de la vie (logement compris, 209 villes) : Le Caire (188e).

Sources : Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE), Mercer, Numbeo.com, The Economist et XE currency converter.

Informations utiles
Nature du réseau électrique
220 volts.

Télécommunications
Indicatif : + 20 (Le Caire : 02 ; Alexandrie : 03 ; Suez : 062 ; Louxor : 095 ; Port Saïd : 066 ; Sharm El Cheikh : 069).
Qualité du réseau mobile : bonne.
Qualité du réseau Internet : bonne.

Principaux jours fériés 2019
11 août : fête du Sacrifice.
6 octobre : journée des forces armées.
9 novembre : anniversaire du Prophète.

Distances de ville à ville
Le Caire – Alexandrie : 218 km.

Déplacements de ville à ville
Le plus fiable est l’avion. Le réseau ferré est fiable entre Le Caire et Alexandrie.

Santé
Aucune vaccination n’est obligatoire mais certaines vaccinations sont recommandées : assurez-vous d’être à jour dans vos vaccinations habituelles mais aussi liées aux zones géographiques visitées.

Ainsi, la mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP) est recommandée en incluant rubéole, oreillons et rougeole chez l’enfant ; la vaccination antituberculeuse est également souhaitable.

Autres vaccinations conseillées : en fonction des conditions locales de voyages, les vaccinations contre la fièvre typhoïde et les hépatites virales A et B peuvent être recommandées.

La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas en fonction des conditions et lieux de séjour. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Source : Conseils aux voyageurs / Ministère de l’Europe et des Affaires étrangèresDiplomatie.gouv

Consultez l’intégralité des recommandations et des conseils à destination des voyageurs qui se rendent en Égypte, actualisés par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères sur ce lien.

Contacts

Les acteurs publics

Business France
10 rue Sri Lanka
Zamalek
Le Caire
Tél. : +20 (0)2 27 39 35 00
https://www.businessfrance.fr
Service économique régional de la DG Trésor
SE du Caire
Tél. : +20 2 27 39 35 00
https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/EG

Les acteurs privés

CCI française en Égypte
Localisation : Le Caire
1 rue Wadi El Nil
Mohandessine 12411
Le Caire
[email protected]
http://www.ccfe.org.eg

Logistique & Douane

La Banque mondiale a annoncé en septembre 2021 l’arrêt de la publication Doing Business. Nous rappelons ici les dernières évaluations disponibles. Dans le classement « Doing Business 2020 », l’Égypte était classée au 171e rang mondial (inchangé par rapport à 2019) pour la performance du commerce transfrontalier. Sont mesurés dans cette rubrique les délais et les coûts (hors droits de douane) associés à trois catégories de procédures : respect des exigences en matière de documentation, respect des procédures de commerce transfrontalier et transport intérieur. Les délais sont fournis en nombre d’heures et les coûts en dollars US. Le transport intérieur n’est toutefois pas intégré dans la note finale.

• À l’export : respect des procédures de commerce transfrontalier (durée 48 h. ; coût 258 USD) ; respect des exigences en matière de documentation (88 h. ; 100 USD).

• À l’import : respect des procédures de commerce transfrontalier (durée 240 h. ; coût 554 USD) ; respect des exigences en matière de documentation (265 h. ; 1 000 USD). 

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