Économie
Informations pays
Population (millions, 2020)1 : 34,8
Capitale : Riyad
Devise : Riyal saoudien (SAR)
Décalage horaire avec la France : +2 h en hiver, +1 h en été.
Climat :
À Riyad
Température moyenne la plus basse en janvier : 6,9°C.
Température moyenne la plus haute en juillet : 43,4°C.
Indicateurs économiques :
Taux de croissance du PIB réel1 : 2021 : 2,9 % (estim.) ; 2020 : -4,1 %
Revenu national/hab. en parité de pouvoir d’achat (USD, 2020)2 : 47 790
Source : (1) FMI (2) Banque mondiale.
Conjoncture
La crise sanitaire a fortement affecté les performances économiques de l’Arabie saoudite avec une contraction du PIB de -4,1% en 2020. Ce résultat est meilleur que ce que prévoyaient les principales institutions financières internationales qui retenaient, en octobre 2020, une baisse du PIB de -5,4%. Après une forte chute de l’activité au 2ème trimestre (-7%) en glissement annuel, l’économie a enregistré une reprise progressive au second semestre : le PIB s’est contracté de 4,6% au 3èmetrimestre et de 3,8% au 4ème trimestre. Pour 2021, la prévision de croissance du FMI est de +2,9%.
Le secteur pétrolier a été particulièrement affecté sous le double effet de la chute des cours et des réductions de production décidées par l’alliance OPEP+ en avril et juin 2020. La reprise de la demande, tirée par les économies asiatiques, s’est traduite dans un premier temps par une stabilisation des cours autour de 40 USD le baril sur la période juin-octobre, puis par une augmentation en novembre et décembre. Les cours du baril de Brent, sont ainsi passés de 37,8 dollars le baril début novembre à 51,8 dollars fin décembre, soit une hausse de +37%. Sur l’ensemble de l’année 2020, le prix moyen du baril a été de 42 dollars, inférieur de -35% à son prix moyen de 2019 (64,3 USD).
En 2020, l’inflation s’est élevée à 5,3%, conséquence des hausses des tarifs douaniers et de la TVA. Il s’agit du niveau d’inflation le plus élevé depuis 2009. En 2018, l’inflation s’était établie à 2,2% sous l’effet de l’introduction de la TVA à 5% en janvier 2018 et des fortes augmentations des prix administrés de l’énergie (multiplication par deux des prix des carburants et hausses des tarifs de l’électricité). Pour 2021, la prévision d’inflation est de +2,9%.
La reprise économique attendue en 2021, sera tirée en particulier par la mise en œuvre des grands programmes d’infrastructures, dont le rythme a été ralenti au plus fort de la crise, au second trimestre 2020, mais reprend aujourd’hui. Les mégaprojets (NEOM, Red Sea, Amaala et Qiddiya), emblématiques de la Saudi Vision 2030, sont poursuivis conformément aux plans d’origine. Le fonds souverain, le Public Investment Fund (PIF), qui pilote ces projets, dispose de disponibilités financières importantes et n’est pas exposé à la pression qui pèse sur les finances publiques.
Annoncée fin janvier 2021, la stratégie du PIF pour la période 2021-2025 prévoit des investissements de 40 Mds USD par an, centrés sur le développement de nouveaux secteurs de l’économie nationale avec un objectif de création de 1,8 million d’emplois d’ici cinq ans. Le montant des actifs sous gestion du PIF était estimé à 360 Mds USD à la fin de 2020.
Le défi majeur des autorités saoudiennes reste la capacité à attirer les investissements internationaux, indispensables à la réussite des objectifs de diversification économique. Parmi ces secteurs d’avenir : le tourisme et l’industrie des loisirs, l’innovation et l’économie numérique, les énergies renouvelables et la production manufacturière. Les investissements étrangers en Arabie saoudite sont historiquement faibles. En 2019, selon le rapport de la CNUCED, les investissements directs étrangers avaient augmenté de 7% entre 2018 et 2019, atteignant 4,6 Mds USD. Le ratio IDE/PIB était de 0,6% en 2019. Les autorités saoudiennes visent un ratio IDE/PIB de 5,7% en 2030.
La contrainte budgétaire incite les autorités à une accélération du programme de privatisations. Selon le ministre des Finances, l’État anticipe des recettes issues de cessions d’actifs de l’ordre de 13 Mds USD sur les quatre prochaines années. Ce programme a pour principaux objectifs de renforcer le rôle du secteur privé national dans l’économie, d’attirer des investissements étrangers, de désengager partiellement l’État de certaines activités de services tout en renforçant ses compétences en matière de régulation. Les projets sous forme de PPP, centrés dans les secteurs de l’eau et de l’électricité (en particulier ENR), devraient se diversifier dans de nouveaux secteurs tels que les transports, la santé et l’éducation.
Source : DG Trésor. https://www.tresor.economie.gouv.fr
Commerce extérieur
Échanges de marchandises (2020, Md USD, évolution sur 2019)3 :
Export : 173,864 (-34 %)
Import : 137,998 (-10 %)
Cinq premiers fournisseurs (avec part de marché)3 :
1 – Union européenne 21,3 %
2 – Chine 18,8 %
3 – États-Unis 11,8 %
4 – Émirats arabes unis 7,2 %
5 – Japon 4,5 %
Exportations françaises 20204 : 2,642 Mds USD, -20,88 %
Source : (3) OMC et (4) IHS Markit
Risques et paiements
La Rédaction du Moci a réuni un ensemble de notes, scores et paramètres d’évaluation couvrant d’une part le risque macro-économiques associés à un pays, d’autre part la solvabilité générale des entreprises de chaque pays.
A ces indicateurs de solvabilité sont associés les environnements et procédures associées aux démarches de recouvrement pouvant être réalisées dans chaque pays.
Enfin, un expert du Moci a rédigé une note de synthèse associée à cet environnement risque pour la plupart des pays du globe.
Appréciation du crédit manager Moci
Risque pays : moyen à surveiller
Risque client : bon, mais à surveiller
Notes de risque pays
OCDE : 2/7 (octobre 2021)
Euler Hermes : B2, risque de court terme moyen (octobre 2021)
Coface : pays B ; environnement des affaires B (octobre 2021)
Credendo : court terme : 2/7 ; commercial : E ; risque de transfert : 3/7 (octobre 2021)
Atradius : 3/10 négatif (octobre 2021).
Environnement des affaires
Indice de perception de la corruption (1) : 51/180
Sources : (1) Transparency International.
Obtenir des renseignements de notoriété sur l’acheteur
Attention, la fiabilité des informations est assez discutable, car la non-publication des comptes est très fréquente, même pour des sociétés cotées.
Pour information, est opérationnel depuis 2004 le Saudi Credit Bureau, un organisme sous la supervision de l’autorité monétaire saoudienne, la Saudi Arabian Monetary Agency (SAMA). Cet organisme est habilité à fournir des informations sur les sociétés, mais uniquement à des établissements bancaires.
C’est avec curiosité que nous suivons également l’initiative de deux sociétés, Bayan Credit Bureau, créé à Ryad en novembre 2015, d’une part, et le groupe italien CRIF d’autre part, qui ont annoncé en mars 2016 la constitution d’une société privée de renseignement commercial dont l’un des objectifs est de fournir des prestations aux entreprises locales et plus particulièrement des PME. Cet organisme a obtenu une licence de la SAMA pour pouvoir exercer. Nous leur souhaitons bonne chance mais on peut être sceptique vu l’opacité des comptes des entreprises. Voici leur contact :
• Bayan Credit Bureau
www.bayancb.com/en
Contact : [email protected]
Quelques autres contacts de sociétés spécialisées basées à Chypre :
• Cedar Rose Int. Services Ltd
Société de l’Arab Business Information, basée à Chypre et spécialisée sur le Maghreb, le Proche et le Moyen-Orient. Une des meilleures sources parmi les prestataires sur la zone.
www.cedar-rose.com
Tél. : +357 25 346630
[email protected]
• Elekora Ltd.
Tél. : +357-22-664475
[email protected]
Et comme souvent, recourir aux réseaux d’affaires français et européens sur place.
Moyens de paiement
Monnaie locale
Le riyal saoudien (SAR).
Totalement convertible.
Taux de change au 16 octobre 2021 :
1 EUR = 4,34500 SAR
1 SAR = 0,22951 EUR
1 USD = 3,74524 SAR
1 SAR = 0,26630 USD
Meilleures monnaies de facturation des échanges
Dans les opérations privées, majoritairement le dollar américain. Mais, de plus en plus souvent, l’euro est accepté. Dans le cas de grands contrats par appels d’offres passés avec des entreprises publiques, le SAR est souvent imposé. Il est alors nécessaire de prévoir une clause d’indexation, soit sur le dollar (USD), soit sur l’euro (EUR).
Conseillés
Selon le montant de la transaction, virement bancaire garanti par une assurance-crédit ou encore par une lettre de crédit standby, de plus en plus utilisée en Arabie saoudite (c’est l’une des options préférées des exportateurs américains). Sinon, crédit documentaire irrévocable et éventuellement confirmé.
Déconseillés
Tous les autres.
Conditions de paiement
Délais de paiement habituels
De plus en plus de paiements d’avance (30 % à 35 %), sinon majoritairement à 30 jours. Sur de très gros contrats, quelques opérations entre 45 et 60 jours. Ne pas aller au-delà. Résister à la pression des acheteurs qui essayent d’obtenir des délais bien plus élevés car localement, plus de 50 % des opérations sont à plus de 60 jours, 120 jours dans certains secteurs.
Risques de retards de paiement
Dans son étude sur l’évolution du BFR dans le monde, publiée fin juillet 2021, Euler Hermes mentionne pour l’Arabie saoudite, en 2020, un DSO (Days Sales Outstanding) moyen de 74 jours (soit une dégradation de 3 jours et un retour au niveau de 2018). Avec la pandémie, les retards de paiement se sont multipliés.
Ce risque de retard n’est pas négligeable avec l’ensemble des administrations publiques saoudiennes (y compris avec les agents fournissant les administrations publiques). Secteurs public et privé confondus, les délais de paiement se dégradent. Ces délais, qui se diffusent ensuite aux sous-traitants locaux, peuvent parfois atteindre un an. Pour les transactions avec le privé, des retards de 10 à 30 jours, sont souvent constatés, généralement pour des problèmes administratifs.
Acomptes à la commande
Demander des acomptes est possible et recommandé pour la première commande : ils peuvent atteindre 50 % du montant total. En contrepartie, il vous sera demandé une garantie de restitution d’acompte au profit du client.
Garanties bancaires locales
Il est possible d’en obtenir. De plus en plus souvent, elles sont émises sous forme de lettres de crédit standby.
Parmi les banques émettrices, signalons par exemple, la National Commercial Bank ou encore la SAAB (HSBC).
Attention, les garanties de marché doivent être émises selon les modèles définis par la Saudi Arabian Monetary Agency (SAMA).
À noter que sur l’Arabie saoudite, il n’y a pas d’obligation de faire émettre de garanties locales contre-garanties par une banque de l’exportateur. On peut faire émettre une garantie directe, émise par une banque étrangère. C’est ce que l’on appelle les « mediation guarantees ». Dans ce cas, elle doit être notifiée par une banque locale, dont la seule responsabilité est de vérifier que la garantie émise par la banque étrangère est conforme aux spécifications de la SAMA.
Tribunal compétent en cas de litige
• Le Grievance Board ou, pour les litiges d’ordre bancaire, le SAMA Banking Dispute Comittee (Comité de la Banque centrale saoudienne).
• Il arrive que les partenaires saoudiens portent le contentieux devant un tribunal chariah où l’issue du procès est incertaine. La langue des débats est toujours l’arabe. La création de tribunaux de commerce faisait partie des réformes annoncées en juillet 2005 et le 8 juin 2020 est entrée en vigueur la Saudi Commercial Courts Regulation précisant les compétences et nouvelles modalités de fonctionnement de ces tribunaux de commerce. Cette même loi fixait à 5 ans le délai de prescription commerciale.
Un nouveau droit de l’arbitrage est entré en vigueur en avril 2012 (the new Saudi Arbitration Law, Décret Royal n° M34), très inspiré des Principes de l’Unidroit.
• Attention : un jugement rendu en France, selon le droit français, sera quasi impossible à faire exécuter en Arabie saoudite. Les procédures locales sont lentes, onéreuses et aléatoires.
• Essayer d’abord la transaction extrajudiciaire puis, à défaut, une cour d’arbitrage de la Chambre de commerce internationale (ICC). Toutefois, même si l’Arabie saoudite a signé la Convention d’arbitrage de New York, il y a de fortes chances que la reconnaissance de la décision rendue se fera opposer l’article V-2 qui stipule que « la reconnaissance et l’exécution d’une sentence arbitrale pourront aussi être refusées si l’autorité compétente du pays où la reconnaissance et l’exécution sont requises constate (…) b) Que la reconnaissance ou l’exécution de la sentence serait contraire à l’ordre public de ce pays. »
En effet, la décision rendue à l’étranger a de fortes chances d’être contraire aux principes islamiques.
Pour information, notons également la très mauvaise note attribuée à ce pays dans une étude d’Euler Hermes, pour la complexité du recouvrement : 94 sur 100 (100 étant la plus mauvaise).
Classement Banque mondiale, règlement insolvabilité, 2020 : 168/190.
Le conseil du credit manager
Pas de changement dans notre appréciation. Si les opérations ne sont pas sécurisées ou que les clauses des contrats et des offres ne sont pas suffisamment rigoureuses, l’importateur aura tendance à en profiter pour ne pas respecter les échéances de paiement. En dehors de cette pratique, les Saoudiens étaient en général de bons payeurs et mettaient un point d’honneur à respecter leurs engagements. On peut penser qu’une politique de soutien plus restrictive des banques est à l’origine de la dégradation des délais de paiement. Les litiges, quand il y en a, finissent par se régler assez rapidement et la plupart des retards de paiement se résolvent dans un délai de 10 à 20 jours. Heureusement, car compte tenu de la complexité des opérations de recouvrement, les chances de récupérer
le montant d’une créance sont très faibles.
Dans son étude sur la complexité du recouvrement, Euler Hermes place le pays à la première place des 50 pays analysés, juste devant les Émirats arabes unis.
Rester prudent bien évidemment, compte tenu de la difficulté d’avoir accès à des informations fiables et, également, de la complexité du droit local ou plutôt des droits locaux.
Concluons en mentionnant que la nouvelle loi saoudienne sur les faillites a finalement été signée et est entrée en vigueur début septembre 2018.
Mobilité
Chiffres clés
Population (2020) : 34,8 millions, dont population urbaine : 84 %.
Langues : arabe et anglais.
Religions : musulmane.
Nombre de Français immatriculés (2020) : 5 494.
Nombre d’entreprises françaises implantées : 81.
Émissions CO2 (tonnes/hab., 2019) : 18 t
Indicateur global de sécurité (GPI, 163 pays, 2021) : 126e, niveau « bas ».
Sources : MEAE, Banque mondiale, Commission européenne (base de données EDGAR), FMI, Institute for Economics & Peace pour le GPI et Le Moci.
S’y rendre
Formalités
Les autorités saoudiennes ont annoncé la levée de l’interdiction d’entrée dans le royaume, à compter du 1er août 2021, pour les titulaires d’un visa touristique (e-visa) obtenu via le site officiel VisitSaudi.com. L’Arabie Saoudite accorde, depuis le 27 septembre 2019, des visas de tourisme aux ressortissants de 49 pays, dont la France. Selon les autorités saoudiennes, il est possible de solliciter ce type de visa directement à l’arrivée, grâce aux bornes réservées à cet effet dans les aéroports de Riyad et de Djeddah. Il est toutefois recommandé aux Français souhaitant effectuer un voyage touristique en Arabie Saoudite d’obtenir, avant leur déplacement, un visa électronique via le site https://visa.visitsaudi.com. Dans tous les cas, les visiteurs doivent être en mesure, à l’arrivée, de présenter les justificatifs obligatoires, notamment en matière de couverture médicale.
Les Français voyageant pour motifs professionnels (y compris les travailleurs immigrés/expatriés) ou religieux (musulmans effectuant le pèlerinage à La Mecque) restent soumis à l’obligation de visa qui doit être sollicité auprès de l’ambassade d’Arabie Saoudite à Paris.
Toute demande de visa professionnel doit être garantie par un répondant (« sponsor ») saoudien ou un expatrié résidant dans le pays. Les étrangers résidant en Arabie Saoudite dépendent d’un répondant et doivent disposer d’une carte de séjour (« iqama »). Il est courant que l’employeur conserve le passeport de l’employé. Celui-ci ne peut quitter l’Arabie Saoudite que si son employeur demande pour lui un visa de sortie. La détention d’un second passeport est interdite. Dans ces conditions, il peut être très difficile de quitter le pays en cas de litige avec un particulier ou une entreprise saoudienne.
Santé : avant votre départ, consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire. L’Arabie Saoudite dispose d’excellentes structures médicales. La délivrance et le renouvellement de la carte de séjour (« iqama ») sont conditionnés au résultat négatif d’un test VIH imposé par les autorités.
Vaccinations : la mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée. Autres vaccinations conseillées (selon les conditions d’hygiène et la durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B. Pour des séjours de longue durée, la vaccination contre la rage peut être recommandée.
Covid-19 : les mesures de quarantaine suivantes sont en vigueur : tout voyageur non-saoudien en provenance de l’étranger doit se soumettre à une septaine dans une structure d’hébergement agréée par le gouvernement saoudien (https://cdn.mt.gov.sa/public/licensedAccommodations/integrated.html) dans la ville d’arrivée sur le territoire. La réservation du lieu de quarantaine doit s’effectuer par le biais de la compagnie aérienne. Un test PCR doit être réalisé le 1er jour et le dernier jour de cette septaine (les enfants âgés de 8 ans ou moins sont dispensés d’effectuer les tests PCR).
Ces mesures de quarantaine ne s’appliquent cependant pas aux personnes considérées immunisées. Sont considérés comme immunisés les étrangers ayant reçu depuis plus de 14 jours, en dehors du royaume, deux doses du vaccin Pfizer ou AstraZeneca ou Moderna ou Johnson and Johnson, sous réserve de présenter un certificat de vaccination, traduit en anglais ou en arabe, émis par le ministère de la Santé ou par la Sécurité Sociale (téléchargeable sur www.ameli.fr) et d’enregistrer cette vaccination sur la page https://muqeem.sa/#/vaccine-registration/register au maximum 72 heures avant leur arrivée sur le territoire.
Source : MEAE.
Y travailler
Le marché du travail
L’Arabie Saoudite doit recourir aux travailleurs étrangers pour combler ses importants besoins en main-d’œuvre qualifiée. Cela signifie que les opportunités sont accessibles à des personnes qui combinent formation et expérience. Il est plus difficile pour une femme étrangère de travailler dans ce pays, mais cela n’est pas impossible. Les cabinets de recrutement recommandent de privilégier les filiales des entreprises étrangères, quitte à travailler ensuite dans une société saoudienne.
La crise sanitaire et la baisse des prix mondiaux du pétrole ont fortement impacté l’économie saoudienne. Le PIB a baissé de 4,1 % en 2020. Le taux de chômage a forgement augmenté puisqu’il est passé de 11,8 % pendant le 1er trimestre de 2020 à 15,4 % pendant le deuxième trimestre de 2020. Il est redescendu à 11,7 % pendant le 1er trimestre de 2021. Les chiffres officiels font état d’une forte baisse du nombre de travailleurs étrangers l’année dernière. Le phénomène semble s’être atténué pendant le premier trimestre de 2021. Au 31 mars 2021, 6,25 millions d’étrangers travaillaient dans le secteur privé.
Les secteurs porteurs sont : le gaz et le pétrole, la banque, l’ingénierie, le BTP, le commerce de détail et l’informatique.
Sachez que vous devrez tout faire à distance, depuis votre pays de provenance, lorsqu’il s’agit de trouver un emploi en Arabie Saoudite. En effet, le visa de tourisme n’existant pas dans ce pays, vous ne pourrez pas vous y rendre à l’avance, pour effectuer vos recherches.
Le cadre légal du travail
Salaire minimum légal : pas de salaire minimum.
Durée de la période d’essai/du préavis : la législation prévoit 4 semaines ; en général entre 3 et 6 mois.
Durée de travail : 8 heures par jour ou 48 heures par semaine.
Rémunération, avantages et impôts : package comprenant salaire de base, logement et transport. S’y ajoutent l’assurance-maladie et un billet d’avion annuel vers son pays d’origine.
Jours chômés hebdomadaires : jeudi et vendredi.
Horaires de travail
Administrations : du samedi au mercredi, 8 h -14 h.
Entreprises : 8 h – 13 h et 16 h 30 – 19 h 30. Fermées le jeudi après-midi et le vendredi.
Banques : 9 h – 16 h 30 du samedi au mercredi.
Sources : MEAE et Business France.
Meilleurs sites d’emploi
www.mihnati.com,
www.glassdoor.fr/Emploi/saudi-arabia-emplois-SRCH_IL.0,12_IN207.htm?countryRedirect=true,
www.monstergulf.com,
www.bayt.com/en/saudi-arabia,
www.gulftalent.com/saudi-arabia/jobs,
www.akhtaboot.com/en/saudi-arabia,
https://fr.indeed.com/Emplois-Arabie-Saoudite.
Vie pratique
Coût de la vie
Monnaie : riyal saoudien (SAR).
Taux de change : 1 EUR = 4,4 SAR (9-08-2021).
Indice Big Mac : 3,73 USD.
Se loger : pour un studio à Riyad, compter entre 200 et 900 euros ; pour un trois pièces, entre 400 et
1 200 euros. À Djedda, 200-500 euros et 300-1 200 euros respectivement.
Indice Mercer du coût de la vie (logement compris, 209 villes) : Riyad (29e).
Sources : Mercer, Numbeo.com, The Economist et XE currency converter.
Informations utiles
Distances de ville à ville
Riyad – La Mecque : environ 879 km.
Déplacements de ville à ville
Infrastructure routière : l’automobile est un bon moyen pour se déplacer. De manière générale, le réseau routier est excellent. Les habitudes de conduite peuvent toutefois être dangereuses. Le port de la ceinture est obligatoire. Le véhicule doit être assuré. Il est vivement recommandé de souscrire une assurance tous risques compte tenu des dispositions de la loi saoudienne (le conducteur paie le « prix du sang » s’il est responsable de blessures graves ou du décès d’un tiers).
Réseau ferroviaire : il est possible de se rendre de Riyad à Dammam par le train. Les voitures sont tout à fait confortables.
Transport aérien : la police saoudienne assure la sécurité dans les aéroports avec une vigilance particulière. Sur les lignes intérieures, le transport est assuré dans de bonnes conditions par la compagnie nationale Saudia et plusieurs compagnies privées.
Nature du réseau électrique
127-220 volts. Différentes prises de courant, adaptateur nécessaire.
Télécommunications
Indicatif : +966.
Qualité du réseau mobile : bonne.
Qualité du réseau Internet : l’accès à Internet est autorisé mais est soumis à la censure.
Principaux jours fériés 2021
23 septembre : fête nationale.
19 octobre : anniversaire du Prophète.
31 décembre : fin de l’année.
Contacts
Sources d’informations Internet
www.saudi.gov.sa/wps/portal : portail officiel du gouvernement.
www.the-saudi.net : Saudi Arabia Trade and Business Directory.
www.saudinf.com/index.htm : information économique.
www.customs.gov.sa : tarif douanier en ligne.
https://www.arabnews.com/saudiarabia : site d’informations.
https://saudigazette.com.sa : quotidien saoudien.
Contacts utiles
En France
Ambassade d’Arabie Saoudite
http://embassies.mofa.gov.sa/sites/France/FR/Pages/default.aspx
[email protected]
Consulat
[email protected]
Sur place
Ambassade de France
https://sa.ambafrance.org/
[email protected]
Consulat général à Djeddah
https://djeddah.consulfrance.org
[email protected]
Service économique de Riyad
www.tresor.economie.gouv.fr/pays/arabie-saoudite
Bureau Business France en Arabie saoudite
http://export.businessfrance.fr/arabie-saoudite/export-arabiesaoudite-avec-nos-bureaux.html
[email protected]
[email protected]
Conseil d’affaires franco-saoudien
www.cafs.org.sa
Cercle d’affaires franco-saoudien de Djeddah
[email protected]
Logistique & Douane
La Banque mondiale a annoncé en septembre 2021 l’arrêt de la publication Doing Business. Nous rappelons ici les dernières évaluations disponibles.
Dans le classement « Doing Business 2020 » de la Banque mondiale, l’Arabie saoudite est classée au 86e rang mondial (+72 places par rapport à 2019) pour la performance du commerce transfrontalier. Sont mesurés dans cette rubrique les délais et les coûts (hors droits de douane) associés à trois catégories de procédures respect des exigences en matière de documentation, respect des procédures de commerce transfrontalier et transport intérieur. Les délais sont fournis en nombre d’heures et les coûts en dollars US. Le transport intérieur n’est toutefois pas intégré dans la note finale.
• À l’export : respect des procédures de commerce transfrontalier (durée 37 h. ; coût 319 USD) ; respect des exigences en matière de documentation (11 h. ; 73 USD).
• À l’import : respect des procédures de commerce transfrontalier (durée 72 h. ; coût 464 USD) ; respect des exigences en matière de documentation (32 h. ; 267 USD).
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