Pendant les six premiers mois
2013, les ventes de l’Hexagone à l’étranger enregistrent une baisse en
glissement annuel de 1,2 % à 218,4 milliards d’euros, annonce un communiqué de
presse du ministère du Commerce extérieur, qui préfère insister sur la
« nette réduction du déficit commercial » (près de 30 milliards
d’euros contre 35,8 milliards un an plus tôt). Le ralentissement notable des
importations (- 3,1 %) explique cette amélioration toute relative.
Par rapport au second semestre
2012, la diminution des exportations se monte à 1,9 % en raison, précisent les
analystes du Département des statistiques et des études économiques,
« principalement du repli des livraisons aéronautiques et spatiales vers
l’Asie » et « de la contraction des ventes de véhicules
automobiles», alors que livraisons de produits agricoles,
agroalimentaires et pharmaceutiques « sont bien orientées ».
Dans le détail, le commerce
extérieur tricolore souffre des mauvaises performances des ventes d’avions en
Asie, de turboréacteurs en Allemagne, de satellites aux États-Unis, de
véhicules automobiles en Turquie et en Algérie, d’équipements automobiles en
Allemagne, en Espagne et dans les nouvelles économies émergentes (NEM).
A l’inverse, les résultats sont
positifs pour les ventes de boissons, notamment le vin, dans l’Union européenne
(UE), les produits laitiers vers l’Asie et l’Amérique, le blé dans l’UE et en
Afrique du Nord. Ils sont aussi satisfaisants dans la pharmacie, s’agissant des
expéditions de médicaments au Nigeria, de médicaments et de vaccins en
Belgique, « plateforme de redistribution vers les États-Unis et
l’Europe », pointe le Département des statistiques. Globalement, les
exportations françaises ont diminué tant dans l’UE que vers les pays tiers.
F. P.