« L’international me tente, mais c’est trop risqué pour mon entreprise : je n’y connais rien et puis surtout je n’ai pas actuellement les moyens d’embaucher quelqu’un qui pourrait s’occuper à plein temps de développer les marchés étrangers. »
C’est trop risqué, c’est trop compliqué, ça coûte trop cher, je ne peux pas embaucher : voici les principaux freins au développement international des PME françaises aujourd’hui, ce qui a parfois pour conséquence de les cantonner sur un marché national où sécurité n’est pourtant plus le maître mot : défaillance des entreprises, saturation du marché, attaque de concurrents étrangers, perte de clients… Autant de facteurs de risques pour la pérennité d’une entreprise à l’heure actuelle.
Restent alors celles qui se lancent naturellement et surtout spontanément en répondant par l’affirmative à la demande d’un client étranger, dans le seul but de ne pas passer à côté d’une opportunité et, bien sûr, dans une finalité d’accroissement de leur chiffre d’affaires.
Aujourd’hui en France et d’après plusieurs enquêtes, une PME sur deux démarre à l’export en répondant à une demande, une PME sur deux ne possède qu’un seul client à l’international, et une PME sur deux dira de son expérience internationale qu’elle s’est soldée par un échec.
Notre objectif : en initiant une démarche stratégique simple mais rigoureuse, faire du développement international un véritable vecteur de croissance pour l’entreprise.
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Questions essentielles
Voici quelques questions parmi toutes celles auxquelles nous allons tenter d’apporter des réponses dans cette première étape.
- – Quels sont les véritables freins au développement international des PME ?
– Comment bâtir une stratégie de développement international simplement et efficacement, même si l’on n’est pas un spécialiste des marchés internationaux ?
– Comment impliquer les salariés de l’entreprise dans cette démarche ?
– Comment minimiser les risques et rentabiliser ses actions ?
Par Carole Lax