Emitech : cette ETI dont le siège social est à Vandargues (Hérault) mais qui possède un site dans les Yvelines gagne à être connue. Spécialisée dans l’ingénierie et les centres d’essais pour l’industrie, allant jusqu’à accompagner ses clients dans la mise en marché de leurs nouveaux produits en Europe et dans le monde (certification, homologation), elle emploie 600 collaborateurs pour un chiffre d’affaires d’environ 70 millions d’euros en 2023, dont 15% à l’export. Elle a été sous les feux des projecteurs fin août, ayant été choisie avec SBG Systems, par le ministre en charge du Commerce extérieur Olivier Becht, pour marquer d’une visite « terrain » l’annonce le même jour des mesures de son plan Osez l’export !* « Sur des sujets de pointe tels que la décarbonation des transports, les investissements nécessaires sont conséquents. Pour proposer une offre complète aux industriels, ces investissements dépassent la capacité du marché français à les rentabiliser, indique Emitech dans un communiqué. Ainsi, leur pérennité est conditionnée à un développement sur les marchés à l’export ».
* Sur la Photo, le ministre Olivier Becht entouré des dirigeants de l’entreprises ainsi que du député de Yvelines (Renaissance) Charles Rodwell.
Sightness : cofondée et co-dirigée par Laurent Recors (CEO) et Alain Borri (CEO & CTO), la société française Sightness, qui a développé une plateforme en mode SaaS de traitement de données et des solutions dédiées à l’optimisation des performances du transport de fret (air, rail, route), décarbonation comprise, veut donner un coup d’accélérateur à sa croissance à l’international tout en poursuivant ses innovations technologiques. C’est la raison invoquée dans un communiqué pour justifier de la cession de son activité de conseil, assurée par Bp2r, à PWC France et Maghreb. Avec une présence mondiale et un effectif de 110 salariés, Sightness compte un portefeuille de grands clients multinationaux (Schneider Electric, L’Oréal, Leroy Merlin, Merck Fnac Darty, ID Logistics, Verallia…), et affiche « 1 milliard d’euros de dépenses transport sous contrôle ». Elle veut notamment « renforcer son accompagnement » des clients hors des frontières.
Exail : Exail, filiale du groupe français spécialiste de la robotique autonome Exail Technologies, vient d’annoncer l’ouverture d’un nouveau bureau commercial en Norvège, dans la région d’Oslo, pour soutenir sa croissance dans la région scandinave. Sa direction a été confiée à Lars Sorfang, en tant que directeur général d’Exail AS, ainsi que directeur régional des ventes pour la Scandinavie. L’entreprise indique avoir a remporté d’importants contrats dans la région au cours des dernières années, tant sur le marché civil que sur celui de la défense. « Cela comprend la vente de systèmes de navigation inertielle pour les sous-marins norvégiens U212 et les navires des garde-côtes, les corvettes multirôles finlandaises, ainsi que les sous-marins suédois A19 et A26 » complète la société. Celle-ci a également établi des « partenariats solides » avec des sociétés civiles scandinaves telles que Teledyne Gavia, Nortek et RTS.
KKO International : le groupe KKO International, coté sur Euronext et basé à Paris, vient d’annoncer dans un communiqué le lancement officiel de sa nouvelle usine de transformation de cacao à Bassam, en Côte d’Ivoire, qui doit permettre de doubler les lignes de production de son unité existante. Dans une enceinte de 6 000 m2, deux bâtiments séparent le stockage des matières premières des lignes de production pour répondre aux normes d’hygiène et de sécurité alimentaire. Shokko, l’entité industrielle du Groupe, pourra ainsi gérer les stocks tampons de fèves de cacao et faire face aux perturbations du marché. Selon le communiqué, la nouvelle structure de production pourra répondre à la demande existante des clients, qui représente environ 3 500 tonnes de masse. Par ailleurs, Shokko entamera au second semestre 2024 le développement des produits chocolatés (chocolat de couverture). Pour l’inauguration officielle, il faudra toutefois attendre l’arrivées et l’installation des nouvelles machines importées, prévue en septembre.
Solutrans : alors que la pression s’accroît sur l’industrie et les transporteurs pour réduire leur empreinte carbone, la solution qui semble susciter le plus d’intérêt dans ces secteurs est le « retrofit », qui consiste à remplacer des moteurs thermiques existants par « une alternative à propulsion électrique, gaz ou hydrogène, moins polluante », sera en vedette du prochain salon Solutrans, qui se tient du 21 au 25 novembre prochain à Lyon Eurexpo. D’après les organisateurs, « cette solution du mix énergétique, particulièrement adaptée aux VUL et VI en milieu urbain, séduit près de la moitié des artisans qui se déclarent prêts à l’adopter ».