Méconnu des entreprises, le discret réseau international des conseillers et attachés douaniers, en poste dans les ambassades et consulats, constitue pourtant un précieux relais de la Douane française pour les exportateurs. Sa mobilisation au profit des entreprises tricolores pour leur faciliter l’accès aux marchés étrangers faisait d’ailleurs partie du « Plan dédouanez en France », lancé par la Douane en septembre 2015.
L’occasion a été fournie de mieux les connaître le 17 mai où pour la première fois à l’occasion de leur traditionnel séminaire annuel, la Direction générale des douanes et droits indirects (DGDDI) a organisé une rencontre avec les entreprises, dans ses locaux de Le Vitalys. Quelque 117 entreprises y ont participé, avec un programme composé de conférences et de rendez-vous individuels avec les attachés douaniers. Objectif : faire passer le message aux entrepreneurs que « l’accompagnement de la douane française, c’est en France mais c’est aussi à l’étranger ».
« L’objectif de ces rencontres est de donner de la visibilité à ce réseau méconnu des entreprises », a déclaré au Moci Hélène Guillemet, sous-directrice du Commerce international à la DGDDI. « C’est une première » a-t-elle confirmé.
Un réseau de 20 agents couvrant 86 pays
Et pour commencer, qui sont ces douaniers de l’étranger ?
Rattachés à la Délégation aux relations internationales (DRI) de la Direction générale des douanes et droits indirects (DGDDI), les attachés douaniers ont plusieurs missions. Si la grande priorité est la lutte contre la fraude (trafics illicites, financement du terrorisme, fraude économique et commerciale…), ils jouent aussi un rôle dans l’action économique douanière pour favoriser les échanges commerciaux de la France à l’international.
En l’occurrence, leur travail quotidien est de conseiller et d’informer les entreprises sur la réglementation et les procédures douanières applicables dans les pays qu’elles ciblent à l’export. Mais les attachés peuvent également intervenir pour débloquer des situations douanières complexes dans des pays soumis à embargo ou a des sanctions.
Ceci est un extrait de la Lettre confidentielle du MOCI n° 333
diffusée le 20 juin 2019 auprès de ses abonnés
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