fbpx

Success story : Azur Fragrances soigne la qualité et la logistique

Le souci d’une qualité sans faille et une organisation en matière logistique parfaitement huilée au service de l’international expliquent la réussite de cette PME située entre Cannes et Grasse. Et présidée par un Autrichien.

Fondé en 1978 par d’anciens cadres de la compagnie américaine International Flavour Fragrances (IFS) au cœur du pays grassois, à Mouans-Sartoux, Azur Fragrances produit des concentrés pour la parfumerie, les soins du corps, les cosmétiques et les produits d’entretien (lessives…). Quinze ans après, la PME d’une soixante de personnes a réalisé un chiffre d’affaires de 11 millions d’euros en 2012, dont 90 % à l’international (65 % Europe, 25 % reste du monde).

« Comme, dès le départ, nous étions une équipe très internationale, avec des Américains, des Égyptiens, des Français, parlant plusieurs langues européennes, nous avons cherché des débouchés extérieurs », rapporte son président d’origine autrichienne, Andreas Freytag von Loringhoven. « Ce que nous avons mis alors en place, raconte encore le natif de Salzbourg, c’est un système qui allie la créativité, la folie à la française et la discipline à l’allemande ». Première traduction de ce concept, un souci sans réserve de la qualité. « Être parfait en terme de qualité, c’est coûteux. Contrôler les matières premières, les produits fabriqués, c’est cher. Mais, en retour, nous n’avons jamais connu la moindre alerte dans ce domaine », se montre très fier Andreas Freytag von Loringhoven. 
La principale unité de production se trouve sur place. Il y a bien aussi deux installations en joint-venture à Delhi et Osaka, mais, il s’agit surtout, en l’occurrence, de répondre à des contraintes réglementaires en Inde et au Japon. Les autres implantations aux États-Unis et en Allemagne sont un bureau à New York et une filiale commerciale à Düsseldorf. Cette ville offre des facilités en matière logistique et l’Allemagne est le premier débouché extérieur de l’entreprise de Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca). 

Une autre clé du succès d’Azur Fragrances est justement son organisation logistique. Avec une plateforme logistique au nord de l’Allemagne, près de Kiel, l’entreprise livre facilement par avion ou bateau l’Asie ou l’Afrique subsaharienne. Des transports régionaux lui permettent aussi par camion et bateau de toucher l’Afrique du Nord ou l’Arabie Saoudite. Le port belge d’Anvers est aussi utilisé pour acheminer la marchandise aux États-Unis. « Pour l’import de nos matières premières, qui viennent du monde entier, nous recourons à des spécialistes régionaux, disposant de stocks », précise encore le président de la PME de Paca. La connaissance de l’entreprise et de ses besoins leur permettent ainsi de délivrer toujours des matières premières de qualité. 

François Pargny


L’industrie aromatique affiche un taux d’export de 65 %


Obtenir que les savoir-faire liés au parfum de la région de Grasse fassent l’objet d’une inscription au patrimoine immatériel mondial de l’Unesco. L’association du Patrimoine vivant du pays de Grasse en rêve. Et c’est pourquoi elle déposera la candidature de cette région de culture de parfums auprès du ministre français de la Culture, lors d’un colloque en octobre prochain à Grasse.

Ce serait la reconnaissance pour les 54 sociétés adhérentes du Syndicat national des fabricants de produits aromatiques (Prodarom), qui ont réalisé près de 700 millions d’euros de chiffre d’affaires l’an dernier, dont 503 millions à l’export, soit 65 %. L’export a crû de plus de 10 % en 2012. « Et ce n’est pas fini, prévoit encore le président délégué général de Prodarom, Philippe Massé, car les facturations à l’étranger ont encore affiché + 10,6 % au premier trimestre. Avec notamment + 13,2 % au Japon et + 13,3 % en Amérique du Sud, au Moyen-Orient et en Asie. 

F. P.

Bienvenue !

Connectez-vous

Créer un compte

Merci de compléter le formulaire

Réinitialisez votre mot de passe

Veuillez saisir votre nom d'utilisateur ou votre adresse e-mail pour réinitialiser votre mot de passe.