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Aides à l’export : trois questions à Laurent Marionnet « Créer une véritable culture export dans les PMI-PME régionales »

Laurent Marionnet a pris ses fonctions le 1er septembre 2011 à la direction de CCI International Lorraine, succédant à Jean-Philippe Arvert, qui a rejoint Ubifrance à Paris. Il explique ses objectifs.

Le Moci. Quelle stratégie de développement va-t-elle être engagée d’ici à 2014 ?
Laurent Marionnet. Le prochain « plan export » adopté par les différents partenaires pour la période 2012-2014 vise à poursuivre l’accompagnement des primo-exportateurs (études de marchés, coaching…), et le suivi des exportateurs « expérimentés » pour les ouvrir vers les marchés émergents. Nous allons aussi approcher les entreprises non exportatrices afin de les sensibiliser à la nécessité d’exporter. Nous axons nos efforts sur trois zones géographiques : l’Union européenne, le monde arabe et les Brics. Dans ces derniers, nous allons notamment ouvrir une base avancée en Chine.

Le Moci. Quels sont les objectifs fixés dans le cadre du guichet unique ?
L. M. La signature, début juillet, de la convention entre les différents acteurs à l’exportation (Ubifrance, État, CCI international, CCEF, Coface, Oséo) qui conduit à la mise en place du guichet unique doit simplifier les démarches, notamment pour les primo-exportateurs, et inciter les entreprises lorraines à s’intéresser aux marchés extérieurs. En trois ans, nous avons accompagné plus de 450 entreprises. Avec l’équipe et les moyens mis en place, notre objectif, d’ici à 2014, est de doubler ce nombre. Au-delà de l’objectif quantitatif, il y a un objectif qualitatif : créer une véritable culture export dans les PMI-PME régionales.

Le Moci. Quels conseils donneriez-vous aux candidats à l’exportation ?
L. M. De ne pas s’y aventurer seul, fort de ses seules connaissances. Il ne faut pas hésiter à faire appel à notre équipe, qui est en mesure de répondre aux interrogations des chefs d’entreprise : connaissance des marchés, de la réglementation commerciale, douanière, fiscale, des spécificités culturelles, etc. L’adhésion à un groupement d’exportateurs, lieu d’échanges d’expériences, constitue également un atout. Et, surtout, je rappelle que l’exportation suppose un investissement, non seulement financier, mais en temps. Il faut s’inscrire dans la durée et toujours anticiper les évolutions des marchés.

Propos recueillis par P. A.

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