N° 1 • MBA de Grenoble Ecole de Management
Le Master of business administration (MBA) est un diplôme anglo-saxon venu tout droit de Harvard (États-Unis). Sésame international et tremplin de carrière pour les cadres ambitieux, vitrine de prestige et manne financière pour les établissements, le MBA n’est toutefois pas un diplôme en France. L’appellation recouvre des programmes de niveau bac + 5, très disparates notamment en terme de qualité, certains s’adressent à de jeunes diplômés frais émoulus de leur école, d’autres qui recrutent des candidats avec expérience professionnelle. Tous les programmes sélectionnés par Le Moci sont issus de cette dernière catégorie et tous ont une vocation internationale.
La parole au n°1
Phil Eyre, responsable des MBA de GEM
« La promotion est réduite, ce qui autorise de véritables échanges »
« Alors que l’école est relativement bien identifiée pour son internationalisation, c’est aussi une caractéristique de notre MBA full-time. Parmi les 34 étudiants que nous accueillons, nous comptons des représentants de l’ensemble des continents et le corps professoral est lui-même extrêmement international. La promotion est réduite, ce qui autorise de véritables échanges entre participants et avec les professeurs. Mais les étudiants sont aussi en contact avec les promotions des autres MBA de GEM : le full-time à Londres, les part-time à Moscou et en Géorgie. Soit au total une centaine d’étudiants. À la suite d’un tronc commun de 400 heures propre à ce programme, les étudiants choisissent une spécialisation, qu’ils suivent avec leurs camarades des autres MBA à l’occasion de trois semaines intensives.
Parmi les choix proposés : la finance, le marketing, l’innovation management, le management consulting, le project management. Nous offrons aussi depuis l’année dernière une spécialisation en luxury brand et une autre en international business development. Cette dernière consiste à développer un projet sur un marché totalement nouveau, et certains en profitent pour tester des idées qu’ils souhaiteraient réellement déployer ensuite. Nouveauté de cette année : une huitième spécialisation en entrepreneurship. La deuxième année de formation est quant à elle consacrée au final management project, que les étudiants mènent en parallèle d’une activité professionnelle. »
Gaëlle Ginibrière
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