Le palmarès du Moci n’est pas un concours auquel les sociétés s’inscrivent en remplissant un dossier. Les sociétés lauréates ne sont d’ailleurs informées qu’une fois leur sélection validée ! Ce palmarès est l’aboutissement d’un processus de sélection minutieuse d’entreprises en fonction de critères précis, sous la conduite de la rédaction du Moci, s’appuyant sur des partenaires et des expertises.
Les critères des dix catégories de prix
Concernant les critères généraux, toutes les entreprises sont des PME ou ETI (moins de 250 millions de chiffres d’affaires), françaises (domiciliée en France), indépendantes de grands groupes multinationaux du type CAC 40. La référence quantitative est l’exercice 2017, et le chiffre d’affaires export ou international représente au moins 10 % du CA. Ce dernier critère peut être écarté pour les entreprises artisanales et les jeunes pousses.
• Exportateur de l’année : récompense un ou une manager et/ou entrepreneur(e) visionnaire ayant mis en place une stratégie de développement export de long terme et des structures (direction Export, agents, distributeurs, bureaux à l’étranger…), qui recueille les fruits de cette stratégie avec une croissance à l’export de sa société d’au moins 10 % par rapport à 2016. Part du CA à l’international d’au moins 30 %.
• Entreprise exportatrice de l’année : société dont le chiffre d’affaires à l’export ou à l’international a progressé de plus de 10 % par rapport à l’année précédente et dont la part de l’international dans le chiffre d’affaires dépasse les 30 %. Elles accumule les performances à l’international.
• Jeune pousse globale de l’année : récompense une « start-up » ou une « scale-up » ayant, dès le début, envisagé son développement à l’international et mis en place une politique d’investissement (R&D, infrastructures, ressources humaines…), qui entre dans de nouveaux pays et se dote d’une organisation à l’étranger (VIE, distributeurs, bureaux…). La croissance de son CA est fulgurante à l’export.
• Savoir-faire exportateur de l’année : société au savoir-faire traditionnel, artisanale ou semi-industrielle, qui montre une capacité d’adaptation pour percer sur de nouveaux marchés étrangers (normes, robotisation, OEA…). Plus que le montant des ventes export, c’est leur progression au regard des initiatives prises qui sera appréciée.
• Produit export de l’année : un nouveau produit ou un produit déjà existant qui, après avoir fait éventuellement l’objet d’une adaptation, perce à l’international grâce à une politique d’innovation soutenue et la mise en place de structures (VIE, distributeurs, bureaux…). Part de l’export dans le CAI de l’entreprise productrice d’au moins 20 %.
• Exportateur francilien de l’année : société ayant son siège en Île-de-France et dont le chiffre d’affaires à l’export ou à l’international a progressé de plus de 10 % par rapport à l’année précédente et dont la part de l’international dans le chiffre d’affaires dépasse les 30 %. Le chef d’entreprise a fait de l’international un axe de développement stratégique.
• Meilleure performance Grand export : société qui a une croissance à l’export régulière depuis trois ans hors de l’Union européenne (UE). Exemples en Afrique ou encore dans l’Asean. Progression minimum de 10 % du CAI et CAI dans la zone prend une part significative de son CAI global.
• Exportateur de services de l’année : prestataire de services ou fournisseur de prestations intellectuelles qui a vu son CA export progresser d’au moins 10 % avec une part d’au moins 30% de son CA consacré à l’international. Exemple : organisateur de transport ou logisticiens, vendeur de licences et éditeurs de logiciels, plateforme internet, applications mobiles, etc.
• Meilleure stratégie d’accélération à l’international de l’année : PME ou ETI participant ou ayant participé à un programme accélérateur (type Bpifrance / Business France) et ayant connu durant cette période un taux de croissance à l’international de plus de 20 %.
• Meilleure opération de financement export de l’année : PME ou ETI ayant décroché un marché à l’export grâce à un des nouveaux instruments de financement export public de Bpifrance dans les 12 derniers mois.
Le processus de sélection
La liste première
La base de départ a été une liste première d’une centaine de PME et ETI françaises (moins de 250 millions d’euros de chiffre d’affaires), indépendantes de grands groupes et pour beaucoup familiales, issues des secteurs de l’industrie et du commerce.
Cette liste première a été fournie par la banque publique Bpifrance et, pour ce qui concerne le prix « Exportateur francilien de l’année », par la Chambre de commerce et d’industrie de Paris Île-de-France (CCIP I-d-F).
Pour constituer cette liste première, Bpifrance et la CCIP I-d-F ont utilisé les critères fournis par Le Moci pour chaque catégorie de prix, et puisé dans leurs bases entreprises et auprès de leurs agents.
La présélection
A partir de la liste première, la rédaction du Moci a constitué une shortlist de sociétés nommées, avec trois propositions différentes pour chaque catégorie de prix. Un dossier contenant les fiches des 30 sociétés – trois par catégorie de prix – ainsi présélectionnées a été élaboré et transmis aux membres du jury.
La société spécialiste de l’information d’entreprise Bureau Van Dijk, partenaire de ce palmarès, a fourni un rapport d’évaluation de la situation financière pour chaque société.
La sélection finale
Un jury composé des représentants des partenaires des prix, de personnalités indépendantes et de représentants de la rédaction du Moci s’est réuni le 16 octobre pour se prononcer, par vote à main levée, sur le choix final des sociétés lauréates.
Le jury 2018
Etaient présents ou représentés le 16 octobre 2018 :
• Rédaction du Moci (2 votes).
• Partenaires (1 vote chacun) : Air France ; Bureau Van Dijk ; Caisse d’Epargne Île de France ; Crédit Agricole ; Dachser ; Kompass ; DSV ; Chambre de commerce Paris Île-de-France ; Bpifrance ; BVD ; Business France.
• Personnalité indépendante : Stéphanie Le Dévéhat-Picqué, Stratexio.