Le top 1 000 2016, qui est à la base de notre palmarès des PME et ETI les plus performantes à l’export, est un classement général réservé aux entreprises de moins de 250 millions d’euros de chiffre d’affaires (CA) issues de l’industrie et des services marchands (hors finances, assurances et immobilier). Le critère de classement est le chiffre d’affaires réalisé à l’international (CAI) en 2015.
Elles sont classées par ordre décroissant de CAI. Les sociétés dont les données consolidées sont disponibles sont rares dans cette catégorie d’entreprises de sorte que les CAI que nous publions dans ce classement sont en majorité issus des comptes sociaux : il s’agit donc essentiellement de CA à l’exportation.
Le top 1 000 et ses déclinaisons par secteur et par grandes régions (nous avons tenu compte de la création des nouvelles régions suite à la réforme territoriale de 2015) sont réalisés par la société Palmedit à l’aide d’une enquête par questionnaire et avec le concours, cette année encore, de Bureau Van Dijk (BVD), partenaire 2016 de notre palmarès. Société spécialiste de l’information financière sur les entreprises, BVD a fourni les données issues des comptes sociaux qui ont permis de compléter le classement général. Le classement général top 1000, ainsi que ses déclinaisons sectorielles et régionales sont présentés en deuxième partie de ce dossier spécial. Il est accompagné d’un index des sociétés classées qui permet de les retrouver aisément dans le classement général.
Les tops 20 par secteur et par région fournissent une cartographie des sociétés leaders par grandes familles de produits et par territoire.
Les principaux indicateurs du classement top 1 000 2016
Taille des entreprises
• Sociétés de moins de 50 millions d’euros (M EUR) de CA : 201
• Sociétés de plus de 50 M EUR de CA : 799
Répartition par secteur
• Sociétés industrielles : 727
• Sociétés de services (incluant commerce et transports) : 273
• Le Top 3 : services (122 sociétés), construction mécanique (119), chimie (99)
Performances à l’international
• CA International cumulé des 1000 : 66 482,84 M EUR
(Top 1 000 2014 : 67 231,24 M EUR)
• Numéro 1 : Fives FCB (247,86 M EUR)
(Fives FCB est une filiale du groupe Fives, leader français de l’ingénierie industrielle, spécialisée dans les machines et process de l’industrie cimentière)
• Numéro 1 000 : OCV Chambéry International (28,97 M EUR)
(Filiale du groupe américain OCV spécialisée dans la fibre de verre)
Degré d’internationalisation
• 796 entreprises classées réalisent plus de 50 % de leur CA à l’international, soit 4 de plus que l’an dernier (792)
• Part maximum : 100 %
• Part minimum : 12,21 %
• Part moyenne : 66,22 %
Origine géographique des maisons mères
• France : 336 (432 pour le top 1 000 2015)
• Étranger : 515
Les leaders par pays d’origine
Les sociétés filiales de groupes étrangers dominent pour la première fois notre classement général cette année. Nous en avons en effet identifié 515 – 29 de plus que l’an dernier – dans notre top 1 000 dont les maisons mères sont d’origine étrangère (voir aussi encadré « Les principaux indicateurs du classement Top 1 000 2015). Parmi les sociétés à capitaux étrangers, si les origines européennes dominent toujours – 274, soit 53,2 % du total –, les États-Unis accroissent leur représentation et restent largement en tête (164 entreprises classées), loin devant l’Allemagne (62). Hors Europe, le Japon est également bien placé avec 25 sociétés, mais il est devancé par la Suisse en troisième position, les Pays-Bas, le Luxembourg et le Royaume Uni. Cette année, la répartition géographique des leaders est très émiettée. Les groupes originaires des pays émergents (Brésil, Chine, Inde…) restent très peu nombreux. Voici le détail, avec le rappel des scores du Top 1 000 2015 lorsqu’ils sont significatifs :
• États-Unis : 164 (146 en 2015)
• Allemagne : 62 (61 en 2015)
• Suisse : 36 (37 en 2015)
• Pays-Bas : 34 (39 en 2015)
• Luxembourg : 32 (idem en 2015)
• Royaume-Uni : 26 (25 en 2015)
• Japon : 25 (27 en 2015)
• Belgique : 18 (19 en 2015)
• Suède : 18 (16 en 2015)
• Italie : 13 (16 en 2015)
• Finlande : 10 (6 en 2015)
• Canada : 9 (8 en 2015)
• Espagne : 9 (5 en 2015)
• Danemark : 8 (4 en 2015)
• Australie : 7 (9 en 2015)
• Autriche, Corée, Curacao : 5 chacun
• Chine, îles Caïman, Liban : 4 chacun
• Inde, Irlande : 3 chacun
• Brésil, Hong Kong : 2 chacun
• Arabie Saoudite, Chili, Indonésie, Maroc, Maurice, Taïwan, Turquie : 1 chacun.
La répartition par secteur du top 1 000
Services : 122
Construction mécanique : 119
Parachimie, pharmacie : 99
Transports, activités annexes : 73
Industries agricoles et alimentaires : 75
Construction électrique et électronique : 63
Matériel de transport terrestre : 61
Commerce en marchandises générales sans prédominance : 59
Boissons, alcools, tabacs : 41
Fonderie et travail des métaux : 41
Caoutchouc manufacturé et transformation des plastiques : 35
Textiles, habillement : 26
Minerais, métaux, première transformation : 25
Chimie : 29
Bois, meubles, industries diverses, récupération : 23
Matériaux de construction, céramique et minéraux divers : 20
Papiers et cartons : 22
Construction navale, aéronautique et spatiale, matériel d’armement : 15
Bâtiment, génie civil : 18
Énergie : 10
Imprimerie, édition, presse : 8
Verre : 8
Biens d’équipement ménagers : 4
Cuirs et articles en cuir, chaussures : 3
Eau : 1
Le classement général 2016 des leaders de l’international reste dominé par l’industrie, dont sont issues plus de
73 % des PME et ETI classées.
PME et ETI, définitions
Selon l’INSEE :
• une PME est une entreprise qui occupe moins de 250 personnes, et qui a un chiffre d’affaires (CA) annuel inférieur à 50 millions d’euros ou un total de bilan n’excédant pas 43 millions d’euros.
• une ETI (entreprise de taille intermédiaire) est une entreprise qui a entre 250 et 4 999 salariés, et un CA n’excédant pas 1,5 milliard d’euros ou un total de bilan n’excédant pas 2 milliards d’euros. Une entreprise qui a moins de 250 salariés, mais plus de 50 millions d’euros de chiffre d’affaires et plus de 43 millions d’euros de total de bilan est aussi considérée comme une ETI.