Quelles sont les formations qui préparent le mieux aux métiers du commerce et du management international ? Dans ce troisième Palmarès des formations au commerce international, Le Moci présente le meilleur de l’offre en 11 classements, du BTS CI à l’Executive MBA. Réalisé en partenariat avec Sphinx et un panel d´experts, le Palmarès Moci est à la fois un banc d´essai et un guide pour tous ceux qui opèrent à l’international.
Comme l’an passé, les classements de notre troisième Palmarès des formations au commerce international s’échelonnent depuis le niveau bac + 2, avec le BTS commerce international, jusqu’à l’Executive MBA, à envisager après une expérience professionnelle de cinq ans (la norme pour les programmes évalués par Le Moci).
Dans cette édition 2012, nous avons intégré trois catégories supplémentaires. En effet, afin de « coller » à l’évolution de l’offre, nous avons introduit une catégorie « Programmes grande école » afin de mettre en avant ceux qui offrent une préparation conséquente à l’international. Nous avons également ouvert le Palmarès aux masters of science (MSc) non labellisés par la Conférence des grandes écoles (CGE) et masters of arts.
Toutefois, ces programmes répondent à des critères très variables d’un établissement à l’autre, au contraire des programmes homonymes de la CGE qui sont systématiquement évalués par l’association des grandes écoles. C’est pourquoi nous les présentons séparément. Enfin, nous avons établi une sous-catégorie au sein des masters universitaires pour distinguer ceux délivrés par les IAE (instituts d’administration des entreprises). Car ils s’affichent désormais comme des « écoles universitaires de management ».
Onze classements
Onze classements dédiés aux formations au commerce international dispensées en France. Toutes étendent leurs réseaux à l’international, participant d’une offre riche d’une vraie diversité des contenus. Vous y trouverez des écoles de grande renommée, d’autres plus modestes. Vous verrez que les universités jouent de plus en plus dans la cour des écoles de commerce, qu’elles concurrencent avec leurs masters universitaires. De fait, les alliances et les partenariats se multiplient entre deux univers qui se découvrent complémentaires. Avec un même objectif : satisfaire des entreprises internationales qui recrutent de plus en plus localement. « Pourquoi mettre un Français en poste plutôt qu’un cadre local ? », s’interroge Dominique Flora, directeur Compétences & formation chez PSA. « À moins, précise-t-il, qu’il ne s’agisse d’un poste stratégique pour la maison mère ou que l’expatrié apporte une vraie valeur ajoutée à l’entreprise. »
Des critères pondérés par des experts
Cette année encore, un comité d’experts du commerce international pondère les réponses des écoles au questionnaire qui leur est soumis par Le Moci. Ce comité a été partiellement renouvelé. Parmi les nouveaux venus, des PME confrontées à l’internationalisation au quotidien. Tous nous disent ce qu’ils regardent en premier dans le CV d’un jeune diplômé. Et si les accréditations ne les laissent pas indifférents, leurs réponses attestent de la priorité qu’ils accordent notamment à l’apprentissage des langues, aux stages à l’étranger, à la présence dans les cursus d’intervenants exerçant un métier du commerce international. Tous critères détaillés dans la partie consacrée à la méthodologie (voir le sommaire).
Focus sur l’excellence et l’innovation
Les mots « excellence » et « innovation » sont souvent revenus ces derniers mois dans les articles de presse consacrés à la formation. Campus d’excellence, campus d’innovation, excellence de la recherche, programmes innovants… le classement de Shanghai a provoqué un véritable électrochoc dans l’enseignement supérieur. Nous faisons le point sur cette quête d’excellence qui bouscule le modèle français et pousse à multiplier les partenariats (lire l’article « Excellence et innovation »).
Un index de toutes les formations
Enfin, nous invitons les futurs diplômés à repérer dans ce Palmarès les formules les plus adaptées à leur projet. Son objectif est d’aider les recruteurs à repérer des pépites qu’ils n’auront plus qu’à finir de polir.
Et comme nous n’avons pas pu mettre toutes les formations dans notre Palmarès, nous avons ajouté à la fin de ce dossier un index de toutes les formations au commerce international qui se sont portées volontaires pour être évaluées par Le Moci.
Enquête dirigée par Sylvette Figari