La Russie est sortie de la récession. La reprise des activités est « réelle, mais timide », écrit ainsi prudemment l’économiste Jean Vercueil dans l’édition 2017 de Regards de l’Observatoire franco-russe. C’est évidemment une bonne nouvelle. En particulier parce que la Russie va devoir investir lourdement dans la coupe du monde de football qui va se dérouler du 14 juin au 15 juillet, comme elle avait dû le faire pour les Jeux olympiques de Sotchi.
Plusieurs projets d’infrastructures, notamment la modernisation de la ligne ferroviaire transsibérienne et de la ligne Baïkal-Amour ainsi que la construction d’un périphérique dans la région de Moscou, devaient bénéficier de financements publics massifs s’appuyant sur le Fonds du bien-être national, explique le Service économique régional.
Vladimir Poutine, qui s’est inquiété dernièrement des retards, avait également annoncé la rénovation de tous les aéroports des villes hôtes, afin d’acheminer les supporters, et de cinq stades (Kazan, Sotchi, Saint-Pétersbourg et deux à Moscou), ainsi que la construction de sept autres stades (Volvograd, Saransk, Nijni-Novgorod, Samara, Kaliningrad, Rostov-sur-le-Don, Ekaterinbourg).
François Pargny