Guide 2016 des formations : le Palmarès des masters universitaires (bac +5) hors IAE

Le Master est un diplôme universitaire qui confère automatiquement le grade Master à son titulaire. Celui-ci pourra ainsi faire valoir son niveau de formation à l’étranger, conformément au système européen d’enseignement supérieur.
Le Master se distingue selon sa vocation professionnelle (Master pro) ou de recherche (Master recherche), mais cette distinction tend à s’effacer car les passerelles entre les deux sont facilitées. Il se prépare en deux ans après la licence (M1 et M2), ou en un an après un diplôme de niveau bac + 4.

La parole au n°1

Franck Tognini, responsable du Master ISCI de l’université de Lille 1

« Gestion de crise, gestion de la réputation et notamment de la e-réputation, intelligence économique restent les grands sujets du Master Intelligence stratégique et compétitivité internationale. Nous proposons à nos 25 à 30 étudiants un accompagnement individualisé, plutôt rare en université, avec une mise en relation auprès d’interlocuteurs qualifiés. Il s’agit d’accompagner ceux de nos étudiants qui le souhaitent auprès de professionnels, par exemple dans le cadre de salons spécialisés, comme celui qui s’est tenu à Lille sur la cyber-sécurité. Une fois par semaine, nos étudiants se rendent auprès de décideurs économiques, que ce soit lors de salons, colloques…

Par ailleurs, les étudiants s’engagent sur un projet professionnel pendant deux mois consécutifs ou répartis tout au long de l’année auquel s’ajoutent 6 mois de stage. En termes de débouchés, nos diplômés occupent plutôt des postes d’animateurs de clusters réunissant des petites entreprises souhaitant se développer à l’étranger. Côté grandes entreprises, on constate une montée en puissance des employeurs de la distribution sur des postes d’analystes, de veilleurs ou de développeurs internationaux.

Par ailleurs, nous sommes de plus en plus présents dans les pays émergents, notamment l’Afrique de l’Ouest : de retour chez eux, certains de nos diplômés créent leur propre société ou contribuent à développer l’activité d’entreprises implantées sur place. Nous avions initié un partenariat avec le Conseil régional pour accompagner le développement des entreprises en Afrique de l’Ouest, qui se poursuit ».

Gaëlle Ginibrière