Hier prisés des startup, aujourd’hui des entrepreneurs, travailleurs indépendants, commerciaux… Les espaces de travail partagés « coworking » fleurissent dans les grandes métropoles mondiales, de Londres à Tokyo.
Avec l’explosion du Wi-Fi, la mobilité internationale des entrepreneurs est devenue de plus en plus flexible. Accéder facilement à un lieu où brancher un ordinateur portable et une connexion Wi-Fi sont les deux indispensables du dirigeant nomade pour travailler à l’étranger. Adaptés aux habitudes de travail des professionnels qui se déplacent fréquemment, les espaces de travail partagés « coworking » proposés par les sociétés spécialisées à l’instar de WeWork ou Spaces ont ouvert ces dernières années dans le monde entier.
En Europe, Londres, Paris et Stockholm sont les futurs « hot spots » du coworking, d’après une étude (avril 2019) du cabinet de conseil en immobilier d’entreprise Cushman & Wakefield. Dans ces trois capitales, la demande pour des espaces de coworking pourrait connaître prochainement un essor. Londres est la ville la plus active du secteur, avec le parc d’espaces de coworking le plus important d’Europe (1,1 million de m2), soit 4,6 % du marché global des bureaux. En 2e position dans le classement des villes offrant « des perspectives d’avenir intéressantes en matière de développement du coworking », le marché parisien prend lui aussi la vague du coworking estime Cushman & Wakefield. Sur les quatre dernières années, 300 000 m² ont fait l’objet
de transactions pour accueillir des espaces de coworking.
Quant à la capitale suédoise, elle attire les jeunes pousses des Fintech.
Les facteurs-clés qui sous-tendent ces « hot spots » sont étroitement liés à la croissance de l’économie numérique, à l’activité entrepreneuriale, et aux exigences de flexibilité des utilisateurs.