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Expo Milano contribuera à la relance économique

L’exposition universelle a ouvert ses portes le 1er mai dans la capitale lombarde. Elle devrait booster l’économie transalpine. La thématique retenue de l’alimentation va permettre de nourrir l’activité dans la région et le pays.

« À ce jour, huit millions de billets ont été achetés pour l’Exposition universelle de Milan, dont 80 % hors d’Italie » et « l’objectif est de 20 millions, dont 60 % vendus dans le pays et 40 % à l’extérieur », rappelle l’Italien Ettore Zanoli, directeur du bureau milanais de Sopexa, société de communication et de marketing alimentaires. Malgré les retards pris dans la réalisation des infrastructures, Expo Milano 2015 se tiendra bien du 1er mai au 31 octobre assurent unanimement les Italiens et Français résidents dans la péninsule. « Avec sans doute quelques petits défauts au départ, mais qui seront réparés ensuite », parie un industriel français. « Nous sommes aux pays des miracles », plaisante un autre, pas inquiet pour un sou.

Pourtant, l’investissement pour ce grand projet, qui s’étalera sur 110 hectares aux portes de la capitale lombarde, est considérable. L’État a prévu 3,3 milliards d’euros de dépenses publiques, mais, il est vrai, que les retombées attendues sont de l’ordre de cinq milliards, se plaît à répéter le directeur général de l’exposition, Giuseppe Sala, « L’Expo va booster l’économie, notamment de la Lombardie », prévoit Didier Bourguignon, directeur Italie de Business France, à Milan. Et « compte tenu de l’importance chez nous comme en France de l’alimentation, à la fois en termes culturel et économique, le thème retenu Nourrir la planète, énergie pour la vie était presqu’évident », renchérit Ettore Zanoli.

Quelque 21 millions de visiteurs, dont 15 millions d’Italiens et 1 million de Français, sont espérés, alors que plus 850 millions de citoyens du monde souffrent de sous-alimentation et près de 30 % de malnutrition. Or, la production alimentaire devrait augmenter de 60 % d’ici 2050, ne serait-ce que pour absorber les deux milliards d’individus qui s’ajouteront à la population actuelle de 7,7 milliards d’habitants de la planète.

Neuf clusters thématiques seront proposés, produits (riz, cacao, café, fruits et légumes, céréales et semences et épices) et géographiques (bio-Méditerranée, îles et zones arides). Et le Pavillon Italie, le long du Cardo, axe nord-sud de l’exposition, se présentera comme un regroupement de petits bourgs autour d’une place centrale. La partie nord présentera les terroirs et les régions et le sud les filières du Made in Italy dans le domaine de l’alimentation et la durabilité.

De grandes sociétés participeront au succès du Pavillon Italie, comme Parmalat, filiale du groupe Lactalis qui a décliné l’offre d’exposer sur le Pavillon français, au grand dam du commissaire général Alain Berger, qui, lors d’une conférence de presse début février, se plaignait aussi de l’absence de Carrefour et d’Auchan, « qui ne veulent pas montrer qu’ils sont français en Italie », alors que d’autres grands noms ont choisi de paraître, à l’instar de Danone, Terrena, Sojasun ou Suez Environnement.

François Pargny

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